Qualifié d'office depuis le 4 septembre 2006, date de sa désignation par la Caf pour abriter cette 27ème Coupe d'Afrique des Nations, l'Angola du président Edouardo Dos Santos, est à sa cinquième participation, après les éditions de 1996, 1998, 2006 et 2008. Après sept ans de crise, cette Can est une opportunité pour les Palancas Negras de montrer que la guerre est derrière elle. Pour rendre possible cette Can à domicile, les Angolais ont beaucoup investi. 300 millions d'Euros pour la réhabilitation des aéroports, dans un pays où l'avion est incontournable, en raison de l'état défectueux des routes. Le gouvernement angolais vient de s'offrir 300 taxis pour rallier les principales artères des villes qui doivent abriter la Can. Neuf nouveaux hôtels ont été construits à Luanda. Avant 2008, il y avait moins de 100 hôtels et il fallait débourser 300 Euros pour s'offrir un hôtel ordinaire et 700 Euros pour un hôtel de luxe. 6 nouveaux stades olympiques ont été construits pour la circonstance. Avec autant d'investissements, les Angolais veulent sortir la tête haute dans cette compétition. Et pour cela, ils pourront compter sur le soutien populaire, le douzième homme et sur ses internationaux, Zé Kanga (Dynamo Bucarest en Roumanie), Flavio Armando, l'ancien joueur du National Al Ahly du Caire (Egypte) qui évolue aujourd'hui à Al Chabab Riyad (Arabie Saoudite) et le phénoménal Manucho (Valladolid D1 espagnole, après un passage éclair à Manchester United) qui a survolé de son talent la Can 2008. L'équipe d'Angola, à la dernière Can, a réussi à atteindre les 1/4 de finales.
Sport Publié le vendredi 4 décembre 2009 | Le Repère
