Ivoirsport - Contrairement à la dernière Coupe d’Afrique des nations en 2008 au Ghana où les Ivoiriens ont effectué nombreux le déplacement, l’édition 2010 en Angola ne sera pas une fête à portée de tous. Il faudra avoir les moyens pour s’y rendre.
Que les Ivoiriens ne se trompent pas. Il ne suffira pas de vouloir pour aller suivre la 27ème Coupe d’Afrique des nations de football qui aura lieu, du 10 au 31 janvier 2010 en Angola. Il s’agira plutôt, et surtout, d’avoir les moyens pour se rendre en Angola. Car ce pays, avec son diamant, son or, son pétrole est excessivement cher. C'est une société de consommation où l'argent circule à une vitesse vertigineuse.
Tout commence par le billet d’avion dont le moins cher coûte autour de 690.000 francs cfa. Il n’y a pas photo avec le Ghana en 2008, où à 10.000 francs cfa, en car, le voyage était possible. Ici, c'est l'avion ou rien. A côté de cela, toute personne qui désire se rendre au pays du président José Edouardo Dos Santos devra s'acquiter le visa à hauteur de 60.000 francs cfa. Sans compter d'autres démarches administratives qui en découlent.
Une fois en Angola, les Ivoiriens devront rallier Cabinda où est basée la sélection nationale. Il existe trois possibilités pour s'y rendre: la voie terrestre, maritime et aérienne. Après une prospection, sur le terrain en Angola, il ressort que la voie aérienne est la plus plausible. En tout cas pour un journaliste ou une personne qui n'a pas fait pas le voyage d'Angola pour faire du tourisme. Et le prix du billet d'avion de la compagnie nationale angolaise, Taag, oscille entre 100 et 135 dollars, c'est-à-dire entre 45 et 50.000 francs cfa. Ce sont des vols réguliers qui régulent le transport entre Cabinda et Luanda. Les vols s'effectuent entre 7 heures et 15 heures gmt. Sans compter le déplacement sur place, en ville, qui est aussi un impératif. Et qui a un coût.
Pour se loger en Angola, que ce soit à Cabinda ou Luanda, la chambre d'hôtel la moins chère coûte 50.000 francs cfa la nuit. Pour un séjour de 25 jours par exemple, il faudra, rien que pour l'hébergement, la somme de 1.250.000 frcs cfa. Les Angolais refusent que deux hommes ou deux femmes dorment dans la même chambre. Il n'y a pas de problème s'il s'agit d'un couple mixte normal.
Pour bien manger, il faut débourser 10.000 frsc cfa par repas. En 25 jours, la nourriture se chiffre à 250.000 frs multipliés par trois repas quotidiens, il faut compter 750.000 frcs.
Après leurs trois premiers matches, il y a de fortes chances que les Eléphants se déplacent à deux reprises. A Benguela ou à Luanda. Il faudra prévoir les billets d'avion de ces deux dépalcements et les nuits qui sanctionnent ces voyages. S'il s'agit d'un journaliste qui doit constamment appeler sa rédaction et payer les frais d'internet et autres dépenses liées à son boulot, en 25 jours, il faut qu'il ait, pour cela, 500.000 pour pouvoir bien travailler.
Dans le cas d'un journaliste, il lui faut au bas mot 3.500.000 frcs cfa pour faire une Coupe d'Afrique acceptable. Mais pour pouvoir travailler en toute quiétude, l'homme de presse a besoin, pour cette mission, entre 4.000.000 et 4.500.000. Le moins pour réussir une bonne Can en Angola.
C'est donc clair. L'Angola est cher. Mais pour cette Can, il le sera davantage. Tous ceux qui décideront de s'y rendre devront s'apprêter en conséquence. Car il n'y aura de places pour les poches trouées. A bon entendeur...
Josée Esmonde
Que les Ivoiriens ne se trompent pas. Il ne suffira pas de vouloir pour aller suivre la 27ème Coupe d’Afrique des nations de football qui aura lieu, du 10 au 31 janvier 2010 en Angola. Il s’agira plutôt, et surtout, d’avoir les moyens pour se rendre en Angola. Car ce pays, avec son diamant, son or, son pétrole est excessivement cher. C'est une société de consommation où l'argent circule à une vitesse vertigineuse.
Tout commence par le billet d’avion dont le moins cher coûte autour de 690.000 francs cfa. Il n’y a pas photo avec le Ghana en 2008, où à 10.000 francs cfa, en car, le voyage était possible. Ici, c'est l'avion ou rien. A côté de cela, toute personne qui désire se rendre au pays du président José Edouardo Dos Santos devra s'acquiter le visa à hauteur de 60.000 francs cfa. Sans compter d'autres démarches administratives qui en découlent.
Une fois en Angola, les Ivoiriens devront rallier Cabinda où est basée la sélection nationale. Il existe trois possibilités pour s'y rendre: la voie terrestre, maritime et aérienne. Après une prospection, sur le terrain en Angola, il ressort que la voie aérienne est la plus plausible. En tout cas pour un journaliste ou une personne qui n'a pas fait pas le voyage d'Angola pour faire du tourisme. Et le prix du billet d'avion de la compagnie nationale angolaise, Taag, oscille entre 100 et 135 dollars, c'est-à-dire entre 45 et 50.000 francs cfa. Ce sont des vols réguliers qui régulent le transport entre Cabinda et Luanda. Les vols s'effectuent entre 7 heures et 15 heures gmt. Sans compter le déplacement sur place, en ville, qui est aussi un impératif. Et qui a un coût.
Pour se loger en Angola, que ce soit à Cabinda ou Luanda, la chambre d'hôtel la moins chère coûte 50.000 francs cfa la nuit. Pour un séjour de 25 jours par exemple, il faudra, rien que pour l'hébergement, la somme de 1.250.000 frcs cfa. Les Angolais refusent que deux hommes ou deux femmes dorment dans la même chambre. Il n'y a pas de problème s'il s'agit d'un couple mixte normal.
Pour bien manger, il faut débourser 10.000 frsc cfa par repas. En 25 jours, la nourriture se chiffre à 250.000 frs multipliés par trois repas quotidiens, il faut compter 750.000 frcs.
Après leurs trois premiers matches, il y a de fortes chances que les Eléphants se déplacent à deux reprises. A Benguela ou à Luanda. Il faudra prévoir les billets d'avion de ces deux dépalcements et les nuits qui sanctionnent ces voyages. S'il s'agit d'un journaliste qui doit constamment appeler sa rédaction et payer les frais d'internet et autres dépenses liées à son boulot, en 25 jours, il faut qu'il ait, pour cela, 500.000 pour pouvoir bien travailler.
Dans le cas d'un journaliste, il lui faut au bas mot 3.500.000 frcs cfa pour faire une Coupe d'Afrique acceptable. Mais pour pouvoir travailler en toute quiétude, l'homme de presse a besoin, pour cette mission, entre 4.000.000 et 4.500.000. Le moins pour réussir une bonne Can en Angola.
C'est donc clair. L'Angola est cher. Mais pour cette Can, il le sera davantage. Tous ceux qui décideront de s'y rendre devront s'apprêter en conséquence. Car il n'y aura de places pour les poches trouées. A bon entendeur...
Josée Esmonde