ABIDJAN - Des Nigériens vivant en Côte d'Ivoire ont appelé dimanche à Abidjan à "empêcher par tous les moyens" le référendum du 4 août dans leur pays, censé permettre le maintien au pouvoir du président Mamadou Tandja, a constaté une journaliste de l'AFP.
A l'appel du Parti nigérien pour la Démocratie et le socialisme (PNDS, opposition), un millier de personnes réunies dans le quartier populaire d'Adjamé ont qualifié le président et son gouvernement "d'imposteurs".
"Leur référendum doit être empêché par tous les moyens", a déclaré Amadou Moussa, le secrétaire général du PNDS de Côte d'Ivoire. "Le colonel à la retraite Tandja Mamadou ne commet pas moins d'impairs au déroulement d'une vie constitutionnelle normale qu'un militaire en activité qui prend le pouvoir (...) et suspend la Constitution".
Estimés à 700.000, les Nigériens de Côte d'Ivoire constituent la troisième plus importante communauté étrangère dans le pays.
Le référendum au Niger, élaboré par Mamadou Tandja, lui permettrait de rester au pouvoir jusqu'en 2012, alors que selon la Constitution son quinquennat expire en décembre.
Après prolongation de son mandat, il pourrait se représenter autant qu'il veut, alors que l'actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président.
A l'appel du Parti nigérien pour la Démocratie et le socialisme (PNDS, opposition), un millier de personnes réunies dans le quartier populaire d'Adjamé ont qualifié le président et son gouvernement "d'imposteurs".
"Leur référendum doit être empêché par tous les moyens", a déclaré Amadou Moussa, le secrétaire général du PNDS de Côte d'Ivoire. "Le colonel à la retraite Tandja Mamadou ne commet pas moins d'impairs au déroulement d'une vie constitutionnelle normale qu'un militaire en activité qui prend le pouvoir (...) et suspend la Constitution".
Estimés à 700.000, les Nigériens de Côte d'Ivoire constituent la troisième plus importante communauté étrangère dans le pays.
Le référendum au Niger, élaboré par Mamadou Tandja, lui permettrait de rester au pouvoir jusqu'en 2012, alors que selon la Constitution son quinquennat expire en décembre.
Après prolongation de son mandat, il pourrait se représenter autant qu'il veut, alors que l'actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président.