Le Professeur Saliou Touré, président de la Société mathématique Côte d'Ivoire (Smci), dirige désormais l'Union mathématique africaine (Uma). Il a été élu hier, à Yamoussoukro, lors des assises du Congrès panafricain des mathématiciens. Il remplace à ce poste le Pr. Abderrahman Boukricha, de la Tunisie qui a dirigé cette institution durant cinq (5) années. Dans son discours liminaire, le Pr. Saliou Touré a déclaré mettre son mandat, sous les auspices du renouveau. " Je place mon mandat sous le signe du renouveau et de la redynamisation de l'Union mathématique africaine ", a t-il déclaré. Le nouveau président a remercié le Président Laurent Gbagbo pour sa reconnaissance et surtout, pour son appui sans cesse renouvelé, qu'il a eu à apporter à la Société mathématique Côte d'Ivoire (Smci). Au nom donc du président sortant et en son nom personnel, il a adressé ses remerciements aux autorités politiques et administratives de la Côte d'Ivoire et en particulier, à celles de Yamoussoukro. Les responsables de l'enseignement des mathématiques de la France ont été eux aussi remerciés pour leurs contributions au développement de cette science en Côte d'Ivoire. Le pr. Saliou Touré a exprimé sa fierté de voir enfin le Congrès panafricain des mathématiciens (Copam), se tenir en terre ivoirienne. "C'est une fierté et un insigne honneur que le congrès soit organisé ici à Yamoussoukro ", a-t-il indiqué. 22 pays venant des cinq continents soient plus de deux cents (200) personnes ont pris part à ce congrès du renouveau et de redynamisation. Pour le président sortant, le Tunisien Abderrahman Boukricha, il faut tout faire pour mettre un terme à la fuite des cerveaux africains en créant les conditions pour leur maintien dans leurs pays d'origine, afin de faire bénéficier aux plus jeunes, leurs expériences qui s'expieront en gain du savoir. Pour le maire de la commune de Yamoussoukro, feu le Président Félix Houphouët- Boïgny a été le précurseur de la matière scientifique en Côte d'Ivoire. Le fameux slogan : "L'avenir appartient à la science et la technologie", illustre assez bien le contenu du message. La ville de Yamoussoukro est donc par excellence, la cité du savoir et en particulier des sciences. C'est d'ailleurs pour cette raison, a-t-il poursuivi, qu'il y a dans cette ville, des institutions scientifiques pour pérenniser le savoir et les dires de feu Félix Houphouët-Boigny. Le Congrès se poursuit avec des plénières ponctuées de conférences, jusqu'au 8 août prochain.
Jean-Baptiste Essis
Envoyé spécial
Jean-Baptiste Essis
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