Bilan de la Ligue 1 saison 2008-2009 : La Fif a dépensé 172 millions

Le président de la Ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, a dressé, hier au siège de la Fif, le bilan moral, sportif et financier de la saison 2008-2009.

La traditionnelle conférence de presse bilan, animée par le président de la Ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, s’est tenue hier en fin de matinée au troisième étage du siège de la Fif à Treichville. Entouré de ses plus proches collaborateurs mais aussi des représentants du sponsor leader de la Ligue 1 et de la Ligue 2, Sory Diabaté a tenu à remercier, avant tout propos, la presse pour son appui constant tout au long de la Ligue 1. Que retenir de cette saison ? La Fédération ivoirienne de football avoue avoir dépensé la somme de 86 millions 305 mille francs Cfa durant les 26 journées de la Ligue 1. Un financement en hausse de 16°/°. La saison dernière, le total des dépenses culminait à 74 millions 448 mille francs Cfa. «La différence de 11 millions 800 mille Fcfa peut s’expliquer par le renforcement de la sécurité, la présence de stadiers et des bénévoles… », a expliqué Sory Diabaté. La Fif se réjouit surtout d’avoir comptabilisé un total de 69.470 spectateurs payants contre 54.228 en 2008. «Le Séwé et Issia Wazi qui ont un bon public ont contribué à majorer le pourcentage des entrées payantes à 26°/°», a ajouté le président de la Lpf. Au niveau des quote-parts, la Fif distribué aux clubs 20 millions 522 mille francs Cfa sur une recette globale de 45 millions 817 mille 100 francs Cfa. C’est ainsi que l’Africa Sports s’est taillé la part du lion avec cinq millions 139.500 Fcfa. «L’Africa a le meilleur public depuis 2007… », a souligné Sory Diabaté. Au chapitre de la Ligue 2, 86 millions 584 mille francs Cfa ont également été utilisés pour l’organisation du championnat. Ce qui fait en tout 172 millions de francs Cfa. Derniers de la classe, en Ligue 2, l’Edus d’Aboisso, le Réveil Club de Daloa et le Sacraboutou de Bondoukou dégringolent en D3. En guise de conclusion, il a confié que les recettes ne suffisent pas à couvrir les nombreuses charges liées aux clubs et à l’organisation des matches.

Guy-Florentin Yaméogo