La sélection nationale de Côte d`Ivoire joue gros cet après-midi face à celle du Burkina Faso. Un succès des protégés du président de la Fif, Jacques Bernard Anouma, leur permettra de faire un bond, un très grand bond, vers le Mondial Afrique du Sud 2010 via la Can. Et partant, la 2e qualification d`affilée pour les Eléphants à la plus prestigieuse des compétitions sportives qu`est la Coupe du Monde. Ce sera une grande première dans l`histoire du football en Eburnie. Fort de ce challenge très excitant, chacune des entités -l`instance fédérale, l`encadrement technique, les joueurs et les supporters- qui rentrent en ligne de compte, ont l`obligation de jouer à fond leur rôle. Anouma devrait veiller, méticuleusement, sur les tâches qu`il a confiées à chacun de ses régentés. Pour éviter le chaos, la cacophonie et surtout pour ne pas revivre les tristes événements du 29 mars dernier. La Fifa, par l`entremise de ses experts dépêchés à Abidjan pour la circonstance, aura les yeux grands ouverts avant, pendant et après le match. Le sélectionneur de l`équipe nationale de Côte d`Ivoire, Vahid Halilhodzic a lui également, un rôle prépondérant à jouer. C`est, en effet, à lui que revient le choix des joueurs. C`est à lui que revient l`option tactique susceptible de faire mordre la poussière aux Etalons qui ne sont pas venus à Abidjan en victimes expiatoires. Lui qui connaît les forces et faiblesses de ses joueurs doit aligner ceux à même de faire vibrer toute la Côte d`Ivoire au terme du match. Vahid ne doit, en aucun cas, tomber dans un optimisme béât et regarder de haut Paulo Eduardo et son commando qui aspirent toujours au Mondial. Quant aux joueurs qui seront alignés, ils doivent se transcender, se battre pour s`offrir les Etalons. Que dire du public, le 12e homme ? Dans la discipline et dans la dignité, les supporters ivoiriens doivent, sans rémission, donner de la voix, du début à la fin de la partie, pour pousser les Eléphants à la victoire. Ils doivent résolument être présents aux côtés de Didier Drogba et ses camarades jusqu`au coup de sifflet final. A chacun sa partition, donc !
Eugène Djabia
Eugène Djabia