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Politique Publié le lundi 17 août 2009 | Nord-Sud

Rencontre FN - Chefs de communautés - Bouaké : Les populations réclament Soro

«Nous voulons voir le Premier ministre pour communier avec lui. Depuis qu'il est à Abidjan, il est désormais difficile de le voir parmi nous. Nous comprenons qu'il a de nombreuses tâches. Mais, allez lui dire de venir nous voir de temps en temps pour qu'on puisse parler comme on le faisait avant». Cet appel, Diomandé Ben, «doyen» des chefs de communautés de Bouaké, l'a lancé vendredi au conseiller du secrétaire général des Forces nouvelles, Sékongo Félicien, venu leur donner des informations sur le processus de sortie de crise. L'émissaire de Guillaume Soro a rassuré ses hôtes sur sa disposition à transmettre fidèlement leur message à son patron. Pour lui, si M. Soro est tenu éloigné de Bouaké, «cela ne relève pas d'un oubli des populations qui l'on toujours soutenu. Mais, c'est pour mieux préparer les missions que ces mêmes populations ont confiées aux Forces nouvelles à Abidjan. A savoir, sortir notre pays définitivement et durablement de la crise par des élections». C'est d'ailleurs pour cette raison, a-t-il rappelé, que le rôle a été confié aux conseillers comme lui, d'échanger de temps en temps avec les populations. Le conseiller chargé des associations, syndicats, Ong et communautés ethniques et religieuses, a demandé à ses interlocuteurs de ne pas écouter «ceux qui ne veulent pas aller aux élections». Selon lui, le Premier ministre tient à rassurer les Ivoiriens qu' «il réussira vaille que vaille la mission qui est de conduire aux élections». «Nous entendons beaucoup de choses se dire. Mais nous ne disons rien. Aucun militaire n'a trahi Guillaume Soro et les Forces nouvelles aussi n'ont trahi personne. Si les Forces nouvelles n'ont pas trahi les accords, elles n'ont trahi personne. Ces personnes pensent qu'en racontant ces choses, elles créeront une situation de non retour», a alerté Zagadou. Il a rassuré qu'aucune reprise des hostilités n'est possible dans le pays. Car, aucun militaire aussi bien au Nord comme au Sud n'est prêt à faire la guerre. Les FN, par sa voix, ont mis en garde Tiburce Koffi qui estimait récemment que le 29 novembre est une porte ouverte à la guerre. « Tiburce Koffi ne sait pas ce que c'est que la guerre. Il faut que le terme guerre disparaisse carrément de notre vocabulaire», a recommandé le conseiller de Soro. Il s'est prononcé sur la désignation de Paul Yao N'dré à la tête du Conseil constitutionnel. «Il ne faut pas qu'on fasse de jugement d'intention. Restons vigilant et observons. S'il y a des éléments qui vont compromettre le processus, le Secrétaire général des Forces nouvelles et Premier ministre vous le dira. Les Forces nouvelles vont demeurer objectives du début jusqu'à la fin. Si Soro échoue personne ne réussira», a-t-il conclu.

Allah Kouamé
Correspondant régional
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