Gbagbo lance un marché de 20 milliards de Fcfa
Dans quelques années, la région du Bafing, dans la vision du Président Gbagbo, sera un véritable grenier ouest-africain.
Par an, la Côte d'Ivoire dépense 20 milliards de Fcfa pour l'importation de l'oignon, de la pomme de terre, de soja etc. En vue de couvrir sa consommation interne. Et pourtant, la culture de ces produits a été testée avec succès dans la région du Bafing. Précisément à la ferme semencière de mahou Sokourala. En visite, dans cette partie de la Côte d'Ivoire, le Président Laurent Gbagbo a annoncé la relance des projets comme celui du Soja, du riz, et du maïs, bien connus des braves populations du Bafing. Mais aussi du Denguélé. En véritable historien et très au fait de certains projets régionaux dont les démarrages ont suscité beaucoup d'espoir, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté de relancer ces projets forts de l'Etat. Le Président Gbagbo a annoncé pour bientôt, une mission d'une équipe d'experts du Bnetd, pour étudier la question et remettre à flot ces projets qui nécessitent en termes de réhabilitation, un investissement de l'ordre de 10 milliards de Fcfa. Mais d'ores et déjà, 500 millions de Fcfa ont été remis aux sinistrés du complexe soja de la ferme semencière de Mahousokourala, afin que ceux-ci puissent faire face à leurs besoins quotidiens. Une réponse favorable en quelque sorte, aux doléances du président du Conseil général de Touba, Sako Fodé Karamoko. En clair, cette partie de la Côte d'Ivoire, doit devenir un véritable grenier de l'Afrique de l'Ouest. Cela ne pouvant se faire que dans un environnement bien apaisé sans les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, qui se soldent parfois hélas par des morts d'hommes. Le chef de l'Etat a annoncé de grandes mesures. Le parlement sera saisi incessamment, instruit d'un projet de loi, qui obligera les uns et les autres à déterminer un territoire où parquer leurs animaux. Afin qu'on ne fasse plus l'élevage de façon empirique, en parcourant la Côte d'Ivoire d'un bout à l'autre avec du bétail. En véritable chantre de l'intégration ouest-africaine, Laurent Gbagbo a annoncé que les points de vente seront ouverts aux frontières du pays pour mettre fin à la vente de viande qui se fait dans l'informel le plus absolu. Aussi, il ne suffira pas de produire mais, il faudra collecter les productions et les acheminer vers les grands centres de mise à marché. D'où, l'importance de la réhabilitation des pistes villageoises et de certaines routes internationales reliant des localités ivoiriennes situées le long de la dorsale guinéenne. Dans ce chapitre, dans son discours, il a non seulement incité les mahouka et les kla, à la culture vivrière, mais aussi il a fait la promesse ferme de réhabiliter des ouvrages d'un coût d'environ 2 milliards de Fcfa. Les tronçons Touba-Séguéla d'une part, Touba- Guintéguela et Tienko- Bramadoudougou, d'autre part, seront traités pour respectivement 500 millions de Fcfa et 400 millions de Fcfa. Par ailleurs, l'axe Man-Touba sera refait à hauteur de 400 millions de Fcfa. Une fois réactivés, les différents projets indiqués plus haut, vont générer de l'argent, beaucoup d'argent et éviter à la Côte d'Ivoire de sortir beaucoup de devises pour l'approvisionnement du marché de la consommation nationale.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Dans quelques années, la région du Bafing, dans la vision du Président Gbagbo, sera un véritable grenier ouest-africain.
Par an, la Côte d'Ivoire dépense 20 milliards de Fcfa pour l'importation de l'oignon, de la pomme de terre, de soja etc. En vue de couvrir sa consommation interne. Et pourtant, la culture de ces produits a été testée avec succès dans la région du Bafing. Précisément à la ferme semencière de mahou Sokourala. En visite, dans cette partie de la Côte d'Ivoire, le Président Laurent Gbagbo a annoncé la relance des projets comme celui du Soja, du riz, et du maïs, bien connus des braves populations du Bafing. Mais aussi du Denguélé. En véritable historien et très au fait de certains projets régionaux dont les démarrages ont suscité beaucoup d'espoir, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté de relancer ces projets forts de l'Etat. Le Président Gbagbo a annoncé pour bientôt, une mission d'une équipe d'experts du Bnetd, pour étudier la question et remettre à flot ces projets qui nécessitent en termes de réhabilitation, un investissement de l'ordre de 10 milliards de Fcfa. Mais d'ores et déjà, 500 millions de Fcfa ont été remis aux sinistrés du complexe soja de la ferme semencière de Mahousokourala, afin que ceux-ci puissent faire face à leurs besoins quotidiens. Une réponse favorable en quelque sorte, aux doléances du président du Conseil général de Touba, Sako Fodé Karamoko. En clair, cette partie de la Côte d'Ivoire, doit devenir un véritable grenier de l'Afrique de l'Ouest. Cela ne pouvant se faire que dans un environnement bien apaisé sans les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, qui se soldent parfois hélas par des morts d'hommes. Le chef de l'Etat a annoncé de grandes mesures. Le parlement sera saisi incessamment, instruit d'un projet de loi, qui obligera les uns et les autres à déterminer un territoire où parquer leurs animaux. Afin qu'on ne fasse plus l'élevage de façon empirique, en parcourant la Côte d'Ivoire d'un bout à l'autre avec du bétail. En véritable chantre de l'intégration ouest-africaine, Laurent Gbagbo a annoncé que les points de vente seront ouverts aux frontières du pays pour mettre fin à la vente de viande qui se fait dans l'informel le plus absolu. Aussi, il ne suffira pas de produire mais, il faudra collecter les productions et les acheminer vers les grands centres de mise à marché. D'où, l'importance de la réhabilitation des pistes villageoises et de certaines routes internationales reliant des localités ivoiriennes situées le long de la dorsale guinéenne. Dans ce chapitre, dans son discours, il a non seulement incité les mahouka et les kla, à la culture vivrière, mais aussi il a fait la promesse ferme de réhabiliter des ouvrages d'un coût d'environ 2 milliards de Fcfa. Les tronçons Touba-Séguéla d'une part, Touba- Guintéguela et Tienko- Bramadoudougou, d'autre part, seront traités pour respectivement 500 millions de Fcfa et 400 millions de Fcfa. Par ailleurs, l'axe Man-Touba sera refait à hauteur de 400 millions de Fcfa. Une fois réactivés, les différents projets indiqués plus haut, vont générer de l'argent, beaucoup d'argent et éviter à la Côte d'Ivoire de sortir beaucoup de devises pour l'approvisionnement du marché de la consommation nationale.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr