Les Eléphants ont livré samedi dernier leur 6ème match du troisième tour des éliminatoires combinées CAN/Mondial 2010. Après 360 minutes passées sur les stades d’Afrique, les pachydermes ivoiriens se sont ouvert les voies de l’Afrique du Sud et de l’Angola.
Drogba et ses coéquipiers ont acquis avec brio la qualification à la Can et au Mondial 2010. Vahid Halilhodzic a fait tourner un groupe d’environ 50 footballeurs dont la plupart provient de l’Europe. Contrairement aux deux premiers tours où les Eléphants avaient eu des difficultés pour décoller, ce troisième et dernier tour a donné moins de souci à la Côte d’Ivoire. Sur six rencontres, les Eléphants n’ont été accroché qu’une seule fois par les « Flames » du Malawi au match retour à Blantyre. Totalisant 16 points, les poulains de Vahid ont éclaboussé les pronostics du groupe E. 19 buts marqués, seulement 4 encaissés. Ce résultat final, loin d’impressionner, reste un signal fort et consolide le standing des Eléphants.
Solidarité absolue en défense
Pour garder le temple ivoire, le technicien franco-bosniaque s’est d’abord attaché les services de Copa Barry. Après un contrat toute même bien rempli, le sociétaire de Lokeren a finalement manqué au dernier appel pour l’apothéose. La première titularisation dans les perches de la Côte d’Ivoire, de l’ex-gardien de but d’Issia Wazi, s’est posée avec acuité. Sur deux actions, il a été mis à rude épreuve, mais jamais le portier du Maccabi d’Israël n’a tremblé. Il a su garder la cage ivoirienne inviolée, en l’absence du titulaire Copa Barry. Dans son ensemble, la défense ivoirienne, bien que souvent poreuse, a gardé une discipline qui l’a mise à l’abri de certaines surprises. Prompte dans ses sorties, toujours bien placée et dotée du sens de l’anticipation, la défense ivoirienne conduite par Kolo Touré a eu un comportement exemplaire.
Au délà des noms sur papier
De la destruction à l’organisation pour venir en appoint à l’attaque, le secteur médian des Eléphants a toujours su museler le système de l’adversaire. L’attaque ivoirienne a eu en dernier recours l’appui de l’attaquant de Portsmouth. Pour son grand retour, Aruna a été avec Yaya, Bamba et Gervinho, l’une des satisfactions de l’équipe ivoirienne. Il a été l’auteur de deux passes décisives bien exploitées par Gervinho. « Dangerman » a donné du fil à retordre aux défenseurs guinéens, occasionnant de nombreux coups francs. Son arrivée tranche avec le discours selon lequel les Eléphants seraient handicapés à l’absence de Drogba.
François NGORAN
ricesther76@yahoo.fr
Drogba et ses coéquipiers ont acquis avec brio la qualification à la Can et au Mondial 2010. Vahid Halilhodzic a fait tourner un groupe d’environ 50 footballeurs dont la plupart provient de l’Europe. Contrairement aux deux premiers tours où les Eléphants avaient eu des difficultés pour décoller, ce troisième et dernier tour a donné moins de souci à la Côte d’Ivoire. Sur six rencontres, les Eléphants n’ont été accroché qu’une seule fois par les « Flames » du Malawi au match retour à Blantyre. Totalisant 16 points, les poulains de Vahid ont éclaboussé les pronostics du groupe E. 19 buts marqués, seulement 4 encaissés. Ce résultat final, loin d’impressionner, reste un signal fort et consolide le standing des Eléphants.
Solidarité absolue en défense
Pour garder le temple ivoire, le technicien franco-bosniaque s’est d’abord attaché les services de Copa Barry. Après un contrat toute même bien rempli, le sociétaire de Lokeren a finalement manqué au dernier appel pour l’apothéose. La première titularisation dans les perches de la Côte d’Ivoire, de l’ex-gardien de but d’Issia Wazi, s’est posée avec acuité. Sur deux actions, il a été mis à rude épreuve, mais jamais le portier du Maccabi d’Israël n’a tremblé. Il a su garder la cage ivoirienne inviolée, en l’absence du titulaire Copa Barry. Dans son ensemble, la défense ivoirienne, bien que souvent poreuse, a gardé une discipline qui l’a mise à l’abri de certaines surprises. Prompte dans ses sorties, toujours bien placée et dotée du sens de l’anticipation, la défense ivoirienne conduite par Kolo Touré a eu un comportement exemplaire.
Au délà des noms sur papier
De la destruction à l’organisation pour venir en appoint à l’attaque, le secteur médian des Eléphants a toujours su museler le système de l’adversaire. L’attaque ivoirienne a eu en dernier recours l’appui de l’attaquant de Portsmouth. Pour son grand retour, Aruna a été avec Yaya, Bamba et Gervinho, l’une des satisfactions de l’équipe ivoirienne. Il a été l’auteur de deux passes décisives bien exploitées par Gervinho. « Dangerman » a donné du fil à retordre aux défenseurs guinéens, occasionnant de nombreux coups francs. Son arrivée tranche avec le discours selon lequel les Eléphants seraient handicapés à l’absence de Drogba.
François NGORAN
ricesther76@yahoo.fr