Gagner une compétition comme la Coupe d’Afrique des nations est un travail de longue haleine. Et relève même d’un parcours du combattant. Tout part du choix des hommes à la compétition en passant par la préparation, la maîtrise de l’environnement d’une joute de cette envergure. Les Eléphants réuniront-ils tous ces facteurs en arrivant en Angola ?
« On ne va pas disputer une compétition pour la perdre. Comme tout entraîneur, mon langage n’est fait que de victoire avant un match. Avec l’effectif que nous avons, nous avons tous les arguments pour remporter ce trophée mais ce sera un combat de longue haleine ». Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Vahid Halilhodzic, tout comme le président de la Fif, Jacques Anouma, vise le trophée. A cet effet, il a concocté un carnet de route clair pour son groupe. Les sites de la préparation sont apparemment connus. Les adversaires aussi. Reste maintenant que les athlètes se libèrent dans leurs clubs respectifs afin que les choses sérieuses commencent.
Du choix des hommes
La bonne prestation d’une sélection dépend d’abord de la qualité de son effectif. Vahid Halilhodzic ne doit donc pas se louper dans le choix de ses 23 hommes pour la Can 2010 s’il veut atteindre l’objectif à lui fixé. Quand on veut remporter une compétition, on y va avec des athlètes de valeur. Des guerriers prêts à mourir pour le maillot national. Des joueurs d’expérience, rompus aux compétitions internationales et non des néophytes qui vont pour se familiariser avec l’équipe nationale pour une autre campagne. Vahid ne doit donc pas sélectionner des joueurs parce que ces derniers lui ont rendu service à un moment donné, en l’absence des cadors. Il s’agit ici de sélectionner des hommes prêts à tous les niveaux : physique, psychologique, moral, tactique, technique.
De la préparation
C’est un aspect technique qui est exclusivement du ressort de l’entraîneur. Vahid sait le temps de préparation optimale qu’il lui faut pour arriver en Angola avec une équipe en forme olympique. Il sait aussi le contenu qu’il va donner à ce travail préparatoire. Enfin, le sélectionneur des Eléphants sait qu’une compétition réussie est le résultat d’une bonne préparation. Car toutes les stratégies de lutte, le schéma tactique, le squelette de l’équipe, tout se dessine à ce moment là.
De l’état d’esprit
L’une des faiblesses de la sélection ivoirienne réside dans son état d’esprit. Elle n’est pas encore suffisamment forte moralement. Lors de la demi-finale de la Can 2008 contre l’Egypte au Ghana, il a suffi que Copa se blesse pour que le moral de toute l’équipe tombe à zéro. On connaît la suite. Pour gagner la Coupe en Angola, il faudra gommer cette tare. S’il le faut, la Fif devra effectuer le déplacement en Angola avec un psychologue qui choisira des mots pour remonter les athlètes quand le besoin se fera sentir. Drogba et ses coéquipiers doivent se présenter en Angola en véritables guerriers. Qui ne faiblissent devant aucune situation quelle qu’elle soit. Le leitmotiv ne doit être que la victoire. Rien que la victoire.
De l’humilité à toute épreuve
Le premier adversaire des Eléphants, c’est eux-mêmes. La richesse de l’effectif fait croire à certains que les jeux sont déjà faits. Et que la Côte d’Ivoire a déjà son deuxième trophée continental en poche. Non. Elle ne gagnera pas la Coupe en Angola simplement parce que des Ivoiriens évoluent au Barca, à Chelsea, à Séville, à Marseille, à Monaco, à Portsmouth ou à Manchester City et autres. Elle n’y parviendra que si ces grosses individualités, mises ensemble, forment une vraie équipe homogène interchangeable. Un groupe qui se fixe un seul et unique objectif : le trophée. Et qui se donne les moyens, en interne, d’arriver à ses fins.
De la maitrise de l’environnement
S’il y a un aspect sur lequel les dirigeants de la Fif doivent être regardants avant et pendant la Can en Angola, c’est bien l’ambiance au sein du groupe. On a souvent dit que « l’ambiance est au beau fixe », « bon enfant ». Or c’est de façade. Le ventre mou de l’équipe a, par moments, été miné par des incompréhensions dont les conséquences ont souvent rejailli sur les résultats. Cette fois-ci, la Côte d’Ivoire veut gagner le trophée. Elle a donc l’obligation de gommer ce genre de choses avant d’entamer la campagne angolaise. Il faudra également pouvoir avoir un regard sur tout l’environnement de la campagne elle-même. Car on peut perdre des matches en dehors du rectangle vert.
Au total, pour que les Eléphants reviennent de l’Angola avec le trophée, ils doivent présenter tous les atouts d’un champion. A savoir avoir un bon état d’esprit, de la volonté à tout rompre, de la gagne, être disciplinés, concentrés et déterminés jusqu’au bout. Si toute l’équipe partage ces valeurs, il n’y a pas de raison que la Côte d’Ivoire ne touche pas à son second trophée continental au soir du 20 janvier 2010 dans le ciel de Luanda. « Dans tous les cas, nous irons chercher ce trophée, mais tous ensemble. Nous nous sommes fixés des objectifs et allons nous donner les moyens de les atteindre. Pour cela, j’appelle à la solidarité autour et au sein de l’équipe ». Parole sacrée du président de la Fif, Jacques Anouma.
Tibet Kipré
« On ne va pas disputer une compétition pour la perdre. Comme tout entraîneur, mon langage n’est fait que de victoire avant un match. Avec l’effectif que nous avons, nous avons tous les arguments pour remporter ce trophée mais ce sera un combat de longue haleine ». Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Vahid Halilhodzic, tout comme le président de la Fif, Jacques Anouma, vise le trophée. A cet effet, il a concocté un carnet de route clair pour son groupe. Les sites de la préparation sont apparemment connus. Les adversaires aussi. Reste maintenant que les athlètes se libèrent dans leurs clubs respectifs afin que les choses sérieuses commencent.
Du choix des hommes
La bonne prestation d’une sélection dépend d’abord de la qualité de son effectif. Vahid Halilhodzic ne doit donc pas se louper dans le choix de ses 23 hommes pour la Can 2010 s’il veut atteindre l’objectif à lui fixé. Quand on veut remporter une compétition, on y va avec des athlètes de valeur. Des guerriers prêts à mourir pour le maillot national. Des joueurs d’expérience, rompus aux compétitions internationales et non des néophytes qui vont pour se familiariser avec l’équipe nationale pour une autre campagne. Vahid ne doit donc pas sélectionner des joueurs parce que ces derniers lui ont rendu service à un moment donné, en l’absence des cadors. Il s’agit ici de sélectionner des hommes prêts à tous les niveaux : physique, psychologique, moral, tactique, technique.
De la préparation
C’est un aspect technique qui est exclusivement du ressort de l’entraîneur. Vahid sait le temps de préparation optimale qu’il lui faut pour arriver en Angola avec une équipe en forme olympique. Il sait aussi le contenu qu’il va donner à ce travail préparatoire. Enfin, le sélectionneur des Eléphants sait qu’une compétition réussie est le résultat d’une bonne préparation. Car toutes les stratégies de lutte, le schéma tactique, le squelette de l’équipe, tout se dessine à ce moment là.
De l’état d’esprit
L’une des faiblesses de la sélection ivoirienne réside dans son état d’esprit. Elle n’est pas encore suffisamment forte moralement. Lors de la demi-finale de la Can 2008 contre l’Egypte au Ghana, il a suffi que Copa se blesse pour que le moral de toute l’équipe tombe à zéro. On connaît la suite. Pour gagner la Coupe en Angola, il faudra gommer cette tare. S’il le faut, la Fif devra effectuer le déplacement en Angola avec un psychologue qui choisira des mots pour remonter les athlètes quand le besoin se fera sentir. Drogba et ses coéquipiers doivent se présenter en Angola en véritables guerriers. Qui ne faiblissent devant aucune situation quelle qu’elle soit. Le leitmotiv ne doit être que la victoire. Rien que la victoire.
De l’humilité à toute épreuve
Le premier adversaire des Eléphants, c’est eux-mêmes. La richesse de l’effectif fait croire à certains que les jeux sont déjà faits. Et que la Côte d’Ivoire a déjà son deuxième trophée continental en poche. Non. Elle ne gagnera pas la Coupe en Angola simplement parce que des Ivoiriens évoluent au Barca, à Chelsea, à Séville, à Marseille, à Monaco, à Portsmouth ou à Manchester City et autres. Elle n’y parviendra que si ces grosses individualités, mises ensemble, forment une vraie équipe homogène interchangeable. Un groupe qui se fixe un seul et unique objectif : le trophée. Et qui se donne les moyens, en interne, d’arriver à ses fins.
De la maitrise de l’environnement
S’il y a un aspect sur lequel les dirigeants de la Fif doivent être regardants avant et pendant la Can en Angola, c’est bien l’ambiance au sein du groupe. On a souvent dit que « l’ambiance est au beau fixe », « bon enfant ». Or c’est de façade. Le ventre mou de l’équipe a, par moments, été miné par des incompréhensions dont les conséquences ont souvent rejailli sur les résultats. Cette fois-ci, la Côte d’Ivoire veut gagner le trophée. Elle a donc l’obligation de gommer ce genre de choses avant d’entamer la campagne angolaise. Il faudra également pouvoir avoir un regard sur tout l’environnement de la campagne elle-même. Car on peut perdre des matches en dehors du rectangle vert.
Au total, pour que les Eléphants reviennent de l’Angola avec le trophée, ils doivent présenter tous les atouts d’un champion. A savoir avoir un bon état d’esprit, de la volonté à tout rompre, de la gagne, être disciplinés, concentrés et déterminés jusqu’au bout. Si toute l’équipe partage ces valeurs, il n’y a pas de raison que la Côte d’Ivoire ne touche pas à son second trophée continental au soir du 20 janvier 2010 dans le ciel de Luanda. « Dans tous les cas, nous irons chercher ce trophée, mais tous ensemble. Nous nous sommes fixés des objectifs et allons nous donner les moyens de les atteindre. Pour cela, j’appelle à la solidarité autour et au sein de l’équipe ». Parole sacrée du président de la Fif, Jacques Anouma.
Tibet Kipré