Le Premier ministre a réaffirmé samedi son engagement à offrir des élections crédibles aux Ivoiriens.
Guillaume Kigbafori Soro ne veut pas de «surenchère» autour du processus électoral en Côte d`Ivoire. Samedi, face à l`ensemble des acteurs impliqués dans la préparation du rendez-vous des urnes, le Premier ministre ivoirien a invité «les uns et les autres» à éviter «des attitudes, des propos, des éléments de surenchère inutiles». La France annonçait récemment qu`elle pèsera de tout son poids au sein du Conseil de sécurité pour que les «responsabilités soient établies» et les «conséquences tirées» en cas de non tenue des élections le 29 novembre. Le chef du gouvernement qui se veut rassurant, annonce que son équipe jouera la transparence. «Je crois entendre quelque part qu`il est dit qu`on situera les responsabilités (...) Je suis d`accord qu`on situe les responsabilités. Parce que trop souvent, les responsabilités sont tellement éparses qu`on a des difficultés à voir qui veut bloquer. Je crois que l`objectif des gens maintenant, même de l`opinion, c`est de savoir qui ne veut pas aller aux élections. (…) Je suis d`accord qu`on situe les responsabilités», a-t-il insisté. Invitant tous ses partenaires dans le processus à faire «en sorte qu`aucune responsabilité ne vienne du côté, ni des structures nationales, ni de la structure privée, ni de la Cei (Commission électorale indépendante), ni du gouvernement». Guillaume Soro explique qu`il a pu noter au cours de toutes ses missions à l`extérieur du pays, le scepticisme qui pèse sur la capacité des Ivoiriens à aller aux urnes le 29 novembre. «Loin de nous décourager, cela nous a donné plutôt des motifs de tenir justement nos engagements. C`est pourquoi je voudrais vous inviter tous à faire mentir tous les pronostics déjà défavorables», exhorte-t-il. Non sans rappeler à ces «sceptiques» qu`ils ont très souvent eu tort de douter de son pays. «(…) Les gens ne sont pas toujours honnêtes pour reconnaître ce qui a été fait. Je me souviens que certains avaient juré que jamais les audiences foraines ne se feraient. On l`a fait. Certains avaient juré que jamais on ne réussirait à enrôler les citoyens Ivoiriens. Cela s`est fait. Certains avaient juré que la fin de l`enrôlement serait le début d`un conflit meurtrier en Côte d`Ivoire. Ça n`a pas eu lieu», a énuméré le patron de la primature qui ne cesse de multiplier les actions pour faire aboutir le processus. Ses récentes missions ont ainsi permis de «trouver les moyens pour les mettre à la disposition de toutes les structures chargées de l`organisation des élections». Il appartient maintenant à celles-ci de jouer leur partition. «Je demande au président de la Cei et à toutes les autres structures de prendre toutes les dispositions pour que les élections se tiennent le 29 novembre. Maintenant, s`il se trouve que certains ne veulent pas aller aux élections, les responsabilités seront situées. S`il le faut, mon directeur de cabinet adressera un courrier aux structures. Maintenant, si on doit nous ramener à des débats inutiles, on situera les responsabilités», tranche-t-il. Sur ses différentes positions, Soro affirme être sur la même longueur d`onde que le chef de l`Etat qu`il a eu vendredi «au téléphone». «Nous avons encore redit qu`il fallait que la date du 29 novembre soit tenue (…) Nous avons promis aux uns et aux autres d`aller aux élections, il faut qu`on y aille maintenant», a-t-il ajouté.
Les structures impliquées dans le processus électoral (Cei, Ins, Cnsi, Oni, Sagem) et leurs experts étaient venus présenter au chef du gouvernement le schéma global du traitement des données, le fichier fusion devant servir de base pour le croisement des données issues de l`enrôlement. Des présentations suivies d`une expérimentation sur des cas réels. «Le test fait devant le Premier ministre a été excellent. Nous pensons que si le cap est maintenu, nous sommes partis pour avoir une liste électorale fiable», a confié le président de la Cei, Mambé Beugré à la fin de la séance. Il a invité les Ivoiriens à positiver soutenant que sa joie serait de leur offrir «le 29 novembre des élections dans un contexte apaisé».
Djama Stanislas
Guillaume Kigbafori Soro ne veut pas de «surenchère» autour du processus électoral en Côte d`Ivoire. Samedi, face à l`ensemble des acteurs impliqués dans la préparation du rendez-vous des urnes, le Premier ministre ivoirien a invité «les uns et les autres» à éviter «des attitudes, des propos, des éléments de surenchère inutiles». La France annonçait récemment qu`elle pèsera de tout son poids au sein du Conseil de sécurité pour que les «responsabilités soient établies» et les «conséquences tirées» en cas de non tenue des élections le 29 novembre. Le chef du gouvernement qui se veut rassurant, annonce que son équipe jouera la transparence. «Je crois entendre quelque part qu`il est dit qu`on situera les responsabilités (...) Je suis d`accord qu`on situe les responsabilités. Parce que trop souvent, les responsabilités sont tellement éparses qu`on a des difficultés à voir qui veut bloquer. Je crois que l`objectif des gens maintenant, même de l`opinion, c`est de savoir qui ne veut pas aller aux élections. (…) Je suis d`accord qu`on situe les responsabilités», a-t-il insisté. Invitant tous ses partenaires dans le processus à faire «en sorte qu`aucune responsabilité ne vienne du côté, ni des structures nationales, ni de la structure privée, ni de la Cei (Commission électorale indépendante), ni du gouvernement». Guillaume Soro explique qu`il a pu noter au cours de toutes ses missions à l`extérieur du pays, le scepticisme qui pèse sur la capacité des Ivoiriens à aller aux urnes le 29 novembre. «Loin de nous décourager, cela nous a donné plutôt des motifs de tenir justement nos engagements. C`est pourquoi je voudrais vous inviter tous à faire mentir tous les pronostics déjà défavorables», exhorte-t-il. Non sans rappeler à ces «sceptiques» qu`ils ont très souvent eu tort de douter de son pays. «(…) Les gens ne sont pas toujours honnêtes pour reconnaître ce qui a été fait. Je me souviens que certains avaient juré que jamais les audiences foraines ne se feraient. On l`a fait. Certains avaient juré que jamais on ne réussirait à enrôler les citoyens Ivoiriens. Cela s`est fait. Certains avaient juré que la fin de l`enrôlement serait le début d`un conflit meurtrier en Côte d`Ivoire. Ça n`a pas eu lieu», a énuméré le patron de la primature qui ne cesse de multiplier les actions pour faire aboutir le processus. Ses récentes missions ont ainsi permis de «trouver les moyens pour les mettre à la disposition de toutes les structures chargées de l`organisation des élections». Il appartient maintenant à celles-ci de jouer leur partition. «Je demande au président de la Cei et à toutes les autres structures de prendre toutes les dispositions pour que les élections se tiennent le 29 novembre. Maintenant, s`il se trouve que certains ne veulent pas aller aux élections, les responsabilités seront situées. S`il le faut, mon directeur de cabinet adressera un courrier aux structures. Maintenant, si on doit nous ramener à des débats inutiles, on situera les responsabilités», tranche-t-il. Sur ses différentes positions, Soro affirme être sur la même longueur d`onde que le chef de l`Etat qu`il a eu vendredi «au téléphone». «Nous avons encore redit qu`il fallait que la date du 29 novembre soit tenue (…) Nous avons promis aux uns et aux autres d`aller aux élections, il faut qu`on y aille maintenant», a-t-il ajouté.
Les structures impliquées dans le processus électoral (Cei, Ins, Cnsi, Oni, Sagem) et leurs experts étaient venus présenter au chef du gouvernement le schéma global du traitement des données, le fichier fusion devant servir de base pour le croisement des données issues de l`enrôlement. Des présentations suivies d`une expérimentation sur des cas réels. «Le test fait devant le Premier ministre a été excellent. Nous pensons que si le cap est maintenu, nous sommes partis pour avoir une liste électorale fiable», a confié le président de la Cei, Mambé Beugré à la fin de la séance. Il a invité les Ivoiriens à positiver soutenant que sa joie serait de leur offrir «le 29 novembre des élections dans un contexte apaisé».
Djama Stanislas