Après des moments difficiles, notamment à Tottenham, Didier Zokora est venu se refaire une santé sous le soleil de Séville. Hier soir, il a participé activement à la victoire de sa nouvelle escouade contre le Real Madrid (2-1). Autant dire que Zoko est sur un petit nuage. Interview.
Comment vous analysez le match d’hier ?
Bah, un match aussi énorme ça ne s’analyse pas… Ça se savoure. Séville est une équipe qui est en pleine confiance. En championnat, on joue et on gagne, en Ligue des Champions, c’est pareil… On est vraiment bien en ce moment ! Contre Madrid, c’était un test, nous voulions savoir quelles étaient nos vraies forces, et la réponse a été positive. Pour l’instant, c’est notre match référence : battre la plus grande équipe du monde et d’Espagne, c’est encourageant. Quand vous regardez toutes les individualités qu’ils ont, ça fait peur. Kaka, Benzema et compagnie, c’est du très haut niveau ! Le mental, ça a été la clé du match, on voulait prouver qu’individuellement, nous étions aussi forts que toutes les stars du Real Madrid.
C’est une victoire qui peut vous servir pour la suite du championnat ?
C’est une victoire importante, qui va nous permettre d’être confiants pour la suite de la saison.
Vous étiez très chaud hier. C’est peut-être la première fois de votre carrière que vous haranguez le public. Qu’est-ce qui vous a pris ?
Quand tu joues contre le Real, Valence ou le Barça, tu veux profiter de l’instant. C’est plaisant de voir le public derrière toi. Hier, j’avais envie de communier avec eux, il restait encore du temps et je voulais vraiment qu’ils nous supportent jusqu’à la fin, parce qu’avec le Real Madrid, on ne sait jamais vous savez… Moi, depuis que je suis à Séville, j’ai envie de prouver que je suis un bon joueur, j’ai envie de m’adapter et franchement le public a montré qu’il aimait Séville hier. Ils ont été géniaux ! Ça m’a rappelé des ambiances de White Heart Lane, quand on jouait face à Arsenal ou Chelsea. C’est bien que le public soit là, on en a besoin et puis c’est beau aussi…
Hier, vous aviez l’air particulièrement heureux sur le terrain. Est-ce qu’on peut dire que vous êtes dans le meilleur moment de votre carrière ?
Pour moi, l’Espagne, c’est un championnat qui me convient très bien. On y pratique un jeu que j’aime beaucoup parce que c’est très technique, donc oui, c’est vrai, ici je me sens vraiment très bien. Je n’oublie pas l’Angleterre qui a été une étape très importante pour moi, mais le FC Séville, c’est le présent et pour l’instant, ça se passe vraiment très bien. Je suis très content d’être ici.
Quels sont les objectifs de Séville cette saison ?
Contre le Real Madrid, on a fait un très, très grand match, donc c’est assez rassurant pour la suite. Séville a du potentiel pour titiller le Barça et le Real, mais on ne va pas se contenter d’être derrière eux au classement. Franchement, maintenant on ne peut plus se voiler la face. Tous les joueurs de Séville veulent aller le plus haut possible. Le président aussi veut des résultats et il a placé beaucoup d’espoirs en nous, donc on va tenter d’arriver le plus loin possible en Liga et en Champion’s League. On ne s’est pas fixé de limites donc ça prouve qu’on a de l’ambition.
Vous avez bien chicoté Guti hier. Qu’est-ce que vous lui avez dit pour qu’il soit aussi en colère ?
Il faut rester lucide dans les grands matchs mais là je me suis un peu laissé aller. J’ai été impulsif, je lui ai un peu mal parlé, mais j’ai rien dit de méchant : je voulais juste l’intimider ! (rires) Guti c’est un super-joueur, très dangereux, donc… S’énerver dans ce type de matchs, ça arrive, c’est dur de se contrôler tout le temps, et puis j’avais aussi une petite revanche personnelle à prendre contre le Real. Il y a six mois, j’ai failli signer chez eux et finalement ça ne s’est pas fait. Je voulais leur donner des regrets et leur montrer qu’ils s’étaient trompés.
Quel est le joueur qui t’a le plus impressionné depuis ton arrivée à Séville ?
Jesus Navas. C’est un joueur élémentaire du club, techniquement il est très fort, il court vite et il ouvre beaucoup d’espaces. Bref, c’est vraiment un très grand joueur !
Javier Prieto Santos
sofoot.com
Comment vous analysez le match d’hier ?
Bah, un match aussi énorme ça ne s’analyse pas… Ça se savoure. Séville est une équipe qui est en pleine confiance. En championnat, on joue et on gagne, en Ligue des Champions, c’est pareil… On est vraiment bien en ce moment ! Contre Madrid, c’était un test, nous voulions savoir quelles étaient nos vraies forces, et la réponse a été positive. Pour l’instant, c’est notre match référence : battre la plus grande équipe du monde et d’Espagne, c’est encourageant. Quand vous regardez toutes les individualités qu’ils ont, ça fait peur. Kaka, Benzema et compagnie, c’est du très haut niveau ! Le mental, ça a été la clé du match, on voulait prouver qu’individuellement, nous étions aussi forts que toutes les stars du Real Madrid.
C’est une victoire qui peut vous servir pour la suite du championnat ?
C’est une victoire importante, qui va nous permettre d’être confiants pour la suite de la saison.
Vous étiez très chaud hier. C’est peut-être la première fois de votre carrière que vous haranguez le public. Qu’est-ce qui vous a pris ?
Quand tu joues contre le Real, Valence ou le Barça, tu veux profiter de l’instant. C’est plaisant de voir le public derrière toi. Hier, j’avais envie de communier avec eux, il restait encore du temps et je voulais vraiment qu’ils nous supportent jusqu’à la fin, parce qu’avec le Real Madrid, on ne sait jamais vous savez… Moi, depuis que je suis à Séville, j’ai envie de prouver que je suis un bon joueur, j’ai envie de m’adapter et franchement le public a montré qu’il aimait Séville hier. Ils ont été géniaux ! Ça m’a rappelé des ambiances de White Heart Lane, quand on jouait face à Arsenal ou Chelsea. C’est bien que le public soit là, on en a besoin et puis c’est beau aussi…
Hier, vous aviez l’air particulièrement heureux sur le terrain. Est-ce qu’on peut dire que vous êtes dans le meilleur moment de votre carrière ?
Pour moi, l’Espagne, c’est un championnat qui me convient très bien. On y pratique un jeu que j’aime beaucoup parce que c’est très technique, donc oui, c’est vrai, ici je me sens vraiment très bien. Je n’oublie pas l’Angleterre qui a été une étape très importante pour moi, mais le FC Séville, c’est le présent et pour l’instant, ça se passe vraiment très bien. Je suis très content d’être ici.
Quels sont les objectifs de Séville cette saison ?
Contre le Real Madrid, on a fait un très, très grand match, donc c’est assez rassurant pour la suite. Séville a du potentiel pour titiller le Barça et le Real, mais on ne va pas se contenter d’être derrière eux au classement. Franchement, maintenant on ne peut plus se voiler la face. Tous les joueurs de Séville veulent aller le plus haut possible. Le président aussi veut des résultats et il a placé beaucoup d’espoirs en nous, donc on va tenter d’arriver le plus loin possible en Liga et en Champion’s League. On ne s’est pas fixé de limites donc ça prouve qu’on a de l’ambition.
Vous avez bien chicoté Guti hier. Qu’est-ce que vous lui avez dit pour qu’il soit aussi en colère ?
Il faut rester lucide dans les grands matchs mais là je me suis un peu laissé aller. J’ai été impulsif, je lui ai un peu mal parlé, mais j’ai rien dit de méchant : je voulais juste l’intimider ! (rires) Guti c’est un super-joueur, très dangereux, donc… S’énerver dans ce type de matchs, ça arrive, c’est dur de se contrôler tout le temps, et puis j’avais aussi une petite revanche personnelle à prendre contre le Real. Il y a six mois, j’ai failli signer chez eux et finalement ça ne s’est pas fait. Je voulais leur donner des regrets et leur montrer qu’ils s’étaient trompés.
Quel est le joueur qui t’a le plus impressionné depuis ton arrivée à Séville ?
Jesus Navas. C’est un joueur élémentaire du club, techniquement il est très fort, il court vite et il ouvre beaucoup d’espaces. Bref, c’est vraiment un très grand joueur !
Javier Prieto Santos
sofoot.com