C’est un Chef de l’Etat, «fier» du groupe Magic System qui l’a reçu, très décontracté, dans le Salon des ambassadeurs du Palais présidentiel du Plateau, plus d’une heure durant. Surtout qu’avec ces disques d’or et de platine (voir encadré), le groupe se positionne comme le 4e dans le cœur des mélomanes en France, après Sardou et Halliday, entre autres grosses stars.
Alternant discours officiel, anecdotes, allant même jusqu’à chanter certains tubes des «Magiciens d’Anoumabo», le Président leur a fait faire une visite guidée des salles emblématiques et de ses bureaux. Oui, en effet, «ces ambassadeurs de la Côte d’Ivoire qui gagne et qui sont le reflet de la Côte d’Ivoire multiethnique, avec tous ses brassages», n’ont pu laisser Laurent Gbagbo indifférent. A juste titre, il dira à ses hôtes, accompagnés de la chefferie traditionnelle d’Anou-mabo qui les a vu émerger, il y a un peu plus d’une décennie, au sujet des thèmes par eux abordés dans les chansons qui fondent leur succès à l’international: «Vous êtes des sociologues qui dépeignez la société ivoirienne en profondeur». Mieux, le Président, prenant à témoin le Pr Pierre Kipré, historien de renom et ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire en France, confie qu’il prendra des mesures afin que «des professeurs traduisent et compulsent vos chansons en livre que vous allez signer, car c’est le fruit de votre créativité».
Au-delà, le Chef de l’Etat s’est félicité de «l’ancrage géographique» des artistes à Anoumabo, et qui lui rendent, à l’envi, leur reconnaissance. Aussi, Laurent Gbagbo a-t-il félicité le groupe pour l’initiative d’organiser annuellement le «Festival des musiques urbaines d’Anoumabo» (Femua) et répondu par l’affirmative à sa requête, de rendre une visite à la communauté villageoise d’Anoumabo, sous peu. Village urbain qu’il connaît, du reste, pour y avoir séjourné, de temps à autre, alors qu’il était lycéen.
A’Salfo, lead vocal du groupe fer de lance du zouglou, au nom de ses compères Manadja, Tino et Goudé, a traduit au «Président de tous les Ivoiriens» leur détermination à glaner toujours et davantage de lauriers aux fins de contribuer plus que jamais à entretenir «l’image positive de la Côte d’Ivoire». Avant de donner rendez-vous dans deux ans, à travers le Président, comme ils l’ont fait en 2007, pour d’autres disques d’or, de platine et d’autres lauriers.
Remi Coulibaly
Alternant discours officiel, anecdotes, allant même jusqu’à chanter certains tubes des «Magiciens d’Anoumabo», le Président leur a fait faire une visite guidée des salles emblématiques et de ses bureaux. Oui, en effet, «ces ambassadeurs de la Côte d’Ivoire qui gagne et qui sont le reflet de la Côte d’Ivoire multiethnique, avec tous ses brassages», n’ont pu laisser Laurent Gbagbo indifférent. A juste titre, il dira à ses hôtes, accompagnés de la chefferie traditionnelle d’Anou-mabo qui les a vu émerger, il y a un peu plus d’une décennie, au sujet des thèmes par eux abordés dans les chansons qui fondent leur succès à l’international: «Vous êtes des sociologues qui dépeignez la société ivoirienne en profondeur». Mieux, le Président, prenant à témoin le Pr Pierre Kipré, historien de renom et ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire en France, confie qu’il prendra des mesures afin que «des professeurs traduisent et compulsent vos chansons en livre que vous allez signer, car c’est le fruit de votre créativité».
Au-delà, le Chef de l’Etat s’est félicité de «l’ancrage géographique» des artistes à Anoumabo, et qui lui rendent, à l’envi, leur reconnaissance. Aussi, Laurent Gbagbo a-t-il félicité le groupe pour l’initiative d’organiser annuellement le «Festival des musiques urbaines d’Anoumabo» (Femua) et répondu par l’affirmative à sa requête, de rendre une visite à la communauté villageoise d’Anoumabo, sous peu. Village urbain qu’il connaît, du reste, pour y avoir séjourné, de temps à autre, alors qu’il était lycéen.
A’Salfo, lead vocal du groupe fer de lance du zouglou, au nom de ses compères Manadja, Tino et Goudé, a traduit au «Président de tous les Ivoiriens» leur détermination à glaner toujours et davantage de lauriers aux fins de contribuer plus que jamais à entretenir «l’image positive de la Côte d’Ivoire». Avant de donner rendez-vous dans deux ans, à travers le Président, comme ils l’ont fait en 2007, pour d’autres disques d’or, de platine et d’autres lauriers.
Remi Coulibaly