Au terme de la 36e session ordinaire et du Sommet spécial entre la Cedeao et l'Espagne, le Président Laurent Gbagbo a livré ses impressions à la presse ivoirienne.
“Aujourd'hui, je suis très satisfait d'avoir assisté à ces deux réunions. Parce que, depuis que je suis chef d'Etat, c'est la première fois, à mon avis, qu'un sommet de la Cedeao (Ndlr : Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) est très concret. Nous ne sommes pas restés dans les proclamations de principe. J'ai présenté un rapport sur les infrastructures et l'énergie, que, bien entendu, mes ministres ont préparé, avec l'ensemble des ministres des Transports et de l'Energie de la Cedeao. Nous avons eu, à cet effet, vous vous en souvenez, plusieurs réunions à Yamoussoukro. Et à la suite de ce rapport, nous avons fait une recommandation importante, à savoir que l'on ne nous aidera pas si nous-mêmes, nous ne commençons pas à nous aider. Donc, nous avons proposé la création d'un fonds pour le développement des infrastructures et de l'énergie. Ce fonds a été accepté. Cela me réjouit énormément, parce qu'à partir de là, nous allons voir sa mise en application pratique, dans les semaines et les mois qui viennent. A partir du moment où nous disposons d'un fonds, nous pouvons emprunter auprès d'Institutions financières extérieures, pour faire nos travaux d'infrastructures. Mais, si nous n'avons rien et que nous demandons régulièrement aux autres de venir nous aider, ils finiront par ne pas nous prendre au sérieux. Telle est donc, la satisfaction, que je retire du premier sommet qui était la session ordinaire. La 2e réunion était un sommet spécial entre la Cedeao et l'Espagne. En effet, l'Espagne veut peaufiner sa coopération avec la Cedeao. Nous avons accueilli sa démarche de façon positive. Il nous a proposé des domaines d'intervention et nous en sommes très contents. Sur le plan politique, nous avons posé la question concernant la situation au Niger. Les ministres qui se sont réunis sur la question avant nous, se sont inquiétés. Nous, également. Le Premier ministre qui conduisait la délégation du Niger nous a affirmé que rien d'anticonstitutionnel ne se passe dans ce pays; que toutes les procédures sont constitutionnelles; et que le Président du Niger n'a pas du tout l'intention d'outrepasser ces procédures constitutionnelles. Donc, nous nous en sommes réjouis, et nous observons l'évolution de la situation. Pour ce qui est de la déclaration du chef du gouvernement espagnol, M. José luis Zappatero, qui a affirmé que l'Espagne ne vient pas pour s'imposer à l'Afrique, mais pour être un partenaire, vous savez, c'est une déclaration qui est bonne, utile. Mais, dans notre zone Cedeao, il n'y a pas d'anciennes colonies espagnoles. Ce qui est une bonne chose. Parce que les réflexes des pays européens sont différents selon qu'ils ont été colonisateurs d'une zone ou d'un certain nombre de pays de la zone. Or, là, l'Espagne n'a été colonisateur d'aucun pays de la Cedea. Donc, nous discutons librement et tranquillement; et il n'y a pas de problème. C'est vraiment un partenariat. Je vous remercie". Il convient de noter qu'en marge des sommets, le Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM. Laurent Gbagbo, a reçu en audience, son homologue du Liberia, SEMME. Ellen Johnson Sirleaf. Au terme de la rencontre, elle a confié à la presse qu'il s'est agi, au cours de l'entretien, entre autres, de la prochaine réunion des pays du ''fleuve Mano'', prévue pour le 15 juillet 2009.
In cotedivoirepr.ci
“Aujourd'hui, je suis très satisfait d'avoir assisté à ces deux réunions. Parce que, depuis que je suis chef d'Etat, c'est la première fois, à mon avis, qu'un sommet de la Cedeao (Ndlr : Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) est très concret. Nous ne sommes pas restés dans les proclamations de principe. J'ai présenté un rapport sur les infrastructures et l'énergie, que, bien entendu, mes ministres ont préparé, avec l'ensemble des ministres des Transports et de l'Energie de la Cedeao. Nous avons eu, à cet effet, vous vous en souvenez, plusieurs réunions à Yamoussoukro. Et à la suite de ce rapport, nous avons fait une recommandation importante, à savoir que l'on ne nous aidera pas si nous-mêmes, nous ne commençons pas à nous aider. Donc, nous avons proposé la création d'un fonds pour le développement des infrastructures et de l'énergie. Ce fonds a été accepté. Cela me réjouit énormément, parce qu'à partir de là, nous allons voir sa mise en application pratique, dans les semaines et les mois qui viennent. A partir du moment où nous disposons d'un fonds, nous pouvons emprunter auprès d'Institutions financières extérieures, pour faire nos travaux d'infrastructures. Mais, si nous n'avons rien et que nous demandons régulièrement aux autres de venir nous aider, ils finiront par ne pas nous prendre au sérieux. Telle est donc, la satisfaction, que je retire du premier sommet qui était la session ordinaire. La 2e réunion était un sommet spécial entre la Cedeao et l'Espagne. En effet, l'Espagne veut peaufiner sa coopération avec la Cedeao. Nous avons accueilli sa démarche de façon positive. Il nous a proposé des domaines d'intervention et nous en sommes très contents. Sur le plan politique, nous avons posé la question concernant la situation au Niger. Les ministres qui se sont réunis sur la question avant nous, se sont inquiétés. Nous, également. Le Premier ministre qui conduisait la délégation du Niger nous a affirmé que rien d'anticonstitutionnel ne se passe dans ce pays; que toutes les procédures sont constitutionnelles; et que le Président du Niger n'a pas du tout l'intention d'outrepasser ces procédures constitutionnelles. Donc, nous nous en sommes réjouis, et nous observons l'évolution de la situation. Pour ce qui est de la déclaration du chef du gouvernement espagnol, M. José luis Zappatero, qui a affirmé que l'Espagne ne vient pas pour s'imposer à l'Afrique, mais pour être un partenaire, vous savez, c'est une déclaration qui est bonne, utile. Mais, dans notre zone Cedeao, il n'y a pas d'anciennes colonies espagnoles. Ce qui est une bonne chose. Parce que les réflexes des pays européens sont différents selon qu'ils ont été colonisateurs d'une zone ou d'un certain nombre de pays de la zone. Or, là, l'Espagne n'a été colonisateur d'aucun pays de la Cedea. Donc, nous discutons librement et tranquillement; et il n'y a pas de problème. C'est vraiment un partenariat. Je vous remercie". Il convient de noter qu'en marge des sommets, le Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM. Laurent Gbagbo, a reçu en audience, son homologue du Liberia, SEMME. Ellen Johnson Sirleaf. Au terme de la rencontre, elle a confié à la presse qu'il s'est agi, au cours de l'entretien, entre autres, de la prochaine réunion des pays du ''fleuve Mano'', prévue pour le 15 juillet 2009.
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