Comme source alternative de fourniture de l'électricité, l'énergie solaire est beaucoup courtisée par la plupart des pays en voie de développement. Ils s'en servent la plupart du temps pour résoudre des problèmes d'électrification rurale. Et même en zone urbaine, cette source d'énergie est encore utilisée dans des foyers. En Côte d'Ivoire, cette source d'énergie existe. Mais son accès est quasiment impossible. Cela est dû en grande partie, aux taxes imposées sur les matériels importés.
"Réduction de l'extrême pauvreté et de la faim; assurer l'éducation primaire pour tous; promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies; assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement". Tels sont les huit objectifs des OMD auxquels tous les pays en voie de développement dont la Côte d'Ivoire ont souscrit. Parmi ces huit objectifs, l'énergie solaire est en bonne place. Elle est même recommandée dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. En ce sens qu'elle permet de faire des économies sur la consommation de l'énergie. L'importance pour les ménages à faible revenu à disposer de l’énergie solaire chez soi, est le fait qu'elle permet aux utilisateurs de s'orienter vers l'autonomie énergétique à l'échelle d'habitat; voire du quartier. Aujourd’hui, il existe des kits d’électricité à partir de la lumière solaire pour les centres de santé, l’éclairage public, l’hydraulique, les télécommunications, les habitats isolés, les bases terrestres d’assistance à la navigation… Dans les pays où des expérimentations ont été faites, les témoignages sont très édifiants. L'exemple de la Tunisie est un cas patent où l'Etat a encouragé la mise en place d'une CSNER (Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables). Créée en 2003, cette chambre œuvre pour un maintien du marché durable dans le domaine des énergies renouvelables ainsi qu'un fort positionnement au niveau national pour la représentation du secteur. Mieux, cette chambre joue un rôle majeur, en accompagnant des plans nationaux en matière de développement des énergies renouvelables. Au Bénin, par la volonté de l'Etat, des villages ont été sortis de l'obscurité grâce à l'énergie électrique produite à partir du solaire. Il en est de même pour le Sénégal et le Nigéria où des abattements fiscaux ont été faits pour que cette énergie renouvelable soit accessible à la population. En raison des avantages qu'elle procure, en terme d'économie et d'autonomie, aujourd'hui, dans les instances des Nations Unies, les gouvernants sont encouragés à s'orienter vers des solutions de ce genre. En Côte d'Ivoire, cet outil de développement et d'épanouissement s'impose. Quoique nécessaire et économique, dans le cadre de l'électrification rurale, l'énergie solaire n'est pas à la portée des Ivoiriens, en raison des contraintes diverses.
Des raisons de croire à
l'énergie solaire
Il y a bien des raisons pour que les pays en voie de développement s'orientent vers les nouvelles sources d'approvisionnement de l'énergie dont celle de l’énergie solaire. Et la Côte d'Ivoire ne perdra rien en s'y engageant. Vu que l’énergie solaire contribue autrement à la réduction de la pauvreté. Et cela, dans la dynamique des OMD dont l’un des principes est d'assurer un environnement durable à travers un accès à l'électricité pour tous, qui est lui aussi un droit pour tous. En effet, l’énergie solaire offre des avantages en terme de réduction des factures d'électricité et de protection de l'environnement. Il permet aujourd'hui de faire des économies d'énergie allant de 50 à 70%. Or, sur une population ivoirienne estimée à une vingtaine de millions, il n'y a qu'un (1) million de personnes qui ont directement accès à un compteur électrique. Les 19 autres millions ne disposant pas de compteur, font partie de la catégorie de squatteurs ou fraudeurs. L'énergie solaire s'inscrit donc dans la logique des énergies renouvelables susceptibles d'inclure tous les exclus des systèmes d'approvisionnement classique. En Côte d'Ivoire, c'est la CIE (Compagnie ivoirienne de l'électricité), en tant que société concessionnaire de service public qui a en charge la distribution du courant électrique. Cette société dont le redéploiement des services exige de gros moyens pourrait être épaulée par des initiatives privées dont la STELCI (Société africaine d'électricité) qui est une société qui opère dans le solaire. Malheureusement, des contraintes font que cette société a du mal à réaliser ses objectifs bien qu'elle se soit déclarée comme une structure complémentaire à la CIE. Les difficultés sont d’ordre fiscal éta,t entendu que cette fiscalité ne permet pas la mise à la disposition des Ivoiriens de l'énergie solaire. A cause des taxes trop élevées, cette énergie censée réduire les factures de consommation paraît inaccessible à tous.
L'Etat doit se décider
L'accès à l'énergie solaire dependra de la volonté de l'Etat et du gouvernement. Au Sénégal, par exemple, le gouvernement s'y est impliqué personnellement, eu égard aux enjeux tant économique qu'écologique. Au plan économique, la montée du cours du pétrole rend inaccessible le pétrole lampant. Aussi, une fois la lampe allumée, elle produit des éléments qui agissent sur la nature et la santé de la population. C'est au regard de ce constat que dans des pays comme l'Inde, des projets de panneaux solaires ont pu être mis en place en collaboration avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). En attendant l'intervention de ces organismes, les autorités ivoiriennes ont aujourd'hui cette possibilité de réduire les taxes sur les panneaux solaires pour que ces produits innovants soient accessibles à tous, principalement dans les zones rurales les plus reculées. C'est-à-dire où la CIE n'arrive pas pour une question d'amortissement de fonds d'investissement. Loin d'en faire un luxe comme le téléphone portable par le passé, l'Etat a intérêt à faire en sorte que cet outil soit à la portée de tous. Il faut qu'il se décide même si la réduction de taux constitue un manque à gagner en terme de recettes douanières, impôts et autres.
Honoré Kouassi
"Réduction de l'extrême pauvreté et de la faim; assurer l'éducation primaire pour tous; promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies; assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement". Tels sont les huit objectifs des OMD auxquels tous les pays en voie de développement dont la Côte d'Ivoire ont souscrit. Parmi ces huit objectifs, l'énergie solaire est en bonne place. Elle est même recommandée dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. En ce sens qu'elle permet de faire des économies sur la consommation de l'énergie. L'importance pour les ménages à faible revenu à disposer de l’énergie solaire chez soi, est le fait qu'elle permet aux utilisateurs de s'orienter vers l'autonomie énergétique à l'échelle d'habitat; voire du quartier. Aujourd’hui, il existe des kits d’électricité à partir de la lumière solaire pour les centres de santé, l’éclairage public, l’hydraulique, les télécommunications, les habitats isolés, les bases terrestres d’assistance à la navigation… Dans les pays où des expérimentations ont été faites, les témoignages sont très édifiants. L'exemple de la Tunisie est un cas patent où l'Etat a encouragé la mise en place d'une CSNER (Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables). Créée en 2003, cette chambre œuvre pour un maintien du marché durable dans le domaine des énergies renouvelables ainsi qu'un fort positionnement au niveau national pour la représentation du secteur. Mieux, cette chambre joue un rôle majeur, en accompagnant des plans nationaux en matière de développement des énergies renouvelables. Au Bénin, par la volonté de l'Etat, des villages ont été sortis de l'obscurité grâce à l'énergie électrique produite à partir du solaire. Il en est de même pour le Sénégal et le Nigéria où des abattements fiscaux ont été faits pour que cette énergie renouvelable soit accessible à la population. En raison des avantages qu'elle procure, en terme d'économie et d'autonomie, aujourd'hui, dans les instances des Nations Unies, les gouvernants sont encouragés à s'orienter vers des solutions de ce genre. En Côte d'Ivoire, cet outil de développement et d'épanouissement s'impose. Quoique nécessaire et économique, dans le cadre de l'électrification rurale, l'énergie solaire n'est pas à la portée des Ivoiriens, en raison des contraintes diverses.
Des raisons de croire à
l'énergie solaire
Il y a bien des raisons pour que les pays en voie de développement s'orientent vers les nouvelles sources d'approvisionnement de l'énergie dont celle de l’énergie solaire. Et la Côte d'Ivoire ne perdra rien en s'y engageant. Vu que l’énergie solaire contribue autrement à la réduction de la pauvreté. Et cela, dans la dynamique des OMD dont l’un des principes est d'assurer un environnement durable à travers un accès à l'électricité pour tous, qui est lui aussi un droit pour tous. En effet, l’énergie solaire offre des avantages en terme de réduction des factures d'électricité et de protection de l'environnement. Il permet aujourd'hui de faire des économies d'énergie allant de 50 à 70%. Or, sur une population ivoirienne estimée à une vingtaine de millions, il n'y a qu'un (1) million de personnes qui ont directement accès à un compteur électrique. Les 19 autres millions ne disposant pas de compteur, font partie de la catégorie de squatteurs ou fraudeurs. L'énergie solaire s'inscrit donc dans la logique des énergies renouvelables susceptibles d'inclure tous les exclus des systèmes d'approvisionnement classique. En Côte d'Ivoire, c'est la CIE (Compagnie ivoirienne de l'électricité), en tant que société concessionnaire de service public qui a en charge la distribution du courant électrique. Cette société dont le redéploiement des services exige de gros moyens pourrait être épaulée par des initiatives privées dont la STELCI (Société africaine d'électricité) qui est une société qui opère dans le solaire. Malheureusement, des contraintes font que cette société a du mal à réaliser ses objectifs bien qu'elle se soit déclarée comme une structure complémentaire à la CIE. Les difficultés sont d’ordre fiscal éta,t entendu que cette fiscalité ne permet pas la mise à la disposition des Ivoiriens de l'énergie solaire. A cause des taxes trop élevées, cette énergie censée réduire les factures de consommation paraît inaccessible à tous.
L'Etat doit se décider
L'accès à l'énergie solaire dependra de la volonté de l'Etat et du gouvernement. Au Sénégal, par exemple, le gouvernement s'y est impliqué personnellement, eu égard aux enjeux tant économique qu'écologique. Au plan économique, la montée du cours du pétrole rend inaccessible le pétrole lampant. Aussi, une fois la lampe allumée, elle produit des éléments qui agissent sur la nature et la santé de la population. C'est au regard de ce constat que dans des pays comme l'Inde, des projets de panneaux solaires ont pu être mis en place en collaboration avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). En attendant l'intervention de ces organismes, les autorités ivoiriennes ont aujourd'hui cette possibilité de réduire les taxes sur les panneaux solaires pour que ces produits innovants soient accessibles à tous, principalement dans les zones rurales les plus reculées. C'est-à-dire où la CIE n'arrive pas pour une question d'amortissement de fonds d'investissement. Loin d'en faire un luxe comme le téléphone portable par le passé, l'Etat a intérêt à faire en sorte que cet outil soit à la portée de tous. Il faut qu'il se décide même si la réduction de taux constitue un manque à gagner en terme de recettes douanières, impôts et autres.
Honoré Kouassi