Bientôt les échanges commerciaux entre la Côte d'Ivoire et le Niger vont connaître une certaine fluidité. C’est le mois de décembre qui a été choisi pour la mise en marche du projet ferroutage. Récemment, les experts ont planché sur la faisabilité et la concrétisation de cette entreprise. « Ce projet, au-delà des facilités qu'il offre dans le développement des relations commerciales entre les deux pays, est la parfaite illustration du rôle d'outil d'intégration économique sous-régionale que les autorités ivoiriennes ont toujours confié au Port », a indiqué Pierre Mambé, Directeur général adjoint du port autonome d'Abidjan. Selon lui, il s’agit de profiter des potentialités des infrastructures ivoiriennes pour booster le développement. A la clôture, Marcel Gossio, Directeur général du Port autonome d’Abidjan, a salué les avancées significatives en termes de facilités douanières obtenues, suite aux différentes rencontres qui ont eu lieu entre douaniers ivoiriens et burkinabé. Tout en promettant de mettre à la disposition des chargeurs nigériens une desserte maritime sûre et compétitive, Gossio a annoncé pour le mois de décembre, le lancement officiel du ferroutage. Faut-il le rappeler, La direction générale du port autonome d'Abidjan (Paa) a, lors d'une mission de prospection au Niger, proposé aux opérateurs économiques de ce pays, une solution logistique pour faciliter leurs opérations de transit entre Abidjan et Niamey. Il s’agit d’une solution qui allie le rail et la route avec une rupture de charge à Ouagadougou. Toute chose qui va permettre de minimiser au maximum la distance de 1700 km qui relie le port d'Abidjan à la capitale nigérienne
Jean-Eric Adingra
Jean-Eric Adingra