La mère du capitaine des Eléphants, Clotilde Drogba est heureuse de la performance réalisée par les joueurs ivoiriens au Burkina, où elle a suivi le match. Elle a néanmoins apprécié la rage de vaincre des Etalons.
Quand Drogba était enfant, avez-vous eu le pressentiment qu'il sera un jour un grand footballeur ?
Mon fils est né d'une famille sportive et quand je portais sa grossesse, je souhaitais avoir un garçon qui devait ressembler à un footballeur allemand. Aujourd'hui, je suis contente qu'on parle de lui partout et je crois que mon rêve a été exaucé.
Qui est ce footballeur allemand?
C'est Franck Beckenbauer.
Quand Drogba est venu au monde, on imagine que vous avez rapidement acheté un ballon en attendant qu'il grandisse.
C'est à 7 mois que Drogba a commencé à marcher. Je me rappelle qu'il était tombé de l'escalier en suivant son ballon. Mais il n'a rien eu et c'était un miracle.
C'était en France ?
C'était à Abidjan et c'est à l'âge de 5 ans qu'il est parti pour la France avec son oncle Michel Goba. Celui-ci était international et c'est grâce à lui qu'il est devenu un footballeur. Il a tout appris auprès de son oncle qui l'a soutenu.
Drogba finance-t-il Cœur d'Ivoire ?
Il le fait au nom de sa Fondation.
Votre arrivée a coïncidé avec le match Burkina # Côte d'Ivoire. On imagine que, comme les autres Ivoiriens, vous avez jubilé après votre victoire.
J'aime bien le football et j'attendais personnellement le spectacle, mais nos joueurs n'étaient pas dans le coup. C'est vrai que l'essentiel a été fait, mais je ne suis pas totalement satisfaite de la prestation des Eléphants. Ils faisaient mieux que ça auparavant et peut-être qu'ils vont produire un beau football au match retour.
Comment avez-vous trouvé les Etalons ?
Je suivais l'équipe du Burkina depuis longtemps et ce soir (Ndlr, le samedi 20 juin 2009), elle a prouvé qu'elle était à prendre au sérieux. Les Etalons m'ont séduite et il y a des jeunes qui jouent bien au football. Ils sont percutants, mais il leur manque un peu de la rigueur dans leur jeu. Les buts encaissés sont faciles et il faut être vigilant à tout moment dans un match.
Il y a des joueurs qui vous ont particulièrement impressionnée?
Je crois que tous les joueurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Le dossard 11 (il s'agit de Pitroipa) est un bon dribbleur, mais il garde trop le ballon et ne lève jamais la tête.
Quand Drogba a marqué, qu'avez- vous ressenti ?
J'ai applaudi comme d'habitude quand il marque, mais c'est une victoire collective.
Les Burkinabè veulent prendre leur revanche à Abidjan. Est-ce possible, selon vous ?
Une revanche à Abidjan ? On verra sûrement un beau match, mais avec une victoire des Eléphants. Monsieur le journaliste, les Etalons sont des petits frères et ils doivent respecter les grands. Il y a le droit d'aînesse et je souhaite que le stade soit plein comme ce que j'ai vu à Ouagadougou. J'ai aimé l'ambiance, et la mobilisation m'a impressionnée. C'est comme ça qu'il faut faire pour encourager son équipe et il faut continuer ainsi.
L'Observateur Paalga
Quand Drogba était enfant, avez-vous eu le pressentiment qu'il sera un jour un grand footballeur ?
Mon fils est né d'une famille sportive et quand je portais sa grossesse, je souhaitais avoir un garçon qui devait ressembler à un footballeur allemand. Aujourd'hui, je suis contente qu'on parle de lui partout et je crois que mon rêve a été exaucé.
Qui est ce footballeur allemand?
C'est Franck Beckenbauer.
Quand Drogba est venu au monde, on imagine que vous avez rapidement acheté un ballon en attendant qu'il grandisse.
C'est à 7 mois que Drogba a commencé à marcher. Je me rappelle qu'il était tombé de l'escalier en suivant son ballon. Mais il n'a rien eu et c'était un miracle.
C'était en France ?
C'était à Abidjan et c'est à l'âge de 5 ans qu'il est parti pour la France avec son oncle Michel Goba. Celui-ci était international et c'est grâce à lui qu'il est devenu un footballeur. Il a tout appris auprès de son oncle qui l'a soutenu.
Drogba finance-t-il Cœur d'Ivoire ?
Il le fait au nom de sa Fondation.
Votre arrivée a coïncidé avec le match Burkina # Côte d'Ivoire. On imagine que, comme les autres Ivoiriens, vous avez jubilé après votre victoire.
J'aime bien le football et j'attendais personnellement le spectacle, mais nos joueurs n'étaient pas dans le coup. C'est vrai que l'essentiel a été fait, mais je ne suis pas totalement satisfaite de la prestation des Eléphants. Ils faisaient mieux que ça auparavant et peut-être qu'ils vont produire un beau football au match retour.
Comment avez-vous trouvé les Etalons ?
Je suivais l'équipe du Burkina depuis longtemps et ce soir (Ndlr, le samedi 20 juin 2009), elle a prouvé qu'elle était à prendre au sérieux. Les Etalons m'ont séduite et il y a des jeunes qui jouent bien au football. Ils sont percutants, mais il leur manque un peu de la rigueur dans leur jeu. Les buts encaissés sont faciles et il faut être vigilant à tout moment dans un match.
Il y a des joueurs qui vous ont particulièrement impressionnée?
Je crois que tous les joueurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Le dossard 11 (il s'agit de Pitroipa) est un bon dribbleur, mais il garde trop le ballon et ne lève jamais la tête.
Quand Drogba a marqué, qu'avez- vous ressenti ?
J'ai applaudi comme d'habitude quand il marque, mais c'est une victoire collective.
Les Burkinabè veulent prendre leur revanche à Abidjan. Est-ce possible, selon vous ?
Une revanche à Abidjan ? On verra sûrement un beau match, mais avec une victoire des Eléphants. Monsieur le journaliste, les Etalons sont des petits frères et ils doivent respecter les grands. Il y a le droit d'aînesse et je souhaite que le stade soit plein comme ce que j'ai vu à Ouagadougou. J'ai aimé l'ambiance, et la mobilisation m'a impressionnée. C'est comme ça qu'il faut faire pour encourager son équipe et il faut continuer ainsi.
L'Observateur Paalga