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Sport Publié le mercredi 2 décembre 2009 | Nord-Sud

Ses 20 ans à la tête de l’Asec : Les hommes-clés de Me Roger Ouégnin

A la faveur de la célébration des 20 ans de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec Mimosas, nous vous proposons à partir d’aujourd’hui des pages spéciales sur cet homme et le club qu’il dirige.

Dès sa prise de fonction le 19 novembre 1989, le jeune président de l’Asec, à l’époque âgé de 38 ans, Me Roger Ouégnin, s’entoura de collaborateurs fidèles et loyaux. C’était sans doute le début d’une belle aventure humaine et sportive. Pendant 20 ans, ses hommes et lui ont écrit leur histoire. Ils ont sans doute écrit les plus belles pages de l’histoire de l’Asec, l’une des locomotives du football ivoirien. Ensemble, ils ont glané 16 titres de champion, 8 Coupes nationales, 9 Coupes Félix Hou­phouët Boigny, une coupe de l’Ufoa, une Ligue des champions, une Super Coupe d’Afrique. Et puis, on ne peut pas oublier le camp d’entraînement du club, Sol béni, l’un des plus beaux d’Afrique. Ensemble, ils ont bâti ce joyau architectural. En 20 ans, Me Roger Ouégnin ne fut pas seul à la tâche. Présentation du noyau dur qui a façonné l’Asec.

Francis Ouégnin, le grand frère

«Il était de tous les combats de l’Asec », dixit Bamba Alex Souleymane. Francis Ouégnin, le frère aîné de Me Roger Ouégnin a appartenu à plusieurs comités directeurs de l’Asec avant l’arrivée de son frangin aux affaires. Il est aujourd’hui le président délégué du club. Il connaît l’histoire de l’Asec sur le bout des doigts. Fougueux et très passionné, l’homme est connu pour son franc-parler.

Lamine Djibo, l’homme à la barbe

C’est l’un des fidèles de Me Roger Ouégnin. Membre influent du conseil d’administration, il passe presque inaperçu. Depuis 20 ans, ce docteur en pharmacie est l’une des têtes pensantes du système Ouégnin. Aujourd’hui, il est l’administrateur délégué de la SCI, la structure qui gère Sol béni.

Me Koné Mamadou,

le premier des Actionnaires

C’est le bras droit du boss de Sol béni. Bombardé président du Comité national d’animation et de coordination des Actionnaires (Cnaco) depuis 1993 (en remplacement de Koizan Mathias), Me Koné Mamadou est surtout le 3è vice-président de l’Asec. Il se raconte qu’il a fréquenté la même école que Me Roger Ouégnin et que les deux ont appris le métier d’avocat sous les ordres de Me Mondon. Quand c’est chaud, il sait « parler » aux supporters et les rassurer. Sobre, calme mais taquin lorsqu’il évoque le nom de son grand rival, l’Africa Sports, Me Koné Mamadou dirige ses millions d’Actionnaires avec beaucoup de sagesse.

Gérard Quayret, l’argentier

Celui-là, on ne le voit jamais et il ne parle presque jamais en dehors des bilans financiers lors des Assemblées générales. Mais c’est l’argentier du club. Gérard Quayret avait pour mission de mettre en place une administration financière rigoureuse en place. Le «Vieux blanc» à la barbe blanche reste l’incontournable trésorier général du club.

Gérard Alexandre, le technicien

Il est le maître d’œuvre de la mise en place du camp d’entraînement du club. Arrivé au club aux premières heures de la prise de fonction de Me Roger Ouégnin, Gérard Alexandre a vu arriver les Philippe Troussier, Jean-Marc Guillou, Charles Roessli et autres. Le Français est le responsable technique de Sol béni.

Brahima Ouédraogo, le sage

Récemment décédé suite à une attaque cardiaque et enterré lundi, Brahima Ouédraogo restera à jamais l’un des hommes de confiance de Me Roger Ouégnin. Même parti (trop tôt), il fait partie des hommes sûrs du Pca de l’Asec et laisse un grand vide. Il occupait la fonction de coordonateur administratif du club Jaune et noir et était également chargé du règlement des affaires sociales. Inutile de dire que ce fidèle des fidèles (désormais remplacé par son adjoint Abou Fofana) recevra l’hommage qu’il mérite ce dimanche à l’occasion des 20 ans d’anniversaire de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec. L’ensemble des Actionnaires aussi reconnaîtra ses mérites.

Eliason Kouamé, l’homme des dossiers

On l’appelle communément “l’homme des dossiers” à l’Asec. Grâce à lui, l’administration du club était hyper efficace. Souvenez-vous de la fameuse affaire « Bamba Yacouba » en 1997… A la retraite depuis quelques mois, ce fils de Bassam sait tout ou presque sur les textes de la Fif. N’a-t-il pas été secrétaire général de la Fif sous Guéfa Bamba ? Ancien directeur technique à la mairie d’Adjamé, Eliason Kouamé a donné tout son amour et son savoir à la famille Jaune et noir. Francis Djoman, son successeur tente de l’imiter.

Hyacinthe Coulidiaty, l’intentant général

Tous les joueurs, qui sont passés par Sol béni, savent qui est Hyacinthe Coulidiaty. Homme de rigueur, il avait pour tâche de préserver la discipline au sein du club. L’intendant général de l’Asec est intransigeant.

Il s’est révélé avec l’arrivée de Me Roger Ouégnin. Et il y a beaucoup d’anecdotes en ce qui concerne ses relations avec les joueurs. Il était considéré par certains comme l’empêcheur de tourner en rond.

Siaka Samaké, le ropéro

Celui-là, il respire l’Asec. Arrivé au club sous l’ère de l’ancien président Touré Mamadou, il est l’intendant adjoint et surtout le chef du matériel à l’Asec. A Sol béni, c’est lui qui tient les clefs des deux magasins.

Il veille sur les tenues d’entraînements des joueurs. Parallèlement à ses fonctions à l’Asec, «Ropéro» a son propre centre de formation « Sylla &Frères » d’où sont issus Aruna Dindane, Kolo Touré Abib et autres.

Choilio Diomandé et Guy-Florentin Yaméogo
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