L’ancien défenseur central de l’Asec Mimosas s’est finalement imposé à Istres (Ligue 2, France). Longtemps blessé, il est revenu à la lumière depuis plus d’une saison.
L’ex-talentueux défenseur de l’Asec, Doumbia Mamadou, n’a jamais mis les pieds dans un centre de formation contrairement à de nombreux jeunes de sa génération. Il était plus préoccupé par ses études. Après l’obtention du Bac D, il choisit définitivement le football. Très rapidement, il est repéré par les recruteurs de l’Asec, où il va s’engager. Et c’est sous le maillot des Mimos, qu’il se révèle au grand public. Il met les Actionnaires sous ses pieds. Et puis, c’est le départ pour l’Hexagone, où il signe à Istres (National) en France. Doumbia Mamadou ne laisse pas indifférent Henri Michel, l’ancien sélectionneur des Eléphants. Qui le convoque en octobre 2005 pour l’historique Soudan-Côte d’Ivoire en éliminatoires du Mondial 2006. Depuis, plus rien. Dans cet entretien, l’ancien Mimos nous parle de sa carrière professionnelle.
Quel regard portez-vous sur votre carrière depuis que vous avez quitté l’Asec ?
Je crois que quelque chose m’est resté à travers la gorge depuis mon départ de l’Asec. J’étais prédestiné à faire quelque chose de bien de ma carrière, à atteindre le haut niveau. Je ne suis pas mécontent de ce que j’ai fait. Je me dis que si j’avais eu moins de blessures, les choses auraient été plus faciles. Mais je ne suis pas mécontent. Là, je retrouve la Ligue 2 cette année. Je ne vais cracher dans la soupe. Je suis content d’être là et je sais pas que j’ai des choses à prouver encore.
Quelles sont les blessures que vous avez contractées depuis votre arrivée dans l’Hexagone ?
J’ai eu un souci au dos, c’est ce qui m’a écarté du terrain et je ne pouvais pas disputer une saison pleine. C’est vrai que je revenais, je jouais des matches après j’étais blessé à nouveau. Je me suis même fracturé une vertèbre.
Avez-vous réglé votre problème de dos ?
Oui, parce que j’ai retrouvé la plénitude de mes moyens. L’année dernière j’ai fait la montée avec mon club. Cela s’est très bien passé. J’ai fait une saison assez pleine. Je n’ai pas ressenti de douleur particulière au dos. Cette année, les résultats ne sont pas très satisfaisants, mais on va rebondir. Mais sur le plan personnel, ça se passe très bien.
Sur le plan du jeu, dans quel domaine avez-vous progressé ?
J’ai d’abord progressé dans la confiance en mes qualités. C’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai 28 ans. Avec l’âge que j’ai, je crois que j’ai une certaine sérénité. J’ai beaucoup appris sur le plan tactique. A part les blessures, j’ai quand même appris quelque chose de positif.
Quels sont vos objectifs sur le plan personnel ?
Mon objectif aujourd’hui, est de jouer au haut niveau. Dans un club encore meilleur qu’ Istres. Les dirigeants le savent. J’ai eu des propositions, après il y a eu des blessures. C’est vrai que quand tu es blessé à un certain moment, tu ne penses pas forcement au foot. Tu penses à te faire soigner. Dieu merci aujourd’hui, ça va bien et je peux jouer à un niveau encore meilleur que celui-là. Et permettre à mon équipe de se maintenir.
Vous étiez dans le groupe des Eléphants qui a arraché la qualification au Soudan pour le Mondial 2006. Et après cela, on ne vous a plus revu. Aujourd’hui, quels sont vos contacts avec les responsables de l’équipe nationale ?
C’est le regard de tout le monde. Je n’ai pas de contact avec l’équipe nationale. Je le dis franchement.
Votre rêve est sans doute de porter à nouveau le maillot des Eléphants pour la Can ou le Mondial 2010…
Oui, c’est mon rêve. Tout joueur ambitieux aimerait jouer pour son pays. Quand j’étais dans le groupe je n’ai pas eu cette chance de montrer mes qualités. Il y a des gens à qui m’ont fait confiance. Cela ne m’a jamais fait douter. Je sais de quoi je suis capable. Je sais à quel niveau je peux jouer. Je crois en l’équipe nationale. J’ai envie d’être à la Can, au Mondial. J’ai envie de revenir dans ce groupe. Je me bats dans mon club et je sais que si je continue sur cette lancée, ça ira. Je ne désespère pas. Je travaille. Et j’espère qu’ils me verront, et qu’ils me donneront ma chance.
Entretien réalisé au téléphone par Choilio Diomandé
L’ex-talentueux défenseur de l’Asec, Doumbia Mamadou, n’a jamais mis les pieds dans un centre de formation contrairement à de nombreux jeunes de sa génération. Il était plus préoccupé par ses études. Après l’obtention du Bac D, il choisit définitivement le football. Très rapidement, il est repéré par les recruteurs de l’Asec, où il va s’engager. Et c’est sous le maillot des Mimos, qu’il se révèle au grand public. Il met les Actionnaires sous ses pieds. Et puis, c’est le départ pour l’Hexagone, où il signe à Istres (National) en France. Doumbia Mamadou ne laisse pas indifférent Henri Michel, l’ancien sélectionneur des Eléphants. Qui le convoque en octobre 2005 pour l’historique Soudan-Côte d’Ivoire en éliminatoires du Mondial 2006. Depuis, plus rien. Dans cet entretien, l’ancien Mimos nous parle de sa carrière professionnelle.
Quel regard portez-vous sur votre carrière depuis que vous avez quitté l’Asec ?
Je crois que quelque chose m’est resté à travers la gorge depuis mon départ de l’Asec. J’étais prédestiné à faire quelque chose de bien de ma carrière, à atteindre le haut niveau. Je ne suis pas mécontent de ce que j’ai fait. Je me dis que si j’avais eu moins de blessures, les choses auraient été plus faciles. Mais je ne suis pas mécontent. Là, je retrouve la Ligue 2 cette année. Je ne vais cracher dans la soupe. Je suis content d’être là et je sais pas que j’ai des choses à prouver encore.
Quelles sont les blessures que vous avez contractées depuis votre arrivée dans l’Hexagone ?
J’ai eu un souci au dos, c’est ce qui m’a écarté du terrain et je ne pouvais pas disputer une saison pleine. C’est vrai que je revenais, je jouais des matches après j’étais blessé à nouveau. Je me suis même fracturé une vertèbre.
Avez-vous réglé votre problème de dos ?
Oui, parce que j’ai retrouvé la plénitude de mes moyens. L’année dernière j’ai fait la montée avec mon club. Cela s’est très bien passé. J’ai fait une saison assez pleine. Je n’ai pas ressenti de douleur particulière au dos. Cette année, les résultats ne sont pas très satisfaisants, mais on va rebondir. Mais sur le plan personnel, ça se passe très bien.
Sur le plan du jeu, dans quel domaine avez-vous progressé ?
J’ai d’abord progressé dans la confiance en mes qualités. C’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai 28 ans. Avec l’âge que j’ai, je crois que j’ai une certaine sérénité. J’ai beaucoup appris sur le plan tactique. A part les blessures, j’ai quand même appris quelque chose de positif.
Quels sont vos objectifs sur le plan personnel ?
Mon objectif aujourd’hui, est de jouer au haut niveau. Dans un club encore meilleur qu’ Istres. Les dirigeants le savent. J’ai eu des propositions, après il y a eu des blessures. C’est vrai que quand tu es blessé à un certain moment, tu ne penses pas forcement au foot. Tu penses à te faire soigner. Dieu merci aujourd’hui, ça va bien et je peux jouer à un niveau encore meilleur que celui-là. Et permettre à mon équipe de se maintenir.
Vous étiez dans le groupe des Eléphants qui a arraché la qualification au Soudan pour le Mondial 2006. Et après cela, on ne vous a plus revu. Aujourd’hui, quels sont vos contacts avec les responsables de l’équipe nationale ?
C’est le regard de tout le monde. Je n’ai pas de contact avec l’équipe nationale. Je le dis franchement.
Votre rêve est sans doute de porter à nouveau le maillot des Eléphants pour la Can ou le Mondial 2010…
Oui, c’est mon rêve. Tout joueur ambitieux aimerait jouer pour son pays. Quand j’étais dans le groupe je n’ai pas eu cette chance de montrer mes qualités. Il y a des gens à qui m’ont fait confiance. Cela ne m’a jamais fait douter. Je sais de quoi je suis capable. Je sais à quel niveau je peux jouer. Je crois en l’équipe nationale. J’ai envie d’être à la Can, au Mondial. J’ai envie de revenir dans ce groupe. Je me bats dans mon club et je sais que si je continue sur cette lancée, ça ira. Je ne désespère pas. Je travaille. Et j’espère qu’ils me verront, et qu’ils me donneront ma chance.
Entretien réalisé au téléphone par Choilio Diomandé