Des spécialistes des arts plastiques réfléchissent à la question de la conservation des œuvres.
Comment conserver les œuvres laissées par Yacouba Touré, Alexandre, Issa Kouyaté, Gérard Santoni ? Tous disparus. Cette question était hier, au centre des préoccupations à la Rotonde des arts contemporains, à la Fondation Nour Al Hayat, au Plateau. Au cours d'une table ronde qui a réuni les professionnels des arts, des parents et amis des disparus et des invités. Les échanges ont débuté avec des témoignages sur la vie des disparus. Le professeur Yacouba Konaté qui dirigeait les débats a situé l'objet de cet hommage. Il s'agit de rappeler les contributions de ces artistes à l'histoire de l'art en Côte d'Ivoire et ouvrir le débat sur la question de la conservation des collections privées. Parce que pour Yacouba Konaté, sans la contribution des familles, il sera difficile de trouver une solution durable aux problèmes de la conservation et de la promotion des œuvres laissées par les artistes disparus. Certes l'histoire ne conserve pas tout le passé, mais certains oublis ou ratures s'avèrent des fautes. Prenant la parole, Mme Issa Kouyaté a émis des inquiétudes quant aux différentes œuvres de son époux que des gens ont pris et elle n'arrive plus à retrouver. Elle s'est également inquiétée de la conservation des œuvres de celui-ci. Une question qui n'a pas été du tout facile à résoudre. Vu la rareté des centres de conservation. Toutefois, quelques pistes ont été trouvées. Notamment, créer des partenariats avec des structures pour la conservation telle que la Fondation Donwahi. L'école des beaux arts et le musée national ont été également pistés pour la conservation. Mais la table a demandé que les familles recensent les œuvres pour éviter la perte de certaines. Elle a également souhaité qu'elles se confient aux muséologues afin de leur donner des orientations dans le cadre de l'organisation des œuvres. Il s'agit aussi de les répertorier et de les dater. A ce niveau, l'aide de l'Etat et des municipalités est souhaitée. La sensibilisation des familles a été arrêtée.
Renaud Djatchi
Comment conserver les œuvres laissées par Yacouba Touré, Alexandre, Issa Kouyaté, Gérard Santoni ? Tous disparus. Cette question était hier, au centre des préoccupations à la Rotonde des arts contemporains, à la Fondation Nour Al Hayat, au Plateau. Au cours d'une table ronde qui a réuni les professionnels des arts, des parents et amis des disparus et des invités. Les échanges ont débuté avec des témoignages sur la vie des disparus. Le professeur Yacouba Konaté qui dirigeait les débats a situé l'objet de cet hommage. Il s'agit de rappeler les contributions de ces artistes à l'histoire de l'art en Côte d'Ivoire et ouvrir le débat sur la question de la conservation des collections privées. Parce que pour Yacouba Konaté, sans la contribution des familles, il sera difficile de trouver une solution durable aux problèmes de la conservation et de la promotion des œuvres laissées par les artistes disparus. Certes l'histoire ne conserve pas tout le passé, mais certains oublis ou ratures s'avèrent des fautes. Prenant la parole, Mme Issa Kouyaté a émis des inquiétudes quant aux différentes œuvres de son époux que des gens ont pris et elle n'arrive plus à retrouver. Elle s'est également inquiétée de la conservation des œuvres de celui-ci. Une question qui n'a pas été du tout facile à résoudre. Vu la rareté des centres de conservation. Toutefois, quelques pistes ont été trouvées. Notamment, créer des partenariats avec des structures pour la conservation telle que la Fondation Donwahi. L'école des beaux arts et le musée national ont été également pistés pour la conservation. Mais la table a demandé que les familles recensent les œuvres pour éviter la perte de certaines. Elle a également souhaité qu'elles se confient aux muséologues afin de leur donner des orientations dans le cadre de l'organisation des œuvres. Il s'agit aussi de les répertorier et de les dater. A ce niveau, l'aide de l'Etat et des municipalités est souhaitée. La sensibilisation des familles a été arrêtée.
Renaud Djatchi