L’annonce du départ de l’entraîneur des Eléphants, fait couler beaucoup d’encre. Les Ivoiriens attendent avec impatience la confirmation de ce qui pourrait être une fenêtre ouverte par Vahid Halilhodzic pour voir à quel degré ses joueurs et les Ivoiriens apprécient son travail depuis sa prise de fonction le 28 mai 2008. Si la nouvelle du départ des Eléphants se confirmait, alors Jacques Anouma aura reçu une bonne leçon de la part du Bosniaque. Jacques Anouma avait besoin d’un coach de caractère pour remplacer volontairement Stielike, l’entraîneur allemand qui avait qualifié les Eléphants à la phase finale de la CAN 2008. Mais pour des raisons de famille, le technicien allemand était contraint de se retirer des Eléphants et de confier les Eléphants à son adjoint Gérard Gili. En insistant à ce que Gili le remplace, Stielike pensait au moinzs reprendre sa place pour achever le travail abattu avec ses poulains. Toutes ses démarches de retour au sein du staff technique des Eléphants sont restées vaines. Parce que son employeur a non seulement ouvert une polémique, mais la FIF n’a plus jugé bon de confier le destin des Eléphants à l’ancien champion du monde avec l’Allemagne. Stielike avait été ridiculisé par Jacques Anouma qui avait organisé un référendum de concertation avec des journalistes et présidents de clubs. Le résultat du verdict public est tombé avec comme effets secondaires, la séparation d’avec le coach allemand malgré son bilan technique largement positif. Le choix du président de la FIF, était d’avance porté sur le franco-bosniaque. Vahid Halilhodzic semblait être, pour tous les consultants de Jacques Anouma, l’homme providentiel qu’il fallait aux Eléphants. Jacques Anouma et ses collaborateurs ne s’étaient pas trompés dans leur choix. Parce que Vahid a le profil de conduire les Eléphants aux portes du Mondial. Le successeur de Stielike a livré 13 matches sans aucune défaite. Il a mis les Eléphants sur la voie du Mondial et les Ivoiriens l’ont félicité au soir du 20 juin lorsque les Eléphants sont allés battre les Etalons à Ouaga. L’équipe ne joue pas bien et manque d’un fond de jeu, malgré la pléiade de joueurs dont Vahid a la chance de disposer. Contre toute attente, il a choisi de lâcher les Eléphants pour le club de Portsmouth, un club anglais racheté par le multimilliardaire Sulaiman Al-Faim, déjà propriétaire de Manchester City. Vahid qui négocie depuis longtemps avec l’équipe anglaise a bien là l’occasion de se faire plein de sous. Et comme il n’a aucun respect pour les Ivoiriens, il est sur le point d’abandonner son employeur. Il appartient maintenant au président de la FIF de consulter les présidents de clubs pour trouver un autre coach aux Eléphants qui seront à leur 6è entraîneur en six ans (de 2003 à 2009). Car la 4è journée des éliminatoires doublées s’annonce difficile. Sans Vahid, les Eléphants peuvent se qualifier, pourvu que Jacques Anouma fasse vite au cas où le Bosniaque part vraiment.
Hamed Konin
Hamed Konin