Un séminaire d'information et de formation des journalistes sur le guide des médicaments génériques remboursables par la Mugef-ci s'est tenu le 2 juillet dernier au Plateau. Organisée par ladite structure, cette rencontre élargie également aux correspondants régionaux, a pour objectif global de donner les rudiments nécessaires afin de vulgariser le guide auprès des populations. Des exposés sur la question faits par les professeurs Henri Dié Kakou, Malan Anglade, le docteur Yoboué Loukou (médecins conseils) et Ouattara Bakary (Dg par intérim) ont meublé cet atelier. Les participants aux travaux ont, après quoi, posé plusieurs préoccupations surtout sur l'un des thèmes concernant la substitution. C'est-à-dire la possibilité de remplacer un médicament par un générique. Sur cette question, la réponse des experts est positive. Parce que selon ces derniers, la tendance est aujourd'hui aux médicaments génériques "Si le pharmacien substitue, c'est son rôle mais il doit informer le malade" a ajouté le professeur Malan Anglade. Quant au professeur Henri Dié Kakou, il regrette que la prescription des génériques ne soit pas encore dans les habitudes des médecins "On reste toujours sur les spécialités qu'on connaît. Le problème, ce n'est pas les malades. Les praticiens font preuve de mauvaise volonté" a-t-il dénoncé avant de relever que le taux de prescription de ces produits demeure encore à 19%. C'est d'ailleurs pour ces raisons que la direction a demandé aux journalistes de faire la promotion de ces médicaments moins chers mais efficaces que ceux dits de spécialité .Le Pca de la Mugef-ci, M. Holland N'da, a ajouté : "Ce sont des vrais médicaments. L'argent faisant défaut, il faut aller aux génériques"
DJE KM
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