Face à ses 12 challengers –dont six avaient appelé au boycott- Denis Sassou Nguesso était assuré de sa réélection pour un second mandat de sept ans à la tête de l’Etat congolais.
C’est donc le plus naturellement qu’hier mercredi 15 juillet, le ministre de l’Administration du territoire, Gaston N’Gampo, qui est chargé de la publication des résultats de l’élection du dimanche 12 juillet, l’a déclaré largement vainqueur avec 78,61 % des voix. Le moins que l’on puisse dire, c’est que DNS a foudroyé ses rivaux, notamment son ancien ministre des Finances, Mathias Dzon donné comme son concurrent le plus sérieux. Ce dernier n’obtient 2,3 % des voixloin derrière le chef de l’Etat, après Joseph Kignoumbi Kia Mboungou de l’Upads de l’ancien Président Pascal Lissouba (7 ,46 %). En vertu de l’article 59 de la Constitution congolaise, Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a remporté ce scrutin «à haut risque» et dont l’enjeu principal, après l’appel au boycott de l’opposition significative et radicale, restait le taux de participation. Là aussi, le Rassemblement pour la majorité présidentielle (Rmp), le bloc de partis qui ont soutenu Sassou Nguesso, se frotte les mains avec un taux de participation de 66,42 %.
L’opposition tablait, elle, sur une faible participation qui tournerait autour de 20-30 %. Estimant que les conditions de l’organisation du vote n’étaient pas «transparentes», elle a, assez maladroitement appelé au boycot - la veille de l’élection- et cela, après avoir mené campagne du 26 juin au 10 juillet. Ses partisans, désarçonnés, ne savaient donc plus à quelle consigne obéir. Résultat : partout où nous sommes passés dimanche dernier à Brazza, dans les quartiers chauds et populaires comme Poto-poto, Makélélékélé, Talengai, et dans les quartiers chic comme Plateau, de « quinze ans », Maya-Maya, les électeurs sont allés voter, certes pas massivement, mais ils sont tout de même allés accomplir leur devoir de citoyen. Le boycott, dès lors, ne pouvait pas être une …réussite. Ajoutée à cette stratégie incohérente de l’opposition congolaise, la hantise de la guerre qui a traumatisé l’ensemble de la société. Jeunes, vieux, pauvres et moins pauvres, cadres tous aspirent, désormais à la paix définitive après des années de lutte fratricide( 1993 et 1997). Dans presque tous les bureaux de vote, les électeurs y allaient de la même antienne : «Nous voulons la paix. Sassou nous a ramené la paix et nous ne voulons plus retourner à la guerre». Presque une chanson intelligemment enseignée aux Congolais. La quasi-totalité des observateurs –toutes origines et toutes structures confondues- ont, le plus honnêtement, admis que le «scrutin s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes».
Yao Noel
C’est donc le plus naturellement qu’hier mercredi 15 juillet, le ministre de l’Administration du territoire, Gaston N’Gampo, qui est chargé de la publication des résultats de l’élection du dimanche 12 juillet, l’a déclaré largement vainqueur avec 78,61 % des voix. Le moins que l’on puisse dire, c’est que DNS a foudroyé ses rivaux, notamment son ancien ministre des Finances, Mathias Dzon donné comme son concurrent le plus sérieux. Ce dernier n’obtient 2,3 % des voixloin derrière le chef de l’Etat, après Joseph Kignoumbi Kia Mboungou de l’Upads de l’ancien Président Pascal Lissouba (7 ,46 %). En vertu de l’article 59 de la Constitution congolaise, Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a remporté ce scrutin «à haut risque» et dont l’enjeu principal, après l’appel au boycott de l’opposition significative et radicale, restait le taux de participation. Là aussi, le Rassemblement pour la majorité présidentielle (Rmp), le bloc de partis qui ont soutenu Sassou Nguesso, se frotte les mains avec un taux de participation de 66,42 %.
L’opposition tablait, elle, sur une faible participation qui tournerait autour de 20-30 %. Estimant que les conditions de l’organisation du vote n’étaient pas «transparentes», elle a, assez maladroitement appelé au boycot - la veille de l’élection- et cela, après avoir mené campagne du 26 juin au 10 juillet. Ses partisans, désarçonnés, ne savaient donc plus à quelle consigne obéir. Résultat : partout où nous sommes passés dimanche dernier à Brazza, dans les quartiers chauds et populaires comme Poto-poto, Makélélékélé, Talengai, et dans les quartiers chic comme Plateau, de « quinze ans », Maya-Maya, les électeurs sont allés voter, certes pas massivement, mais ils sont tout de même allés accomplir leur devoir de citoyen. Le boycott, dès lors, ne pouvait pas être une …réussite. Ajoutée à cette stratégie incohérente de l’opposition congolaise, la hantise de la guerre qui a traumatisé l’ensemble de la société. Jeunes, vieux, pauvres et moins pauvres, cadres tous aspirent, désormais à la paix définitive après des années de lutte fratricide( 1993 et 1997). Dans presque tous les bureaux de vote, les électeurs y allaient de la même antienne : «Nous voulons la paix. Sassou nous a ramené la paix et nous ne voulons plus retourner à la guerre». Presque une chanson intelligemment enseignée aux Congolais. La quasi-totalité des observateurs –toutes origines et toutes structures confondues- ont, le plus honnêtement, admis que le «scrutin s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes».
Yao Noel