Le technicien franco-bosniaque, Vahid Halilhodzic, apparaît aux yeux de nombre d’observateurs comme un sélectionneur rigoureux et travailleur. Cependant, il se murmure qu’il n’échappe pas à certaines manœuvres des collaborateurs de Jacques Anouma au niveau de la convocation des joueurs. Décryptage.
Vahid est-il manipulable ? Epineuse question qui se justifie par le fait qu’avant ce technicien, les sélectionneurs nationaux se laissaient manœuvrer par certains agents ou barons de la FIF. C’est un secret de polichinelle. La sélection nationale reste depuis longtemps la chasse-gardée de certains proches de Jacques Anouma. Ce sont eux qui oeuvrent pour la sélection de tel ou tel joueur chez les Eléphants. « Les deals sont monnaie courante à la FIF et aucun entraîneur des Eléphants n’y échappe. Regardez bien Vahid, il a ses poulains qui ne manquent jamais à l’appel et laisse aussi une marge de manœuvre à ses employeurs », a dénoncé K. Ambroise, un féru supporter des Eléphants en faisant référence à Cissé Sékou, Koné Kouamatien qui seraient les poulains de Vahid Halilhodzic. Des journalistes ivoiriens avancent même que c’est grâce à l’intervention de la presse sportive que le sélectionneur national se ravise et appelle certains joueurs en équipe de Côte d’Ivoire. « Kader Keita est le choix des journalistes sportifs ivoiriens. Idem pour Aruna Dindane, Doumbia Seydou et surtout Kouassi Gervais », a fait savoir un homme de média qui a requis l’anonymat. Même s’il reconnaît par ailleurs que les joueurs font semblant de percevoir la pression exercée par les médias locaux. Mieux, des agents de la FIF qui ont des affinités avec certains joueurs se sont arrogés le manteau de parrains de ces derniers et font mains et pieds pour que leurs poulains soient toujours convoqués. « A votre avis, Méité Abdoulaye mérite-t-il la sélection en ce moment? Je ne suis pas contre lui, mais le deal saute à l’œil. Le comble, c’est que ce qui importe c’est la convocation de son poulain pour qu’ils reçoivent la prime de sélection qu’on partagera après. Les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne », propos de Konan Fidèle, un supporter des Eléphants. Comme lui, des sportifs ivoiriens croient dur comme fer que Vahid Halilhodzic qui avait annoncé les couleurs, s’est laissé embobiner par l’environnement qui caractérise le football ivoirien. « Il y a des joueurs qui ne donnent jamais satisfaction, mais qui sont titulaires. C’est parce que j’ai eu un différend avec un baron de la FIF qu’on ne me convoque plus. Il arrivera un jour où on dévoilera les noms de ces bourreaux tapis à la FIF. Des joueurs dits des ténors plaident même pour certains de leurs amis. C’est ce genre de machination qui plombera cette génération dorée », a révélé un professionnel ivoirien écarté malheureusement de la sélection depuis peu. En tout cas, la gestion de l’effectif constitue un épineux problème pour Vahid Holilhodzic. Appelle-t-il vraiment les plus méritants ?
Dablemon Tasman
Légende : Vahid Halilhodzic doit opérer des choix judicieux.
Vahid est-il manipulable ? Epineuse question qui se justifie par le fait qu’avant ce technicien, les sélectionneurs nationaux se laissaient manœuvrer par certains agents ou barons de la FIF. C’est un secret de polichinelle. La sélection nationale reste depuis longtemps la chasse-gardée de certains proches de Jacques Anouma. Ce sont eux qui oeuvrent pour la sélection de tel ou tel joueur chez les Eléphants. « Les deals sont monnaie courante à la FIF et aucun entraîneur des Eléphants n’y échappe. Regardez bien Vahid, il a ses poulains qui ne manquent jamais à l’appel et laisse aussi une marge de manœuvre à ses employeurs », a dénoncé K. Ambroise, un féru supporter des Eléphants en faisant référence à Cissé Sékou, Koné Kouamatien qui seraient les poulains de Vahid Halilhodzic. Des journalistes ivoiriens avancent même que c’est grâce à l’intervention de la presse sportive que le sélectionneur national se ravise et appelle certains joueurs en équipe de Côte d’Ivoire. « Kader Keita est le choix des journalistes sportifs ivoiriens. Idem pour Aruna Dindane, Doumbia Seydou et surtout Kouassi Gervais », a fait savoir un homme de média qui a requis l’anonymat. Même s’il reconnaît par ailleurs que les joueurs font semblant de percevoir la pression exercée par les médias locaux. Mieux, des agents de la FIF qui ont des affinités avec certains joueurs se sont arrogés le manteau de parrains de ces derniers et font mains et pieds pour que leurs poulains soient toujours convoqués. « A votre avis, Méité Abdoulaye mérite-t-il la sélection en ce moment? Je ne suis pas contre lui, mais le deal saute à l’œil. Le comble, c’est que ce qui importe c’est la convocation de son poulain pour qu’ils reçoivent la prime de sélection qu’on partagera après. Les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne », propos de Konan Fidèle, un supporter des Eléphants. Comme lui, des sportifs ivoiriens croient dur comme fer que Vahid Halilhodzic qui avait annoncé les couleurs, s’est laissé embobiner par l’environnement qui caractérise le football ivoirien. « Il y a des joueurs qui ne donnent jamais satisfaction, mais qui sont titulaires. C’est parce que j’ai eu un différend avec un baron de la FIF qu’on ne me convoque plus. Il arrivera un jour où on dévoilera les noms de ces bourreaux tapis à la FIF. Des joueurs dits des ténors plaident même pour certains de leurs amis. C’est ce genre de machination qui plombera cette génération dorée », a révélé un professionnel ivoirien écarté malheureusement de la sélection depuis peu. En tout cas, la gestion de l’effectif constitue un épineux problème pour Vahid Holilhodzic. Appelle-t-il vraiment les plus méritants ?
Dablemon Tasman
Légende : Vahid Halilhodzic doit opérer des choix judicieux.