Préparation du 20ème rapport du SG de l`ONU sur la Côte d`Ivoire : Choi consulte Soro et ADO

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, YJ Choi, a rencontré, hier, le Premier ministre, Guillaume Soro. Au centre des échanges, la réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d'Ivoire qui se tiendra le 23 juillet et la préparation du 20e rapport que le secrétaire général devra présenter. «Il était important de constater les réalisations sur le terrain», a noté M. Choi au terme de l’audience. Selon lui, il a été relevé les aspects positifs et négatifs du processus de sortie de crise. Au titre des aspects positifs, le diplomate onusien a cité la restauration de la paix et de la stabilité sur l'ensemble du territoire national, la reprise des activités commerciales au Sud, au Nord et à l'Ouest du pays et l'identification et l'enrôlement qui a atteint le seuil de 6 millions de personnes déjà identifiées. Quant aux aspects négatifs, le représentant spécial a déploré le retard du processus électoral, l'attente d'un chronogramme, l'affaiblissement de la dynamique. Il a également relevé le report de la mise en application des prévisions de Ouaga 4 notamment le transfert des charges, l'unicité de caisse de l'Etat et le redéploiement de l'administration dans la partie Nord. «Nous avons discuté des voies et moyens pour consolider les acquis et comment relever les défis», a souligné Choi. Interrogé sur la déclaration des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) demandant la démission du Premier ministre, le représentant spécial a salué la culture de compromis qui caractérise le peuple ivoirien et s'est dit confiant quant à sa capacité de trouver une solution pour sortir de cette crise. Mardi, Choi, a rencontré le président du Rassemblement des républicains, (Rdr), Alassane Dramane Ouattara, pour discuter également des derniers développements du processus électoral. «Le but de ces rencontres est de faire le point. Si nous constatons qu'il y a eu des avancées historiques avec l'identification et l'enrôlement, il y a quand même des défis qui nous attendent», a-t-il relevé. Il a rappelé qu'il s'agissait surtout de relever ces défis afin de pouvoir organiser l'élection présidentielle à la date prévue du 29 novembre.

D.S.