La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), a rendu public, le mardi 1er décembre 2009 au centre culturel allemand, son troisième rapport portant sur l’environnement, l’activité et le comportement des médias en Côte d’Ivoire. Même si elle note que le pluralisme de l’information est une réalité, la CSCI constate tout de même qu’il y a des efforts à faire de la part de la RTI pour mettre fin aux déséquilibres durant la phase préélectorale.
« Les grands partis ont tous les moyens, ils ont des journaux. A la limite, ils n’ont pas besoin de la RTI. Les médias d’Etat appartiennent à tout le monde, parce que c’est avec les impôts du contribuable qu’ils fonctionnent. Respectez l’équité entre les partis politiques en commençant par les plus faibles qui n’ont pas de moyens », a lancé le coordonnateur de la Convention de la société civile, Dr N’gouan Patrick particulièrement à l’endroit des responsables de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Ce rapport qui a été produit entre décembre 2008 et juin 2009, est le résultat de l’observation de 5 quotidiens de la presse écrite, 2 chaines de télévision (la Première et TV2) et 2 chaines de radios (la Radio nationale et ONUCI-FM). « Le ton généralement utilisé dans la presse écrite ivoirienne est guerrier et belliqueux, avec l’utilisation fréquente de termes et expressions incendiaires », note le rapport. Au niveau des médias audiovisuels, le tableau n’est pas des plus reluisants. S’appuyant sur les relevés des temps d’antenne du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), la Convention de la société civile s’est félicité de ce que le pluralisme de l’information est une réalité en Côte d’Ivoire, car toutes les sensibilités politiques ainsi que les organisations de la société civile s’expriment aussi bien sur les médias d’Etat que sur ONUCI-FM, d’autant plus que contrairement aux apparences, selon la CSCI, « le RHDP est très présent sur la Première ». En termes de recommandation pendant la période de précampagne, la CSCI demande, entre autres, à la RTI de programmer le journal télévisé de la Première à 20 heures précises sans possibilité de décalage et ne plus être consacré presque exclusivement aux activités du chef de l’Etat et des partis politiques.
Olivier Dion
« Les grands partis ont tous les moyens, ils ont des journaux. A la limite, ils n’ont pas besoin de la RTI. Les médias d’Etat appartiennent à tout le monde, parce que c’est avec les impôts du contribuable qu’ils fonctionnent. Respectez l’équité entre les partis politiques en commençant par les plus faibles qui n’ont pas de moyens », a lancé le coordonnateur de la Convention de la société civile, Dr N’gouan Patrick particulièrement à l’endroit des responsables de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Ce rapport qui a été produit entre décembre 2008 et juin 2009, est le résultat de l’observation de 5 quotidiens de la presse écrite, 2 chaines de télévision (la Première et TV2) et 2 chaines de radios (la Radio nationale et ONUCI-FM). « Le ton généralement utilisé dans la presse écrite ivoirienne est guerrier et belliqueux, avec l’utilisation fréquente de termes et expressions incendiaires », note le rapport. Au niveau des médias audiovisuels, le tableau n’est pas des plus reluisants. S’appuyant sur les relevés des temps d’antenne du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), la Convention de la société civile s’est félicité de ce que le pluralisme de l’information est une réalité en Côte d’Ivoire, car toutes les sensibilités politiques ainsi que les organisations de la société civile s’expriment aussi bien sur les médias d’Etat que sur ONUCI-FM, d’autant plus que contrairement aux apparences, selon la CSCI, « le RHDP est très présent sur la Première ». En termes de recommandation pendant la période de précampagne, la CSCI demande, entre autres, à la RTI de programmer le journal télévisé de la Première à 20 heures précises sans possibilité de décalage et ne plus être consacré presque exclusivement aux activités du chef de l’Etat et des partis politiques.
Olivier Dion