Arrivé sur la pointe des pieds à l'Africa en début de saison en provenance de Bingerville, l'attaquant aiglon, Kouyaté Idrissa, récolte les fruits de plusieurs mois de sueurs et d'efforts. Au point de devenir un pion important du dispositif de son coach Gianni Bortoletto. Demain face au Stella, pour le compte de la 22è journée de la Ligue 1, il entend encore faire parler la poudre.
De l'ombre à la lumière. Tel pourrait résumer la saison du buteur retrouvé de l'Africa Sports, Kouyaté Idrissa. Recruté par la formation Vert et rouge en début de saison à la faveur d'un test jugé positif au complexe sportif de la Sotra, l'ancien attaquant de l'Es Bingerville s'attendait à tout sauf à une entame d'exercice 2009 catastrophique. Flash back. Février 2009. Coupe Houphouët-Boigny, Africa-Jcat (0-0). Pour sa première apparition sous le maillot de l'Africa, un attaquant au physique de rugbyman, quelque peu nonchalant et inconnu des fichiers, énerve les Membres associés mobilisés (Mam). Tétanisé par l'enjeu ? Probable. Toujours est-il que le cheval de Gba Bernadin, qui assurait l'intérim en attendant le retour d'Italie de Toto Nobile, manquait visiblement de repères sur la belle pelouse synthétique du Parcs des sports de Treichville. Entré en jeu, dix minutes avant, il est (très vite) remplacé… Pas besoin de lui faire un dessin pour qu'il sache qu'il a été médiocre pour ses grands débuts à l'Africa Sports. Et c'est les larmes aux yeux qu'il quitte la pelouse. Un souvenir qui continue d'habiter le gamin de Bingerville. Mais au lieu de se morfondre, l'attaquant ferraille. Il se remet en cause et bosse dur. Trop dur au point de faire craquer son genou. Kouyaté Idrissa est contraint de tout arrêter durant trois longs mois. Les Membres associés l'oublient. Dans son coin, il piaffe d'impatience de montrer réellement ce qu'il vaut. Rétabli, le joueur se montre humble et se met à la tâche. Il écoute beaucoup Gianni Bortoletto qui veut s'appuyer sur son bon jeu de tête. Désormais, Kouyaté Idrissa est en tête de tous les combats de son équipe. Généreux dans l'effort, il se démultiplie et soulage considérablement ses coéquipiers. Son duo avec Blagnon Goué fait mal. Encore un peu maladroit, il gâche certaines occasions. Kouyaté Idrissa ne se décourage pas cependant. A force d'exercices, l'efficacité revient. Et depuis deux mois, il est inarrêtable. Il enchaîne buts sur buts. « Je totalise huit buts après 21 journées de L1 », annonce-t-il fièrement. Mais il n'a pas oublié ses malheurs. « En début de saison, je me suis blessé au genou et je suis resté sur le flanc durant trois mois. C'était dur. J'avais le moral dans les chaussettes. Mais mes coéquipiers m'ont soutenu et je suis revenu pour les matches retour… ». Sa force ? « Je suis adroit devant les buts », précise-t-il. Demain après-midi pour le compte de la 22è journée de la Ligue 1 face au Stella-Club, Kouyaté Idrissa sera encore attendu. « Rien n'est perdu. On ne sait jamais ce que dieu nous réserve. A notre niveau, nous nous contenterons de gagner nos cinq derniers matches. Si l'Africa ne peut pas conserver son titre, il ne faudrait pas perdre la deuxième place car le plus important est de disputer la Ligue des champions la saison prochaine », souligne-t-il.
Guy-Florentin Yaméogo
De l'ombre à la lumière. Tel pourrait résumer la saison du buteur retrouvé de l'Africa Sports, Kouyaté Idrissa. Recruté par la formation Vert et rouge en début de saison à la faveur d'un test jugé positif au complexe sportif de la Sotra, l'ancien attaquant de l'Es Bingerville s'attendait à tout sauf à une entame d'exercice 2009 catastrophique. Flash back. Février 2009. Coupe Houphouët-Boigny, Africa-Jcat (0-0). Pour sa première apparition sous le maillot de l'Africa, un attaquant au physique de rugbyman, quelque peu nonchalant et inconnu des fichiers, énerve les Membres associés mobilisés (Mam). Tétanisé par l'enjeu ? Probable. Toujours est-il que le cheval de Gba Bernadin, qui assurait l'intérim en attendant le retour d'Italie de Toto Nobile, manquait visiblement de repères sur la belle pelouse synthétique du Parcs des sports de Treichville. Entré en jeu, dix minutes avant, il est (très vite) remplacé… Pas besoin de lui faire un dessin pour qu'il sache qu'il a été médiocre pour ses grands débuts à l'Africa Sports. Et c'est les larmes aux yeux qu'il quitte la pelouse. Un souvenir qui continue d'habiter le gamin de Bingerville. Mais au lieu de se morfondre, l'attaquant ferraille. Il se remet en cause et bosse dur. Trop dur au point de faire craquer son genou. Kouyaté Idrissa est contraint de tout arrêter durant trois longs mois. Les Membres associés l'oublient. Dans son coin, il piaffe d'impatience de montrer réellement ce qu'il vaut. Rétabli, le joueur se montre humble et se met à la tâche. Il écoute beaucoup Gianni Bortoletto qui veut s'appuyer sur son bon jeu de tête. Désormais, Kouyaté Idrissa est en tête de tous les combats de son équipe. Généreux dans l'effort, il se démultiplie et soulage considérablement ses coéquipiers. Son duo avec Blagnon Goué fait mal. Encore un peu maladroit, il gâche certaines occasions. Kouyaté Idrissa ne se décourage pas cependant. A force d'exercices, l'efficacité revient. Et depuis deux mois, il est inarrêtable. Il enchaîne buts sur buts. « Je totalise huit buts après 21 journées de L1 », annonce-t-il fièrement. Mais il n'a pas oublié ses malheurs. « En début de saison, je me suis blessé au genou et je suis resté sur le flanc durant trois mois. C'était dur. J'avais le moral dans les chaussettes. Mais mes coéquipiers m'ont soutenu et je suis revenu pour les matches retour… ». Sa force ? « Je suis adroit devant les buts », précise-t-il. Demain après-midi pour le compte de la 22è journée de la Ligue 1 face au Stella-Club, Kouyaté Idrissa sera encore attendu. « Rien n'est perdu. On ne sait jamais ce que dieu nous réserve. A notre niveau, nous nous contenterons de gagner nos cinq derniers matches. Si l'Africa ne peut pas conserver son titre, il ne faudrait pas perdre la deuxième place car le plus important est de disputer la Ligue des champions la saison prochaine », souligne-t-il.
Guy-Florentin Yaméogo
