Il est arrivé en Côte d'Ivoire en mai 2008 comme un héros en remplacement d'Ulrich Stielike. La veille, la Fif avait fait tout un mystère autour de son identité avant de revéler, dans sa salle de conférence du 3è étage, Vahid Halilhodzic. Dans son style de sergent-chef, il est arrivé à Abidjan, sous haute sécurité. Vahid Halilhodzic a tenté par la suite de mettre dans sa poche et ses joueurs et la presse sportive ivoirienne. Sans succès. Vahid Halilhodzic brandissait aussi chaque fois que l'occasion lui en était donnée une feuille vierge pour indiquer à ses joueurs qu'ils n'avaient aucun palmarès. Sa mission de contribuer à écrire les premières pages de ce palmarès n'ira finalement pas plus loin que la 3è journée des éliminatoires Can-Mondial 2010. Une offre mirobolante du 14è de la Premier League a suffi pour troubler Vahid Halilhodzic. Avec quel bilan ? « Quand j'ai pris l'équipe, à mon premier regroupement, il n'y avait que neuf joueurs. Mais lors du dernier regroupement, tous les présélectionnés étaient là. Il y a eu un grand changement dans le comportement des uns et des autres. La discipline de groupe est respectée. Il n'y a plus de retard aux séances d'entraînement, l'ambiance est bon enfant. Je suis venu avec ma philosophie que j'explique aux joueurs. J'avoue que je possède un groupe de grands talents mais collectivement, il y a du travail à accomplir. J'espère qu'avec le temps, j'aurai cette équipe de rêve. C'est un long processus qui peut durer plusieurs mois ou années. Pour l'instant, je suis satisfait à 60% », a-t-il confié.
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