Mabri Toikeusse et Siki Blon Blaise ont donné chacun leur version du différend qui les oppose devant les chefs traditionnels à Man.
Les chefs traditionnels Dan de l`Ouest poursuivent leur mission visant la réconciliation du président de l`Union pour la démocratie et la paix (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, et son ex-conseiller, Siki Blon Blaise. Samedi, ils étaient face au patron du parti arc-en-ciel qui a rejeté toutes les accusations portées contre sa personne par Blon, pour qui il dit avoir beaucoup de considération et de respect. Selon lui, le président du conseil général de Man lui reproche d`avoir refusé de retirer sa candidature pour soutenir celle de Laurent Gbagbo. Mabri a indiqué lors de ce huit-clos avec les chefs être ouvert au dialogue et prêt à accepter le retour de Blon Blaise, pour qu`ensemble ils poursuivent le combat. «Ma mission c`est aussi d`œuvrer pour l`union, la cohésion et l`entente au sain du parti», a-t-il confié à la presse. A Kabakouma où après ses échanges avec le groupe de médiation, Mabri est allé répondre à l`invitation des parents de Guéi, le chef de terre Singô Momi, pendant la libation a indiqué que le successeur de Guéi «n`a rien volé à Kabakouma et Kabakouma ne lui reproche rien». «Nous lui renouvelons notre confiance», a-t-il ajouté. En retour, le président du parti arc-en-ciel dit n`avoir rien à se reprocher et être fier de cette confiance renouvelée. C`était en présence du deuxième fils du père-fondateur du parti, Francis Guei et de plusieurs membres de la direction de l`Udpci. Dans la soirée de 18 h à 23 h 30, c`était au tour du président du conseil général de Man de s`expliquer devant les chefs traditionnels conduits par le doyen Jacquet Florent. Cette fois, les échanges qui se sont déroulés en langue Dan étaient ouverts au public à la demande de Blon Blaise. Et en présence des partisans de Mabri avec à leur tête le maire Flindé Albert. Occasion pour le « bulldozer » de Man de revenir sur tous les griefs qu`il porte contre le président de l`Udpci et le premier secrétaire générale-adjoint, Flindé Albert. Il a indiqué qu`il est disposé à aller à la réconciliation «à condition que» son jeune frère Mabri «dissolve le nouveau bureau politique mis en place par la direction du parti pour réinstaller l`ancien bureau et qu`il fasse revenir tout ceux qu`il a chassé». Pour lui, c`est ce que Mabri doit faire «s`il veut une réconciliation réelle». Les chefs traditionnels qui sont intervenus ont invité Blon Blaise au pardon. Dely Jack, le chef de province de Danané, lui a demandé «de ne pas écouter son entourage, d`éviter la division qui n`apporte rien». «C`est dans l`unité et la fraternité qu`on avance. Apporte ton soutien à la candidature de ton jeune frère. Sa victoire ne fera que rehausser l`image de notre peuple», a-t-il ajouté. Le doyen Jacquet Florent et les chefs traditionnels ont dit avoir pris actes des préalables de Blon et ont mis un comité de médiation sur pied. Cet organe composé de trois chefs choisis dans chacun des départements que compte la région des 18 Montagnes (Man, Danané, Zouan-hounien, Biancouma, Kouibly) va se charger de fixer une date pour un face à face Blon-Mabri afin que le problème qui les divise soit définitivement résolu. En attendant, les chefs demandent à Mabri et Blon de mettre fin à toutes les sorties publiques qui leur servent d`occasions pour s`envoyer des piques.
Dely Florent, Correspondant régional
Les chefs traditionnels Dan de l`Ouest poursuivent leur mission visant la réconciliation du président de l`Union pour la démocratie et la paix (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, et son ex-conseiller, Siki Blon Blaise. Samedi, ils étaient face au patron du parti arc-en-ciel qui a rejeté toutes les accusations portées contre sa personne par Blon, pour qui il dit avoir beaucoup de considération et de respect. Selon lui, le président du conseil général de Man lui reproche d`avoir refusé de retirer sa candidature pour soutenir celle de Laurent Gbagbo. Mabri a indiqué lors de ce huit-clos avec les chefs être ouvert au dialogue et prêt à accepter le retour de Blon Blaise, pour qu`ensemble ils poursuivent le combat. «Ma mission c`est aussi d`œuvrer pour l`union, la cohésion et l`entente au sain du parti», a-t-il confié à la presse. A Kabakouma où après ses échanges avec le groupe de médiation, Mabri est allé répondre à l`invitation des parents de Guéi, le chef de terre Singô Momi, pendant la libation a indiqué que le successeur de Guéi «n`a rien volé à Kabakouma et Kabakouma ne lui reproche rien». «Nous lui renouvelons notre confiance», a-t-il ajouté. En retour, le président du parti arc-en-ciel dit n`avoir rien à se reprocher et être fier de cette confiance renouvelée. C`était en présence du deuxième fils du père-fondateur du parti, Francis Guei et de plusieurs membres de la direction de l`Udpci. Dans la soirée de 18 h à 23 h 30, c`était au tour du président du conseil général de Man de s`expliquer devant les chefs traditionnels conduits par le doyen Jacquet Florent. Cette fois, les échanges qui se sont déroulés en langue Dan étaient ouverts au public à la demande de Blon Blaise. Et en présence des partisans de Mabri avec à leur tête le maire Flindé Albert. Occasion pour le « bulldozer » de Man de revenir sur tous les griefs qu`il porte contre le président de l`Udpci et le premier secrétaire générale-adjoint, Flindé Albert. Il a indiqué qu`il est disposé à aller à la réconciliation «à condition que» son jeune frère Mabri «dissolve le nouveau bureau politique mis en place par la direction du parti pour réinstaller l`ancien bureau et qu`il fasse revenir tout ceux qu`il a chassé». Pour lui, c`est ce que Mabri doit faire «s`il veut une réconciliation réelle». Les chefs traditionnels qui sont intervenus ont invité Blon Blaise au pardon. Dely Jack, le chef de province de Danané, lui a demandé «de ne pas écouter son entourage, d`éviter la division qui n`apporte rien». «C`est dans l`unité et la fraternité qu`on avance. Apporte ton soutien à la candidature de ton jeune frère. Sa victoire ne fera que rehausser l`image de notre peuple», a-t-il ajouté. Le doyen Jacquet Florent et les chefs traditionnels ont dit avoir pris actes des préalables de Blon et ont mis un comité de médiation sur pied. Cet organe composé de trois chefs choisis dans chacun des départements que compte la région des 18 Montagnes (Man, Danané, Zouan-hounien, Biancouma, Kouibly) va se charger de fixer une date pour un face à face Blon-Mabri afin que le problème qui les divise soit définitivement résolu. En attendant, les chefs demandent à Mabri et Blon de mettre fin à toutes les sorties publiques qui leur servent d`occasions pour s`envoyer des piques.
Dely Florent, Correspondant régional