La douleur de l’échec du Ghana (CAN 2008) n’est pas encore passée que le tour préliminaire des éliminatoires combinées des prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations et du Mondial de football commence. Des doutes naissent sur la capacité des Eléphants à rebondir. Ils sont exacerbés par les absences de nombreux joueurs dont l’influence sur le jeu de l’équipe est déterminante. Parmi ceux- ci, Didier Drogba, Koné Bakari dit Baky, etc.
Pour tout dire, la sélection a mal à son attaque. Il faut faire avec les seconds couteaux. Vahid Halilhodzic qui vient de prendre les commandes de l’encadrement technique du groupe Ivoire n’a pas la partie facile. Il lui vient même à l’idée de rendre le tablier. Finalement, il décide de se jeter à l’eau. Rendez- vous est pris le 1er juin 2008 au stade Félix Houphouet Boigny pour l’explication Côte d’Ivoire- Mozambique comptant pour le premier tour de la double épreuve.
Les Eléphants peinent mais finissent par l’emporter par la plus petite marge (1 à 0). L’équipe est méconnaissable.
Contre Madagascar, elle en ajoute au scepticisme de ses supporters en faisant un nul blanc à Antananarivo.
Les Eléphants en déplacement vont-ils relever la tête face au Botswana ? Non. Ils sont encore contraints au partage des points (1-1). La peur d’une sortie sans gloire au profit de néophytes grandit davantage. Heureusement, les trois dernières sorties sont mieux négociées.
A Abidjan, le Botswana prend une raclée (4 à 0). Le Mozambique, chez lui, résiste (1-1) et sur les bords de la lagune Ebrié, la sélection malgache avoue ses limites face à une équipe ivoirienne qui a retrouvé ses valeurs confirmées. Le parcours s’achève sur une note d’espoir.
Les statistiques font ressortir trois victoires et trois matches nuls des Eléphants, soit dix buts marqués et deux encaissés en six rencontres.
Vahid Halilhodzic qui a maintenant tout son monde travaille progressivement à la cohésion du groupe qui doit répondre présent dès l’entame du délicat deuxième et dernier tour des éliminatoires couplées. Le 29 mars 2009, au stade Félix Houphouet Boigny, le Malawi se rend compte de la différence de niveau qui la sépare de la Cote d’Ivoire. Le match s’achève par un cinglant 5 à 0. Malheureusement, le barrissement des Eléphants est terni par une bousculade meurtrière qui fait 19 morts et 132 blessés dont l’un rendra l’âme quelques jours plus tard. Didier Drogba et ses coéquipiers très marqués trouvent une source supplémentaire de motivation dans cette tragédie. Ils prennent le pari d’être au Mondial sud africain pour honorer la mémoire des disparus.
Le 7 juin 2009, sans être particulièrement brillants, les Eléphants s’imposent à Conakry au Syli national de Guinée sur la marque de 2 buts à 1. Ils sont dans le bon wagon avec ces deux sorties victorieuses. Entretemps, le surprenant Burkina Faso a réalisé le même parcours. Seule la différence de but (+ 6 pour les Eléphants contre 3 pour les Etalons) place la Côte d’Ivoire en tête du groupe E. D’où l’intérêt du match Burkina Faso-Côte d’Ivoire du 20 juin qui a pour cadre le Stade du 4 août à Ouagadougou. La question du leadership doit être absolument tranchée car il ne peut y avoir deux capitaines dans un bâteau.
Au Pays des hommes intègres, c’est la grande mobilisation. Tout un peuple se range derrière son équipe pour mettre fin au mythe ivoirien. Au finish, l’expérience prévaut et les Eléphants sortent vainqueurs 3 à 2 de l’empoignade au sommet de la poule E. Dorénavant, ils en sont les seuls leaders avec 9 points + 7. Un grand pas vient d’etre ainsi franchi pour valider les tickets pour la CAN et le Mondial 2010 qui auront respectivement lieu en Angola et en Afrique du Sud.
A mi- parcours, les Eléphants ont inscrit 10 buts et encaissé 3. Cela suggère que la division offensive ivoirienne est percutante. Cependant, le groupe Ivoire, bien qu’il n’encaisse pas trop de buts, ne présente pas suffisamment de garanties de sécurité en défense. L’encadrement technique doit travailler à la rendre plus hermétique en vue des échéances futures.
Si les problèmes de gardien de but et de défense venaient à etre résolus, les Eléphants présenteraient un bel équilibre et seraient davantage performants.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
Pour tout dire, la sélection a mal à son attaque. Il faut faire avec les seconds couteaux. Vahid Halilhodzic qui vient de prendre les commandes de l’encadrement technique du groupe Ivoire n’a pas la partie facile. Il lui vient même à l’idée de rendre le tablier. Finalement, il décide de se jeter à l’eau. Rendez- vous est pris le 1er juin 2008 au stade Félix Houphouet Boigny pour l’explication Côte d’Ivoire- Mozambique comptant pour le premier tour de la double épreuve.
Les Eléphants peinent mais finissent par l’emporter par la plus petite marge (1 à 0). L’équipe est méconnaissable.
Contre Madagascar, elle en ajoute au scepticisme de ses supporters en faisant un nul blanc à Antananarivo.
Les Eléphants en déplacement vont-ils relever la tête face au Botswana ? Non. Ils sont encore contraints au partage des points (1-1). La peur d’une sortie sans gloire au profit de néophytes grandit davantage. Heureusement, les trois dernières sorties sont mieux négociées.
A Abidjan, le Botswana prend une raclée (4 à 0). Le Mozambique, chez lui, résiste (1-1) et sur les bords de la lagune Ebrié, la sélection malgache avoue ses limites face à une équipe ivoirienne qui a retrouvé ses valeurs confirmées. Le parcours s’achève sur une note d’espoir.
Les statistiques font ressortir trois victoires et trois matches nuls des Eléphants, soit dix buts marqués et deux encaissés en six rencontres.
Vahid Halilhodzic qui a maintenant tout son monde travaille progressivement à la cohésion du groupe qui doit répondre présent dès l’entame du délicat deuxième et dernier tour des éliminatoires couplées. Le 29 mars 2009, au stade Félix Houphouet Boigny, le Malawi se rend compte de la différence de niveau qui la sépare de la Cote d’Ivoire. Le match s’achève par un cinglant 5 à 0. Malheureusement, le barrissement des Eléphants est terni par une bousculade meurtrière qui fait 19 morts et 132 blessés dont l’un rendra l’âme quelques jours plus tard. Didier Drogba et ses coéquipiers très marqués trouvent une source supplémentaire de motivation dans cette tragédie. Ils prennent le pari d’être au Mondial sud africain pour honorer la mémoire des disparus.
Le 7 juin 2009, sans être particulièrement brillants, les Eléphants s’imposent à Conakry au Syli national de Guinée sur la marque de 2 buts à 1. Ils sont dans le bon wagon avec ces deux sorties victorieuses. Entretemps, le surprenant Burkina Faso a réalisé le même parcours. Seule la différence de but (+ 6 pour les Eléphants contre 3 pour les Etalons) place la Côte d’Ivoire en tête du groupe E. D’où l’intérêt du match Burkina Faso-Côte d’Ivoire du 20 juin qui a pour cadre le Stade du 4 août à Ouagadougou. La question du leadership doit être absolument tranchée car il ne peut y avoir deux capitaines dans un bâteau.
Au Pays des hommes intègres, c’est la grande mobilisation. Tout un peuple se range derrière son équipe pour mettre fin au mythe ivoirien. Au finish, l’expérience prévaut et les Eléphants sortent vainqueurs 3 à 2 de l’empoignade au sommet de la poule E. Dorénavant, ils en sont les seuls leaders avec 9 points + 7. Un grand pas vient d’etre ainsi franchi pour valider les tickets pour la CAN et le Mondial 2010 qui auront respectivement lieu en Angola et en Afrique du Sud.
A mi- parcours, les Eléphants ont inscrit 10 buts et encaissé 3. Cela suggère que la division offensive ivoirienne est percutante. Cependant, le groupe Ivoire, bien qu’il n’encaisse pas trop de buts, ne présente pas suffisamment de garanties de sécurité en défense. L’encadrement technique doit travailler à la rendre plus hermétique en vue des échéances futures.
Si les problèmes de gardien de but et de défense venaient à etre résolus, les Eléphants présenteraient un bel équilibre et seraient davantage performants.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr