Elle s’est senti flouer par son petit ami. Mlle Yao Adjoua vit en concubinage avec Salami Sahi. Le 14 février, ils décident de célébrer comme tous les amoureux, leur relation. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévues. Salami joue un tour à sa dulcinée. Il lui soustrait son bracelet en or pour se rendre à un autre rendez-vous galant, à Adjamé. Entre-temps, Adjoua poirote devant le glacier «Chez Hassan», à Yopopugon. La soirée se termine mal car Salami ne se pointe pas. En réalité, il a décidé de passer de bons moments avec sa nouvelle conquête. Toute chose qui active la colère d’Adjoua. Elle ne digère surtout pas le fait que son copain lui pique son bracelet… en or. «Je ne savais pas. Il l’a pris à mon insu », explique-t-elle. Selon Salami, il a égaré le bijou dans un gbaka à Adjamé. Cette situation froisse les relations entre les deux tourtereaux. Adjoua réclame à son copain de lui remboursé son bracelet en numéraires. «C’est ma tante qui m’a confié ses ornements. Elle se trouve en France. Je devais les mettre en location. C’est un bracelet d’une valeur de 335.000 Fcfa», précise-t-elle. Le règlement à l’amiable de l’affaire échoue. Ils se déportent au tribunal de Yopougon le 23 novembre. Adjoua se constitue partie civile. Elle maintient sa réclamation. Salami répond des faits d’abus de confiance qui sont requalifiés en ceux de vol par le tribunal. Les parents du prévenu concluent un arrangement. Ils promettent de régler la facture. Devant la juge, Adjoua reçoit une enveloppe de 100.000 Fcfa. « Je te demande pardon pour tout. Tu comptes beaucoup dans mon cœur», avoue l’accusé à sa dulcinée. Toutefois, la juge le condamne à quinze jours fermes. «C’est pour vous permettre de lui payer le reste de son argent », souligne la magistrate.
Une sélection de OM
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