Petanque - Dr Lakiss Mohamed (vice-president Fisb) : “Je ne voudrais pas être décoré à titre posthume”

C’est un Dr Lakiss Mohamed visiblement heureux qu'on a vu à l'occasion de la cérémonie de récompenses relatives au Championnat d'Afrique de pétanque Zone III qui s'est déroulé du 16 au 20 septembre dernier à Aboisso. Avec fierté et satisfaction, il arborait sa médaille d'or sur sa poitrine. Comblé par cette démarche, Dr Lakiss n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à l'endroit de l'instance fédérale. " Ce dimanche est doublement un grand jour pour moi puisqu'on célèbre également la fête du Ramadan, a-t-il dit le visage reluisant. Je tiens donc à remercier de tout mon cœur toute la Fédération ivoirienne de sports boules avec à sa tête le président Simon Bah. Je lui suis infiniment reconnaissant pour cette marque de distinction ". C'est peu dire que Dr Lakiss mérite vraiment d’être honoré par ses pairs. Car en plus de son métier de médecin, c'est le sport qui a occupé et qui continue d'occuper le clair de sa vie. C'est, en effet, depuis l'année 1989 qui a déclaré son amour au sport en dirigeant le staff médical de l'Asec section basket-ball. Il est encore plus loin en étant, pendant très longtemps, le Secrétaire général de l'association des supporters libanais vivant en Côte d'Ivoire. Cet Ivoirien qui a vu le jour à Adzopé a fait tout son cursus scolaire et universitaire en Eburnie a été également, en 1992, membre fondateur du Laser Football Club qui a goûté, en son temps aux délices de la première division. En 1993, c'est lui, principalement, qui a sauvé une kyrielle de blessés des 5 mille supporters à Koumassi à l'occasion du match Kotoko-Asec. C'est au vu de tout ce parcours de véritable féru de sports (football, basket-ball, pétanque…) qu'il estime que l'Etat de Côte d'Ivoire devrait l'honorer maintenant, après plus de 20 ans passé dans le domaine sportif. "Il serait intéressant que je sois distingué par l'Etat ivoirien pendant que je suis en vie, a-t-il suggéré. Il ne serait pas opportun de l'être quand je passerai de vie à trépas, c'est-à-dire à titre posthume". Il le mérite bien, ce bénévole et inconditionnel du sport.

E. Djabia