La saison de volleyball 2008-2009 a pris fin avec les finales de la coupe nationale à Aboisso.
Issouf, président de la Fédération ivoirienne de volley-ball, dresse le bilan de la première saison de son mandat, et réitère sa volonté de faire de sa discipline, l’une des meilleures de la sous-région.
Pourquoi avez-vous décidé de jouer les finales de la coupe nationale à Aboisso ?
Ce choix s’explique par notre volonté de jouer traditionnellement les finales de la coupe nationale hors d’Abidjan. Les deux dernières années, c’était principalement à Bouaflé. Cette année, la ville de Bouaflé ne se prêtait pas à ces finales, c’est pourquoi, nous avons décidé d’aller à Aboisso qui abrite une ligue régionale. C’est un souci de dynamiser cette ligue afin d’amener les populations du Sanwi à s’intéresser davantage au volley-ball.
La finale entre le CO Dabou et la SOA a été arrêtée et reportée pour des raisons d’éclairage. Avez-vous choisi une date et un lieu pour rejouer le match ?
La rencontre entre les deux équipes est programmée pour le vendredi 4 septembre au stade Champroux de Marcory.
Que peut-on retenir de cette première saison sous votre mandat ?
Je pense que pour ce qui concerne les activités sportives, nous sommes en train de réaliser le programme d’activités qu’on avait présenté aux clubs en début de saison.
Comment jugez-vous le niveau des clubs qui ont animé le championnat cette saison ?
Je pense que le niveau des équipes qui ont pris part au championnat cette saison est assez bon. Au niveau des hommes, l’équipe championne, la Société omnisport de l’armée (SOA), a plané sur tout le championnat. Chez les dames, on a connu cette rivalité entre l’Asec et le Stella. Ces deux équipes ont produit du beau spectacle toute la saison. De façon globale, le niveau est assez bon. Mais, certaines équipes sont au-dessus des autres. Cela dit, il y a encore du travail à faire. Les équipes du bas du tableau doivent travailler à relever leur niveau.
Les finales auraient dû se jouer dans un espace plus grand comme le Forum du campus. Pourquoi êtes-vous restés au Champroux ?
L’année dernière, les finales se sont déroulées au Forum du campus. Elles tenaient sur une seule journée. Cette année, nous avons adopté la formule des play-offs où il faut au moins deux matchs pour déterminer le champion de Côte d’Ivoire. Pour ma part, je pense que le stade Champroux est l’espace le plus connu des équipes et des athlètes.
Cette année, vous avez innové avec les play-offs, quelles seront les innovations pour l’année prochaine ?
On vient tout juste de finir. C’est peut-être un peu trop tôt pour en parler. Mais une chose est sûre, notre ambition l’année prochaine est de passer à un système de deux ligues au niveau de notre championnat. Cette année chez les hommes, on avait neuf équipes et huit, chez les dames. L’année prochaine, on espère que le nombre va s’accroître. Le championnat sera ouvert l’année prochaine à toutes les équipes. Au terme de la saison 2010, grâce au classement qui sera effectué, on retiendra un certain nombre d’équipes. Actuellement, on pense à huit qui pourront prendre part à ce qu’on appellera la ligue première au niveau du volley-ball. Les autres équipes vont former la seconde ligue. On aura des équipes d’Abidjan et également celles de l’intérieur du pays. C’est vers ce système qu’on tend dans les deux années à venir. Mais dès l’année prochaine nous allons essayer de délocaliser au maximum les compétitions des play-offs.
Cela ne va-t-il pas poser un problème de déplacement aux clubs qui ont d’énormes difficultés ?
Pendant l’intersaison, on prendra le temps de l’expliquer et de convaincre les clubs. Nous avons intérêt à être proche des populations pour intéresser d’éventuels sponsors qui nous permettront d’avoir plus de ressources pour aider les clubs. C’est cet argumentaire que nous allons développer devant les clubs. Je suis sûr que les équipes seront sensibles à cela. On n’a pas le choix.
Un mot sur la prestation du Stella et du Plaisir volley-ball lors de la récente coupe des clubs champions de la zone 3, à Ouagadougou ?
En tout cas, je suis revenu de Ouagadougou très satisfait de la prestation des deux équipes ivoiriennes engagées dans cette compétition. Je pense qu’au vu de leur parcours, elles avaient la possibilité de revenir avec les trophées. Nous avons intérêt à travailler davantage pour être les premiers dans la sous-région. Comme je l’ai dit dès le départ, mon objectif majeur pendant ce mandat c’est de faire de nos clubs et nos équipes nationales les leaders de la sous-région. Pour atteindre cet objectif, il nous faut travailler beaucoup.
Réalisé par Zana Coulibaly
Issouf, président de la Fédération ivoirienne de volley-ball, dresse le bilan de la première saison de son mandat, et réitère sa volonté de faire de sa discipline, l’une des meilleures de la sous-région.
Pourquoi avez-vous décidé de jouer les finales de la coupe nationale à Aboisso ?
Ce choix s’explique par notre volonté de jouer traditionnellement les finales de la coupe nationale hors d’Abidjan. Les deux dernières années, c’était principalement à Bouaflé. Cette année, la ville de Bouaflé ne se prêtait pas à ces finales, c’est pourquoi, nous avons décidé d’aller à Aboisso qui abrite une ligue régionale. C’est un souci de dynamiser cette ligue afin d’amener les populations du Sanwi à s’intéresser davantage au volley-ball.
La finale entre le CO Dabou et la SOA a été arrêtée et reportée pour des raisons d’éclairage. Avez-vous choisi une date et un lieu pour rejouer le match ?
La rencontre entre les deux équipes est programmée pour le vendredi 4 septembre au stade Champroux de Marcory.
Que peut-on retenir de cette première saison sous votre mandat ?
Je pense que pour ce qui concerne les activités sportives, nous sommes en train de réaliser le programme d’activités qu’on avait présenté aux clubs en début de saison.
Comment jugez-vous le niveau des clubs qui ont animé le championnat cette saison ?
Je pense que le niveau des équipes qui ont pris part au championnat cette saison est assez bon. Au niveau des hommes, l’équipe championne, la Société omnisport de l’armée (SOA), a plané sur tout le championnat. Chez les dames, on a connu cette rivalité entre l’Asec et le Stella. Ces deux équipes ont produit du beau spectacle toute la saison. De façon globale, le niveau est assez bon. Mais, certaines équipes sont au-dessus des autres. Cela dit, il y a encore du travail à faire. Les équipes du bas du tableau doivent travailler à relever leur niveau.
Les finales auraient dû se jouer dans un espace plus grand comme le Forum du campus. Pourquoi êtes-vous restés au Champroux ?
L’année dernière, les finales se sont déroulées au Forum du campus. Elles tenaient sur une seule journée. Cette année, nous avons adopté la formule des play-offs où il faut au moins deux matchs pour déterminer le champion de Côte d’Ivoire. Pour ma part, je pense que le stade Champroux est l’espace le plus connu des équipes et des athlètes.
Cette année, vous avez innové avec les play-offs, quelles seront les innovations pour l’année prochaine ?
On vient tout juste de finir. C’est peut-être un peu trop tôt pour en parler. Mais une chose est sûre, notre ambition l’année prochaine est de passer à un système de deux ligues au niveau de notre championnat. Cette année chez les hommes, on avait neuf équipes et huit, chez les dames. L’année prochaine, on espère que le nombre va s’accroître. Le championnat sera ouvert l’année prochaine à toutes les équipes. Au terme de la saison 2010, grâce au classement qui sera effectué, on retiendra un certain nombre d’équipes. Actuellement, on pense à huit qui pourront prendre part à ce qu’on appellera la ligue première au niveau du volley-ball. Les autres équipes vont former la seconde ligue. On aura des équipes d’Abidjan et également celles de l’intérieur du pays. C’est vers ce système qu’on tend dans les deux années à venir. Mais dès l’année prochaine nous allons essayer de délocaliser au maximum les compétitions des play-offs.
Cela ne va-t-il pas poser un problème de déplacement aux clubs qui ont d’énormes difficultés ?
Pendant l’intersaison, on prendra le temps de l’expliquer et de convaincre les clubs. Nous avons intérêt à être proche des populations pour intéresser d’éventuels sponsors qui nous permettront d’avoir plus de ressources pour aider les clubs. C’est cet argumentaire que nous allons développer devant les clubs. Je suis sûr que les équipes seront sensibles à cela. On n’a pas le choix.
Un mot sur la prestation du Stella et du Plaisir volley-ball lors de la récente coupe des clubs champions de la zone 3, à Ouagadougou ?
En tout cas, je suis revenu de Ouagadougou très satisfait de la prestation des deux équipes ivoiriennes engagées dans cette compétition. Je pense qu’au vu de leur parcours, elles avaient la possibilité de revenir avec les trophées. Nous avons intérêt à travailler davantage pour être les premiers dans la sous-région. Comme je l’ai dit dès le départ, mon objectif majeur pendant ce mandat c’est de faire de nos clubs et nos équipes nationales les leaders de la sous-région. Pour atteindre cet objectif, il nous faut travailler beaucoup.
Réalisé par Zana Coulibaly
