Faute de moyen de mesure ou par simple négligence, de nombreux médecins prescrivent des pilules contraceptives aux femmes sans s'assurer qu'elles ne sont pas hypertendues.
Les prescriptions des pilules contraceptives se font de manière hasardeuse dans certains centres de santé. Aucun examen préalable n'est effectué pour s'assurer que les médicaments prescrits seront sans danger pour les patientes. Selon le Pr Marcellin Bohoussou, la prise de la pilule contraceptive sans examens médicaux renferment de nombreux dangers dont la mort. « Une femme qui a une tension artérielle supérieure à 14/9 ne doit pas prendre de pilule contraceptive », a-t-il indiqué. Selon lui, le médecin doit connaître la tension artérielle d'une femme avant de lui prescrire une pilule contraceptive. Actuellement, il y a un débat national autour du sujet. Certains médecins estiment que c'est à partir d'une tension de 16/ 9 qu'une femme peut être jugée hypertendue. D'autres soutiennent que c'est à partir 14/9. Pr Bouhoussou soutient aussi qu'avant de prescrire tout médicament, y compris la pilule contraceptive, il est important de connaître ses indications, ses contre-indications et ses effets indésirables.
Les effets indésirables des pilules œstro-progestatives
Les femmes atteintes de certaines pathologies telles que le diabète et l'hypertension, et celles qui allaitent doivent éviter de prendre la pilule oestro-progestative. Le non respect de cette précaution peut entraîner chez l'hypertendue un accident vasculaire cérébral, c'est-à-dire une paralysie totale. Au pire des cas, c'est l'arrêt cardiaque. La prise de cette pilule par la femme diabétique entraîne un déséquilibre du diabète et plus tard un coma et la mort. La pilule œstro-progestative empêche la montée du lait chez la femme qui allaite, et par conséquent l'enfant ne peut pas être alimenté convenablement. Aux femmes qui ne supportent pas la pilule combinée, on peut prescrire la pilule progestative. Mais, elle présente aussi ses insuffisances. La pilule progestative n'a que deux verrous de sécurité. Elle agit au niveau de l'hypophyse et de l'ovaire, contrairement à la pilule oestro-progestative qui, en plus, agit sur la glaire cervicale. Le Pr Bohoussou note que les contre-indications de la pilule progestative sont minimes. Les effets indésirables sont moindres. Les plus connus sont les saignements entre les règles. Les effets indésirables des pilules œstro-progestatives sont nombreuses et dépendent du dosage. Les premières pilules étaient dosées à 100 microgrammes avant les années 70. C'est l'œstrogène (hormone) contenue dans la pilule œstro-progestative qui créent les effets secondaires. Plus elle est élevée, plus les effets secondaires sont insupportables. Mais, de plus en plus, le dosage diminue. A partir de 1975, les scientifiques ont mis au point des pilules normodosées, c'est-à-dire, dosées à 50 microgrammes. Ensuite, il y a eu des pilules faiblement dosées 30-35 microgrammes d'œstrogène et enfin des pilules très faiblement dosées à 15-20 microgrammes. Au fur et à mesure qu'on diminue la teneur en œstrogène, on amoindrit les effets secondaires. Mais, au niveau de ces dernières pilules, il y a des risques. Une étude réalisée en France par des gynécologues montre que les pilules faiblement dosées, loin d'atténuer la qualité contraceptive, ne freinent pas totalement le fonctionnement des ovaires. Favorisant ainsi la formation des kystes de l'ovaire chez certaines femmes. Les médecins devraient prescrire des examens médicaux aux femmes avant toute prescription de pilule. Ce, pour éviter les conséquences dangereuses voir mortelles.
Adélaïde Konin (Stagiaire)
Les prescriptions des pilules contraceptives se font de manière hasardeuse dans certains centres de santé. Aucun examen préalable n'est effectué pour s'assurer que les médicaments prescrits seront sans danger pour les patientes. Selon le Pr Marcellin Bohoussou, la prise de la pilule contraceptive sans examens médicaux renferment de nombreux dangers dont la mort. « Une femme qui a une tension artérielle supérieure à 14/9 ne doit pas prendre de pilule contraceptive », a-t-il indiqué. Selon lui, le médecin doit connaître la tension artérielle d'une femme avant de lui prescrire une pilule contraceptive. Actuellement, il y a un débat national autour du sujet. Certains médecins estiment que c'est à partir d'une tension de 16/ 9 qu'une femme peut être jugée hypertendue. D'autres soutiennent que c'est à partir 14/9. Pr Bouhoussou soutient aussi qu'avant de prescrire tout médicament, y compris la pilule contraceptive, il est important de connaître ses indications, ses contre-indications et ses effets indésirables.
Les effets indésirables des pilules œstro-progestatives
Les femmes atteintes de certaines pathologies telles que le diabète et l'hypertension, et celles qui allaitent doivent éviter de prendre la pilule oestro-progestative. Le non respect de cette précaution peut entraîner chez l'hypertendue un accident vasculaire cérébral, c'est-à-dire une paralysie totale. Au pire des cas, c'est l'arrêt cardiaque. La prise de cette pilule par la femme diabétique entraîne un déséquilibre du diabète et plus tard un coma et la mort. La pilule œstro-progestative empêche la montée du lait chez la femme qui allaite, et par conséquent l'enfant ne peut pas être alimenté convenablement. Aux femmes qui ne supportent pas la pilule combinée, on peut prescrire la pilule progestative. Mais, elle présente aussi ses insuffisances. La pilule progestative n'a que deux verrous de sécurité. Elle agit au niveau de l'hypophyse et de l'ovaire, contrairement à la pilule oestro-progestative qui, en plus, agit sur la glaire cervicale. Le Pr Bohoussou note que les contre-indications de la pilule progestative sont minimes. Les effets indésirables sont moindres. Les plus connus sont les saignements entre les règles. Les effets indésirables des pilules œstro-progestatives sont nombreuses et dépendent du dosage. Les premières pilules étaient dosées à 100 microgrammes avant les années 70. C'est l'œstrogène (hormone) contenue dans la pilule œstro-progestative qui créent les effets secondaires. Plus elle est élevée, plus les effets secondaires sont insupportables. Mais, de plus en plus, le dosage diminue. A partir de 1975, les scientifiques ont mis au point des pilules normodosées, c'est-à-dire, dosées à 50 microgrammes. Ensuite, il y a eu des pilules faiblement dosées 30-35 microgrammes d'œstrogène et enfin des pilules très faiblement dosées à 15-20 microgrammes. Au fur et à mesure qu'on diminue la teneur en œstrogène, on amoindrit les effets secondaires. Mais, au niveau de ces dernières pilules, il y a des risques. Une étude réalisée en France par des gynécologues montre que les pilules faiblement dosées, loin d'atténuer la qualité contraceptive, ne freinent pas totalement le fonctionnement des ovaires. Favorisant ainsi la formation des kystes de l'ovaire chez certaines femmes. Les médecins devraient prescrire des examens médicaux aux femmes avant toute prescription de pilule. Ce, pour éviter les conséquences dangereuses voir mortelles.
Adélaïde Konin (Stagiaire)