Le Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire, Soro Kigbafori Guillaume a séjournée pendant dix (10) jours en Chine. Hier, sous le coup de 13h 30mn, il a atterri au Gatl. Où il a été reçu à sa descente d'avion par les ministres Albert Toikeusse Mabri des Transports et Konaté Sidiki de l'Artisanat l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire. Ainsi que plusieurs membres de son cabinet. Le Premier ministre a, dans une adresse aux journalistes, fait le point de son séjour chinois.
De la Chine à…
" Nous avons été invité à participer à une foire commerciale, au forum international qui se tenait dans une des provinces chinoises, la province de chichoirs. En marge de cette foire, nous avons profité de l'occasion pour avoir des entretiens avec le Premier ministre de Chine. Nous avons, par la suite, eu plusieurs séances de travail avec des officiels et des autorités chinoises. Des séances de travail qui ont porté essentiellement sur l'orientation politique que la Chine a prise depuis 2006, et qui est de faire de la destination Afrique, une destination privilégiée, une destination avec laquelle ils doivent développer des relations. Et je pense que ça a été extrêmement important d'autant plus que nous avons intégré dans nos discussions l'aspect développement. C'est un élément sur lequel je me permets d'insister. Et nous avons bénéficié aussi du soutien des autorités chinoises pour discuter avec la plus grande banque de l'Etat (Levinbank) pour voir les possibilités de financement de certains projets. Et nous étions parti avec une liste de projets, notamment la voie expresse Abidjan-Grand-Bassam, la construction du barrage de Soubré et bien d'autres projets pour lesquels nous avons souhaité et sollicité du gouvernement Chinois qu'il puisse mettre à disposition des fonds, des prêts pour nous permettre de réaliser ces projets. J'ai été satisfait de noter que le Premier ministre chinois est revenu sur ces projets au cours de notre rencontre. Et il a donné un avis favorable du gouvernement à voir tous ces projets conclus dès lors que nous aurons rapidement réuni ensemble des dossiers avec la banque chinoise pour arriver aux accords de prêt. Je pense que le gouvernement ivoirien se mettra à la tâche rapidement. Nous avons pu noter aussi que les autorités chinoises avaient une réelle volonté d'avoir des relations avec notre pays et avec l'Afrique. C'est pourquoi d'ailleurs, dans quelques semaines encore, la réunion ministérielle Chine-Afrique se tient en Egypte. Et le Premier ministre chinois y sera pour présider cette autre réunion importante qui montre manifestement que la Chine a pris une orientation solide pour faire en sorte que ces relations puissent se développer. En tout cas, nous revenons de la Chine avec un autre son de cloche, avec une nouvelle perception de ce pays. Ce n'est pas la Chine arriérée, nous avons vu une Chine totalement développée et épanouie. Une Chine qui a décidé de prendre son destin en main et qui se bat, qui en l'espace d'une génération, a pu sortir 400 millions de personnes de la pauvreté. Et l'une de leur perspective est de faire en sorte que dans les années qui suivent, malgré la crise financière, de sortir 100 autres millions de personnes de la pauvreté. Je pense que c'est quelque chose d'extraordinaire qui devrait inspirer les gouvernements africains.
…Ouagadougou
Après mon passage en Chine, je suis allé à Ouagadougou pour rencontrer le facilitateur. Je comprenais bien qu'en Côte d'Ivoire, les uns et les autres étaient intéressés de savoir pour notre pays, quelle conduite nous ferions du processus de sortie de crise et notamment des élections. Je n'ai pas manqué au cours d'une audience avec le Président Compaoré, de longuement passer en revue les questions liées au processus de sortie de crise, notamment les questions liées à l'élection. Et je reviens ici en Côte d'Ivoire pour qu'avec l'ensemble des partenaires du processus électoral, nous puissions reprendre nos séances de travail pour faire en sorte de donner un coup d'accélération à ce processus. En tout cas, ce qu'il faut retenir, c'est que le président Compaoré souhaite que les élections se tiennent, qu'elles se tiennent le plus rapidement possible mais qu'elles puissent réunir les ingrédients qui vont forger la qualité non seulement de la liste provisoire et de la liste définitive, mais une qualité à rechercher dans l'organisation de ces élections. Je pense que ce sont ces deux éléments importants, la qualité de ces élections et le déroulement assez rapide de ces élections, qui vont guider les séances de travail que nous allons avoir avec les uns et les autres. Parce que nous sommes conscient qu'il faut aller à des élections, mais qu'il faut aller surtout à de très bonnes élections" a déclaré le successeur de Charles Konan Banny.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka
De la Chine à…
" Nous avons été invité à participer à une foire commerciale, au forum international qui se tenait dans une des provinces chinoises, la province de chichoirs. En marge de cette foire, nous avons profité de l'occasion pour avoir des entretiens avec le Premier ministre de Chine. Nous avons, par la suite, eu plusieurs séances de travail avec des officiels et des autorités chinoises. Des séances de travail qui ont porté essentiellement sur l'orientation politique que la Chine a prise depuis 2006, et qui est de faire de la destination Afrique, une destination privilégiée, une destination avec laquelle ils doivent développer des relations. Et je pense que ça a été extrêmement important d'autant plus que nous avons intégré dans nos discussions l'aspect développement. C'est un élément sur lequel je me permets d'insister. Et nous avons bénéficié aussi du soutien des autorités chinoises pour discuter avec la plus grande banque de l'Etat (Levinbank) pour voir les possibilités de financement de certains projets. Et nous étions parti avec une liste de projets, notamment la voie expresse Abidjan-Grand-Bassam, la construction du barrage de Soubré et bien d'autres projets pour lesquels nous avons souhaité et sollicité du gouvernement Chinois qu'il puisse mettre à disposition des fonds, des prêts pour nous permettre de réaliser ces projets. J'ai été satisfait de noter que le Premier ministre chinois est revenu sur ces projets au cours de notre rencontre. Et il a donné un avis favorable du gouvernement à voir tous ces projets conclus dès lors que nous aurons rapidement réuni ensemble des dossiers avec la banque chinoise pour arriver aux accords de prêt. Je pense que le gouvernement ivoirien se mettra à la tâche rapidement. Nous avons pu noter aussi que les autorités chinoises avaient une réelle volonté d'avoir des relations avec notre pays et avec l'Afrique. C'est pourquoi d'ailleurs, dans quelques semaines encore, la réunion ministérielle Chine-Afrique se tient en Egypte. Et le Premier ministre chinois y sera pour présider cette autre réunion importante qui montre manifestement que la Chine a pris une orientation solide pour faire en sorte que ces relations puissent se développer. En tout cas, nous revenons de la Chine avec un autre son de cloche, avec une nouvelle perception de ce pays. Ce n'est pas la Chine arriérée, nous avons vu une Chine totalement développée et épanouie. Une Chine qui a décidé de prendre son destin en main et qui se bat, qui en l'espace d'une génération, a pu sortir 400 millions de personnes de la pauvreté. Et l'une de leur perspective est de faire en sorte que dans les années qui suivent, malgré la crise financière, de sortir 100 autres millions de personnes de la pauvreté. Je pense que c'est quelque chose d'extraordinaire qui devrait inspirer les gouvernements africains.
…Ouagadougou
Après mon passage en Chine, je suis allé à Ouagadougou pour rencontrer le facilitateur. Je comprenais bien qu'en Côte d'Ivoire, les uns et les autres étaient intéressés de savoir pour notre pays, quelle conduite nous ferions du processus de sortie de crise et notamment des élections. Je n'ai pas manqué au cours d'une audience avec le Président Compaoré, de longuement passer en revue les questions liées au processus de sortie de crise, notamment les questions liées à l'élection. Et je reviens ici en Côte d'Ivoire pour qu'avec l'ensemble des partenaires du processus électoral, nous puissions reprendre nos séances de travail pour faire en sorte de donner un coup d'accélération à ce processus. En tout cas, ce qu'il faut retenir, c'est que le président Compaoré souhaite que les élections se tiennent, qu'elles se tiennent le plus rapidement possible mais qu'elles puissent réunir les ingrédients qui vont forger la qualité non seulement de la liste provisoire et de la liste définitive, mais une qualité à rechercher dans l'organisation de ces élections. Je pense que ce sont ces deux éléments importants, la qualité de ces élections et le déroulement assez rapide de ces élections, qui vont guider les séances de travail que nous allons avoir avec les uns et les autres. Parce que nous sommes conscient qu'il faut aller à des élections, mais qu'il faut aller surtout à de très bonnes élections" a déclaré le successeur de Charles Konan Banny.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka