Le ministre de tutelle a inauguré, hier, un nouvel édifice.
Le Centre international pour le développement du droit (Cidd) s’est doté d’un nouveau siège. Un duplex d’un coût de 354 millions de francs que le Garde des sceaux, ministre de la Justice, M. Koné Mamadou, a inauguré hier matin en présence d’un parterre de personnalités au rang desquels, les anciens Premiers ministres, Charles Konan Banny et Pascal Affi N’Guessan ainsi que des présidents d’institutions judiciaires.
Présentant le nouvel édifice, le président du Cidd, M. François Komoin, docteur en droit et magistrat de profession, n’a cessé de remercier les partenaires que sont le gouvernement basque (Espagne) qui a offert la somme de 165 millions de francs, et des donateurs locaux qui ont contribué à hauteur de 124 millions. Le reliquat de 65.000.000 Fcfa provient d’un crédit bancaire. Anciennement dénommé, « Association ivoirienne pour le développement du droit » (Aidd), le Cidd, établissement supérieur, est autorisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Parlant des missions de sa structure qui a pour vocation de mettre «le droit au service de la paix et du développement», Dr. François Komoin indique : «Le Cidd envisage de contribuer au progrès économique, social et culturel de la Côte d’Ivoire et des pays de l’Afrique de l’ouest en général, au moyen de la formation de qualité, de la recherche de haut niveau et de la documentation appropriée dans tous les domaines du droit». Dans la conduite de ses activités visant «à rendre le droit plus conforme à la dignité de l’homme et lui permettre de combler ses aspirations légitimes à la vérité, à la justice, à la solidarité et à la paix», le Cidd est subdivisé en sept départements. A savoir : Droits humains et développement – Droit économique – Appui à la gouvernance – Droit de l’environnement – Sciences criminelles – Droit de la santé, - Documentation juridique. Dr. François Komoin fait savoir enfin que le Cidd qui «s’ouvre sur les pays de la sous-région en vue de conforter et de promouvoir de nouveaux axes d’intégration juridique» s’adonne aux travaux de recherche, de formation et de documentation.
Edifié par tant d’acquis, le premier responsable de la justice, le ministre Koné Mamadou, a remercié «toutes les intelligences qui ont contribué à la mise en place du Cidd». Adressant ses encouragements à l’équipe dirigeante de la structure, le ministre a, de façon toute particulière, salué le président du Cidd dont «l’engagement personnel et le savoir-faire contribuent à l’avancement du droit en Côte d’Ivoire».
L’assistance composée en grande partie de la famille judiciaire a eu à suivre avec beaucoup d’intérêt au cours de la cérémonie, la communication faite par le Pr. Aka Sohuily Félix, sur le thème : «Etat de droit, paix et développement».
Landry Kohon
Le Centre international pour le développement du droit (Cidd) s’est doté d’un nouveau siège. Un duplex d’un coût de 354 millions de francs que le Garde des sceaux, ministre de la Justice, M. Koné Mamadou, a inauguré hier matin en présence d’un parterre de personnalités au rang desquels, les anciens Premiers ministres, Charles Konan Banny et Pascal Affi N’Guessan ainsi que des présidents d’institutions judiciaires.
Présentant le nouvel édifice, le président du Cidd, M. François Komoin, docteur en droit et magistrat de profession, n’a cessé de remercier les partenaires que sont le gouvernement basque (Espagne) qui a offert la somme de 165 millions de francs, et des donateurs locaux qui ont contribué à hauteur de 124 millions. Le reliquat de 65.000.000 Fcfa provient d’un crédit bancaire. Anciennement dénommé, « Association ivoirienne pour le développement du droit » (Aidd), le Cidd, établissement supérieur, est autorisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Parlant des missions de sa structure qui a pour vocation de mettre «le droit au service de la paix et du développement», Dr. François Komoin indique : «Le Cidd envisage de contribuer au progrès économique, social et culturel de la Côte d’Ivoire et des pays de l’Afrique de l’ouest en général, au moyen de la formation de qualité, de la recherche de haut niveau et de la documentation appropriée dans tous les domaines du droit». Dans la conduite de ses activités visant «à rendre le droit plus conforme à la dignité de l’homme et lui permettre de combler ses aspirations légitimes à la vérité, à la justice, à la solidarité et à la paix», le Cidd est subdivisé en sept départements. A savoir : Droits humains et développement – Droit économique – Appui à la gouvernance – Droit de l’environnement – Sciences criminelles – Droit de la santé, - Documentation juridique. Dr. François Komoin fait savoir enfin que le Cidd qui «s’ouvre sur les pays de la sous-région en vue de conforter et de promouvoir de nouveaux axes d’intégration juridique» s’adonne aux travaux de recherche, de formation et de documentation.
Edifié par tant d’acquis, le premier responsable de la justice, le ministre Koné Mamadou, a remercié «toutes les intelligences qui ont contribué à la mise en place du Cidd». Adressant ses encouragements à l’équipe dirigeante de la structure, le ministre a, de façon toute particulière, salué le président du Cidd dont «l’engagement personnel et le savoir-faire contribuent à l’avancement du droit en Côte d’Ivoire».
L’assistance composée en grande partie de la famille judiciaire a eu à suivre avec beaucoup d’intérêt au cours de la cérémonie, la communication faite par le Pr. Aka Sohuily Félix, sur le thème : «Etat de droit, paix et développement».
Landry Kohon