L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire S.E.M André Janier est allé faire ses adieux vendredi au Premier ministre Soro.
L'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, SEM. André Janier, a fait ses adieux au Premier ministre, Guillaume Soro, et aux Ivoiriens vendredi, avant son départ du pays. Il en a profité pour annoncer la venue de son successeur dans «10 jours» soit le 22 juin. Il s'agit de SEM. Jean-Marc Simon, ancien ambassadeur de France au Gabon. A l'issue de la rencontre, SEM. André Janier s'est prêté aux questions de la presse. Voici quelques extraits de sa déclaration : «L'objet officiel de ma visite, c'était de dire au revoir à M. le Premier ministre. Comme vous le savez, sans doute, ma mission prend fin après-demain (Ndlr : dimanche). Je quitte définitivement la Côte d'Ivoire après quatre années passées au milieu des Ivoiriens. Je ne pouvais pas quitter les Ivoiriens sans passer voir le chef du gouvernement, le remercier pour sa disponibilité pendant tout le temps que j'ai passé en Côte d'Ivoire. Je l'ai fréquenté régulièrement pendant les quatre années de ma présence ici. Au début, il était le secrétaire général des Forces nouvelles et je lui ai rendu plusieurs fois visite à Bouaké. Depuis qu'il est Premier ministre, je l'ai rencontré régulièrement pour faire le point avec lui de la situation en Côte d'Ivoire et recueillir son avis. C'est très important pour nous de parler de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la France ».
Tristesse et espoir
Deux sentiments animent l'ambassadeur de France : la tristesse et l'espoir: « Il y a un proverbe français qui dit, partir c'est mourir un peu. Je laisse une partie de ma vie en Côte d'Ivoire. Mais, ce sentiment est largement contrebalancé par l'espoir. Parce que je pars convaincu que les Ivoiriens ont parcouru la plus grande partie du chemin. Qu'ils sont sur la bonne voie. Qu'ils sont proches de la sortie de crise. C'est ce que je dirai en rendant compte à mes autorités à Paris. Il faut, plus que jamais, faire confiance aux Ivoiriens. Ils ont pris le processus de sortie de crise en main eux-mêmes. Je n'ai pas de doute qu'ils parviennent avant la fin de cette année à régler leurs problèmes et à se rassembler à nouveau pour reconstruire le pays et redonner la priorité à son développement économique et social».
«Je ne reviendrai pas…»
«En tant qu'ambassadeur, je ne reviendrai sûrement pas. Mais en tant que personne privée, je laisse beaucoup d'amis ici. Je le dis, pas pour vous faire plaisir, j'ai adoré votre pays, la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens. Mon épouse aussi. Nous avons très envie de revenir. Nos amis Ivoiriens nous demandent de revenir. Je reviendrai plus tard. Je ne veux pas gêner mon successeur. Il arrive dans 10 jours exactement, je crois le 22 juin. Je le laisserai s'installer, prendre ses marques. Il s'appelle Jean-Marc Simon. Il était ambassadeur au Gabon».
Djama Stanislas avec Cicg
L'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, SEM. André Janier, a fait ses adieux au Premier ministre, Guillaume Soro, et aux Ivoiriens vendredi, avant son départ du pays. Il en a profité pour annoncer la venue de son successeur dans «10 jours» soit le 22 juin. Il s'agit de SEM. Jean-Marc Simon, ancien ambassadeur de France au Gabon. A l'issue de la rencontre, SEM. André Janier s'est prêté aux questions de la presse. Voici quelques extraits de sa déclaration : «L'objet officiel de ma visite, c'était de dire au revoir à M. le Premier ministre. Comme vous le savez, sans doute, ma mission prend fin après-demain (Ndlr : dimanche). Je quitte définitivement la Côte d'Ivoire après quatre années passées au milieu des Ivoiriens. Je ne pouvais pas quitter les Ivoiriens sans passer voir le chef du gouvernement, le remercier pour sa disponibilité pendant tout le temps que j'ai passé en Côte d'Ivoire. Je l'ai fréquenté régulièrement pendant les quatre années de ma présence ici. Au début, il était le secrétaire général des Forces nouvelles et je lui ai rendu plusieurs fois visite à Bouaké. Depuis qu'il est Premier ministre, je l'ai rencontré régulièrement pour faire le point avec lui de la situation en Côte d'Ivoire et recueillir son avis. C'est très important pour nous de parler de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la France ».
Tristesse et espoir
Deux sentiments animent l'ambassadeur de France : la tristesse et l'espoir: « Il y a un proverbe français qui dit, partir c'est mourir un peu. Je laisse une partie de ma vie en Côte d'Ivoire. Mais, ce sentiment est largement contrebalancé par l'espoir. Parce que je pars convaincu que les Ivoiriens ont parcouru la plus grande partie du chemin. Qu'ils sont sur la bonne voie. Qu'ils sont proches de la sortie de crise. C'est ce que je dirai en rendant compte à mes autorités à Paris. Il faut, plus que jamais, faire confiance aux Ivoiriens. Ils ont pris le processus de sortie de crise en main eux-mêmes. Je n'ai pas de doute qu'ils parviennent avant la fin de cette année à régler leurs problèmes et à se rassembler à nouveau pour reconstruire le pays et redonner la priorité à son développement économique et social».
«Je ne reviendrai pas…»
«En tant qu'ambassadeur, je ne reviendrai sûrement pas. Mais en tant que personne privée, je laisse beaucoup d'amis ici. Je le dis, pas pour vous faire plaisir, j'ai adoré votre pays, la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens. Mon épouse aussi. Nous avons très envie de revenir. Nos amis Ivoiriens nous demandent de revenir. Je reviendrai plus tard. Je ne veux pas gêner mon successeur. Il arrive dans 10 jours exactement, je crois le 22 juin. Je le laisserai s'installer, prendre ses marques. Il s'appelle Jean-Marc Simon. Il était ambassadeur au Gabon».
Djama Stanislas avec Cicg