Le tirage au sort de la CAN 2010 a eu lieu le vendredi 20 novembre dernier à Luanda,en Angola .On peut désormais dire que le compte à rebours a commencé pour les 16 équipes qualifiées. Placée dans le groupe B,la Côte d’Ivoire sera opposée, pour les matches de poules, au Ghana,au Togo et au Burkina Faso .On assistera donc ,on le voit,à une bataille ouest-africaine. Comme à l’édition 2008 qui avait vu les Eléphants affirmer leur leadership sur l’Afrique de l’Ouest .
Le moins que l’on puise dire c’est que la poule de la Côte d’Ivoire n’est pas aussi prenable que certains se plaisent à le dire .Qu’on en juge.
Les Black Stars du Ghana et les Eperviers du Togo sont des mondialistes. Donc,des sélections qui sont loin d’être des faire-valoir .Sans compter les Etalons du Burkina Faso dont la valeur monte, monte à la bourse du football africain. En clair, les Eléphants n’iront pas en villégiature à Cabinda. Mais,gageons qu’ils sauront faire face à l’adversité. D’autant que le président Jacques Anouma l’a dit et répété :il veut le trophée de cette édition. Certains pourraient penser que cela dénote un manque d’humilité .Loin s’en faut !
Cette grosse envie traduit l’état d’esprit d’un homme qui s’est donné les moyens de ses ambitions et de sa politique .Mais aussi et surtout,l’optimisme d’un homme qui sait que sa sélection n’est pas la dernière du continent. Bien au contraire ! Il est donc clair que son désir de remporter cette CAN est en totale adéquation avec la valeur de ses joueurs. On ne peut,de ce fait, raisonnablement l’accuser de manquer d’humilité. A contrario, s’il avait fixé la barre à un niveau moindre,il aurait été perçu comme un homme manquant d’ambition. Ce serait la pire des injures pour quelqu’un qui, le premier, a fait le pari d’une participation des Eléphants à une Coupe du monde. Quasiment envers et contre tout .On connaît la suite. La bande à Vahid est en route pour une deuxième participation de rang à la grand’messe du football mondial.
On croise les doigts en espérant qu’en Angola , « Dahizoko » et ses partenaires rendront une meilleure copie qu’en 2008,au Ghana. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Autres Eléphants , autres réalités. Les Eléphants locaux sont à Cotonou,au Benin,dans le cadre de la 3e édition du Tournoi de l’Uemoa. Double vainqueur et détenteurs de ce trophée sous-régional,ils ambitionnent de le remporter encore afin d’en avoir la propriété exclusive. Une ambition clairement affichée par Kouadio Georges,Sélectionneur national des Eléphants locaux. On attend d’eux qu’ils la traduisent en actes.
Du côté de Sol Béni,camp d’entraînement de l’Asec Mimosas,on prépare la fête à Roger.PCA du club jaune et noir depuis le 19 novembre 1989,Me Roger Ouégnin comptabilise 20 ans de présence à la tête de cette formation .Une telle longévité méritait une halte. Afin de faire le bilan mais surtout de dégager de nouvelles perspectives pour la construction et le développement de l’Asec. Bon anniversaire Maître !
Terminons par la main de Thierry Henry qui a permis ,en grande partie,à la France de valider son ticket pour le voyage au pays de Madiba .Honteux, scandaleux, triste ,etc.Que n’a-t-on pas entendu pour qualifier le geste du Français ?Et pourtant,ce n’est pas,il s’en faut,la première main de l’histoire du football. On ne rappellera pas celle de Diego Maradona, 23 ans plus tôt ,face à l’Angleterre. Pas lors de barrages mais à la Coupe du monde elle-même. Le but fut validé et les Argentins, à commencer par le concerné, n’ont pas eu à rougir de ce geste qui permit à l’Argentine de se qualifier pour la demi-finale de l’épreuve. Alors d’où vient-il que pour Thierry Henry l’affaire ait pris une telle tournure ?Or,à sa décharge on peut dire que sa main n’a pas directement marqué le but. Sans compter que Gallas à qui il a fait la passe aurait pu rater son tir.Qui aurait alors parlé de cette main ?Personne. Il convient alors de relativiser cette affaire qui n’aura au final eu qu’un seul mérite :elle nous a montré que l’erreur est humaine. Puisque l’arbitre n’a rien vu. Et qui pourrait lui en vouloir : ce n’est qu’un homme. Avec ses qualités et ses limites.
Demain sera un autre jour.
Sportivement…
Le moins que l’on puise dire c’est que la poule de la Côte d’Ivoire n’est pas aussi prenable que certains se plaisent à le dire .Qu’on en juge.
Les Black Stars du Ghana et les Eperviers du Togo sont des mondialistes. Donc,des sélections qui sont loin d’être des faire-valoir .Sans compter les Etalons du Burkina Faso dont la valeur monte, monte à la bourse du football africain. En clair, les Eléphants n’iront pas en villégiature à Cabinda. Mais,gageons qu’ils sauront faire face à l’adversité. D’autant que le président Jacques Anouma l’a dit et répété :il veut le trophée de cette édition. Certains pourraient penser que cela dénote un manque d’humilité .Loin s’en faut !
Cette grosse envie traduit l’état d’esprit d’un homme qui s’est donné les moyens de ses ambitions et de sa politique .Mais aussi et surtout,l’optimisme d’un homme qui sait que sa sélection n’est pas la dernière du continent. Bien au contraire ! Il est donc clair que son désir de remporter cette CAN est en totale adéquation avec la valeur de ses joueurs. On ne peut,de ce fait, raisonnablement l’accuser de manquer d’humilité. A contrario, s’il avait fixé la barre à un niveau moindre,il aurait été perçu comme un homme manquant d’ambition. Ce serait la pire des injures pour quelqu’un qui, le premier, a fait le pari d’une participation des Eléphants à une Coupe du monde. Quasiment envers et contre tout .On connaît la suite. La bande à Vahid est en route pour une deuxième participation de rang à la grand’messe du football mondial.
On croise les doigts en espérant qu’en Angola , « Dahizoko » et ses partenaires rendront une meilleure copie qu’en 2008,au Ghana. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Autres Eléphants , autres réalités. Les Eléphants locaux sont à Cotonou,au Benin,dans le cadre de la 3e édition du Tournoi de l’Uemoa. Double vainqueur et détenteurs de ce trophée sous-régional,ils ambitionnent de le remporter encore afin d’en avoir la propriété exclusive. Une ambition clairement affichée par Kouadio Georges,Sélectionneur national des Eléphants locaux. On attend d’eux qu’ils la traduisent en actes.
Du côté de Sol Béni,camp d’entraînement de l’Asec Mimosas,on prépare la fête à Roger.PCA du club jaune et noir depuis le 19 novembre 1989,Me Roger Ouégnin comptabilise 20 ans de présence à la tête de cette formation .Une telle longévité méritait une halte. Afin de faire le bilan mais surtout de dégager de nouvelles perspectives pour la construction et le développement de l’Asec. Bon anniversaire Maître !
Terminons par la main de Thierry Henry qui a permis ,en grande partie,à la France de valider son ticket pour le voyage au pays de Madiba .Honteux, scandaleux, triste ,etc.Que n’a-t-on pas entendu pour qualifier le geste du Français ?Et pourtant,ce n’est pas,il s’en faut,la première main de l’histoire du football. On ne rappellera pas celle de Diego Maradona, 23 ans plus tôt ,face à l’Angleterre. Pas lors de barrages mais à la Coupe du monde elle-même. Le but fut validé et les Argentins, à commencer par le concerné, n’ont pas eu à rougir de ce geste qui permit à l’Argentine de se qualifier pour la demi-finale de l’épreuve. Alors d’où vient-il que pour Thierry Henry l’affaire ait pris une telle tournure ?Or,à sa décharge on peut dire que sa main n’a pas directement marqué le but. Sans compter que Gallas à qui il a fait la passe aurait pu rater son tir.Qui aurait alors parlé de cette main ?Personne. Il convient alors de relativiser cette affaire qui n’aura au final eu qu’un seul mérite :elle nous a montré que l’erreur est humaine. Puisque l’arbitre n’a rien vu. Et qui pourrait lui en vouloir : ce n’est qu’un homme. Avec ses qualités et ses limites.
Demain sera un autre jour.
Sportivement…