La croissance a été en recul en 2009 dans les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) et devrait s'établir à 3,2%, contre 4,7% prévu, ont annoncé vendredi les ministres de la zone, évoquant un "handicap" face à la pauvreté.
"Le taux de croissance du PIB (produit intérieur brut) réel pour 2009 a été ramené de 4,7% initialement prévu à 3,2%, soit un net ralentissement par rapport à 2008 où 3,8% de taux ont été enregistrés", a déclaré le ministre ivoirien de l'Economie Charles Diby Koffi, à l'ouverture d'une rencontre consacrée à Abidjan à l'apurement des arriérés de dette intérieure.
"Notre union n'est pas épargnée par les effets de la crise financière et économique mondiale", a-t-il poursuivi.
"Le faible niveau de croissance constitue un réel handicap pour lutter efficacement contre la pauvreté dans nos Etats", a ajouté M. Diby, qui préside actuellement le Conseil des ministres de l'union.
En juillet dernier, les ministres de l'Economie de l'Uémoa avaient annoncé la mobilisation de 900 milliards de francs CFA (1,3 md EUR) pour payer les arriérés de leur dette intérieure, soit "les deux tiers" du volume actuel.
Une partie de ces fonds, 458 milliards de FCFA (699 M EUR), devrait provenir du Fonds monétaire international (FMI) et le reste du financement de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (Bécéao), à travers l'émission de titres publics.
Créée en janvier 1994, l'Uémoa regroupe les sept pays francophones d'Afrique de l'Ouest ayant le franc CFA en partage. Ils ont été rejoints en 1996 par la Guinée-Bissau, petit pays lusophone qui a obtenu son indépendance en 1974.
"Le taux de croissance du PIB (produit intérieur brut) réel pour 2009 a été ramené de 4,7% initialement prévu à 3,2%, soit un net ralentissement par rapport à 2008 où 3,8% de taux ont été enregistrés", a déclaré le ministre ivoirien de l'Economie Charles Diby Koffi, à l'ouverture d'une rencontre consacrée à Abidjan à l'apurement des arriérés de dette intérieure.
"Notre union n'est pas épargnée par les effets de la crise financière et économique mondiale", a-t-il poursuivi.
"Le faible niveau de croissance constitue un réel handicap pour lutter efficacement contre la pauvreté dans nos Etats", a ajouté M. Diby, qui préside actuellement le Conseil des ministres de l'union.
En juillet dernier, les ministres de l'Economie de l'Uémoa avaient annoncé la mobilisation de 900 milliards de francs CFA (1,3 md EUR) pour payer les arriérés de leur dette intérieure, soit "les deux tiers" du volume actuel.
Une partie de ces fonds, 458 milliards de FCFA (699 M EUR), devrait provenir du Fonds monétaire international (FMI) et le reste du financement de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (Bécéao), à travers l'émission de titres publics.
Créée en janvier 1994, l'Uémoa regroupe les sept pays francophones d'Afrique de l'Ouest ayant le franc CFA en partage. Ils ont été rejoints en 1996 par la Guinée-Bissau, petit pays lusophone qui a obtenu son indépendance en 1974.