Après l’heure, ce n’est pas l’heure. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, doit faire sienne cette vérité. Lui, le grand adepte de « l’heure africaine ». Trois faits parmi mille. A la cérémonie organisée par la structure « Cœur d’Afrique » du handballeur Daouda Karaboué, Banzio est arrivé avec plus deux heures de retard. Mercredi à Sol béni, les décorations des sportifs ont débuté à 21h30 au lieu de 20h. Vendredi, à la conférence de presse d’Orange, le ministre a accusé un grand retard. On se demande dans quel fuseau horaire évolue notre ministre tant ses retards sont récurrents. Le temps, dans une Côte d’Ivoire en crise, c’est plus que de l’argent. L’exemple doit venir du sommet. Malheureusement, la ponctualité reste le talon d’Achille de nos gouvernants qui ne ratent, pourtant, aucune occasion pour faire les grandes théories sur les causes du retard du continent africain. Il faut, M. le ministre, commencer par la ponctualité. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Tibet Kipré
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