Spécialiste de jeux d'échec, l'Ivoirien Guy Serges Mosso, dans cet entretien, évoque sa politique de développement et fait un come-back sur la participation de l'un de ses poulains au dernier Championnat d'Afrique.
Où en est-on avec les jeux d'échec en Côte d'Ivoire ?
Parce que la Fédération ne fonctionne pas, l'Association des professionnels des jeux d'échec (Apejec) que je dirige a décidé de promouvoir et de vulgariser le jeu d'échec en Côte d'Ivoire. La Fédération ivoirienne de jeux d'échec est non fonctionnelle depuis près de 8 ans. Parce que le président Lucien Kapo n'a pas pu constituer un Bureau fonctionnel.
Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?
Les raisons sont multiples. Après son élection, son Comité directeur avait pratiquement démissionné. Etant seul, le président ne pouvait pas œuvrer tout seul au développement de la discipline. Il y a aussi le fait que les clubs qui étaient affiliés à la Fédération n'étaient pas légalement constitués. Ils n'avaient pas le minimum pour faire la promotion. L'un dans l'autre, on s'est retrouvé dans une structure léthargique et non fonctionnelle.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Nous avons voulu aller dans le sens de la logique en aidant d'abord les clubs à s'implanter véritablement en étant légalement constitués. Et ensuite les assister à encadrer leurs membres. Parce que sans des athlètes bien formés, il nous serait difficile de promouvoir la discipline comme nous le souhaitons. Parce que c'est au sein du club que les joueurs atteignent leur niveau de compétition. Si les clubs n'ont pas les outils modernes tels que les livres, les logiciels, des bases de données…, il sera évidemment difficile de promouvoir les jeux d'échec en Côte d'Ivoire. Il nous faut des encadreurs compétents. C'est ce que nous nous attelons à faire en organisant des sessions de formations pour les encadreurs. Il nous faut donc des encadreurs qualifiés. Aujourd'hui, il y a 10 clubs légalement constitués. Au niveau du ministère, nous avons mis sur pied un comité ad' oc en vue de constituer de nouveaux textes. Ils sont pratiquement près, nous n'attendons que leur relecture en plénière. Suivra ensuite l'Assemblée générale élective. Elle dépendra du président sortant.
Récemment, l'un de vos joueurs était à Tripoli en Libye pour participer à une compétition internationale. Il avait même remporté un trophée. Pouvez-vous nous dire, vous son encadreur, de quelle compétition il s'était agi et le trophée qu'il a remporté ?
C'était le championnat d'Afrique. Mais comme toutes compétitions aux jeux d'échec, il y a d'autres types de tournoi. C'est-à-dire des tournois semi-rapides et des tournois blitz. C'est à ces compétitions-là que le joueur, De Gondo, a participé. A l'issue du Championnat d'Afrique à proprement parlé, il a été classé 29e sur 34 participants. C'est à l'issue du tournoi semi-rapide qui avait pour cadence 20 mn chrono et 10 s comme incrément qu'il a remporté le trophée. Le Championnat d'Afrique lui-même a été remporté par un Egyptien.
Vos perspectives ?
C'est surtout de vulgariser le jeu d'échec en milieu scolaire parce que les jeux d'échec développent des aptitudes intellectuelles. Ils permettent aux enfants d'avoir certaines vertus telles que le respect d'autrui, la maîtrise de soi…L'Apejec prévoit par ailleurs, une vaste vulgarisation du jeu à travers le District d'Abidjan. Il y a des mairies qui ont déjà répondu favorablement à notre requête.
Entretien réalisé par
Eugène Djabia
Où en est-on avec les jeux d'échec en Côte d'Ivoire ?
Parce que la Fédération ne fonctionne pas, l'Association des professionnels des jeux d'échec (Apejec) que je dirige a décidé de promouvoir et de vulgariser le jeu d'échec en Côte d'Ivoire. La Fédération ivoirienne de jeux d'échec est non fonctionnelle depuis près de 8 ans. Parce que le président Lucien Kapo n'a pas pu constituer un Bureau fonctionnel.
Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?
Les raisons sont multiples. Après son élection, son Comité directeur avait pratiquement démissionné. Etant seul, le président ne pouvait pas œuvrer tout seul au développement de la discipline. Il y a aussi le fait que les clubs qui étaient affiliés à la Fédération n'étaient pas légalement constitués. Ils n'avaient pas le minimum pour faire la promotion. L'un dans l'autre, on s'est retrouvé dans une structure léthargique et non fonctionnelle.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Nous avons voulu aller dans le sens de la logique en aidant d'abord les clubs à s'implanter véritablement en étant légalement constitués. Et ensuite les assister à encadrer leurs membres. Parce que sans des athlètes bien formés, il nous serait difficile de promouvoir la discipline comme nous le souhaitons. Parce que c'est au sein du club que les joueurs atteignent leur niveau de compétition. Si les clubs n'ont pas les outils modernes tels que les livres, les logiciels, des bases de données…, il sera évidemment difficile de promouvoir les jeux d'échec en Côte d'Ivoire. Il nous faut des encadreurs compétents. C'est ce que nous nous attelons à faire en organisant des sessions de formations pour les encadreurs. Il nous faut donc des encadreurs qualifiés. Aujourd'hui, il y a 10 clubs légalement constitués. Au niveau du ministère, nous avons mis sur pied un comité ad' oc en vue de constituer de nouveaux textes. Ils sont pratiquement près, nous n'attendons que leur relecture en plénière. Suivra ensuite l'Assemblée générale élective. Elle dépendra du président sortant.
Récemment, l'un de vos joueurs était à Tripoli en Libye pour participer à une compétition internationale. Il avait même remporté un trophée. Pouvez-vous nous dire, vous son encadreur, de quelle compétition il s'était agi et le trophée qu'il a remporté ?
C'était le championnat d'Afrique. Mais comme toutes compétitions aux jeux d'échec, il y a d'autres types de tournoi. C'est-à-dire des tournois semi-rapides et des tournois blitz. C'est à ces compétitions-là que le joueur, De Gondo, a participé. A l'issue du Championnat d'Afrique à proprement parlé, il a été classé 29e sur 34 participants. C'est à l'issue du tournoi semi-rapide qui avait pour cadence 20 mn chrono et 10 s comme incrément qu'il a remporté le trophée. Le Championnat d'Afrique lui-même a été remporté par un Egyptien.
Vos perspectives ?
C'est surtout de vulgariser le jeu d'échec en milieu scolaire parce que les jeux d'échec développent des aptitudes intellectuelles. Ils permettent aux enfants d'avoir certaines vertus telles que le respect d'autrui, la maîtrise de soi…L'Apejec prévoit par ailleurs, une vaste vulgarisation du jeu à travers le District d'Abidjan. Il y a des mairies qui ont déjà répondu favorablement à notre requête.
Entretien réalisé par
Eugène Djabia