Le chef de l’Etat guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara, a été atteint lors des échanges de tirs nourris entendus jeudi en début de soirée à Conakry, la capitale guinéenne, au moment où le numéro deux de la junte s’était rendu au Maroc.
Le président guinéen serait même hospitalisé dans une clinique du camp du bataillon général à Conakry. L’aide de camp du président guinéen, Aboubacar Toumba Diakité, qui serait à l’origine des échanges des tirs entre des éléments de la garde présidentielle rapprochée, les ‘’bérets rouges’’ et des gendarmes, serait en fuite vers l’ile de Kassa (10 km au large de Conakry), en compagnie d’un groupe de soldats. Des éléments de la gendarmerie et de l’armée guinéenne sont lancés à leurs trousses, a expliqué une source. Par ailleurs des mouvements d’hélicoptères étaient constatés dans la capitale guinéenne. Des tirs nourris ont été entendus en début de soirée à Conakry, la capitale guinéenne. Ces tirs proviendraient du camp Koundara, dans la capitale, qui servait de base au bataillon autonome de la sécurité présidentielle (BASP), sous l’ancien régime. Selon des sources non confirmées, c’est l’aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara qui aurait effectué une descente musclée au PM3, garnison de la gendarmerie située en plein centre de Kaloum pour libérer des ‘’bérets rouges’’ qui y étaient détenus pour vol. Il y aurait alors eu des échanges de tirs entre les éléments de la BASP et les gendarmes. Le capitaine Moussa Dadis Camara se trouvait dans la capitale au moment des faits. Le secrétaire d`Etat guinéen, Moussa Tiegboro Camara, a annoncé jeudi soir à la radio d`Etat, l`arrestation du lieutenant Aboubacar Diakité dit Toumba, aide de camp du chef de la junte Moussa Dadis Camara, en refusant d`évoquer la raison de cette interpellation. "Le lieutenant Aboubacar Diakité a été arrêté", a annoncé le commandant Moussa Tiegboro Camara, en direct à la radio d`Etat. Le secrétaire d`Etat à la lutte contre le trafic de drogue et le grand banditisme, très proche du capitaine Camara, a refusé d`évoquer les raisons de cette interpellation, en évoquant un "secret d`Etat". Selon des informations sur place, des coups de feu ont été entendus dans la matinée dans les environs de l’aéroport de Conakry et certaines stations-services étaient restées fermées.
Olivier Dion
Le président guinéen serait même hospitalisé dans une clinique du camp du bataillon général à Conakry. L’aide de camp du président guinéen, Aboubacar Toumba Diakité, qui serait à l’origine des échanges des tirs entre des éléments de la garde présidentielle rapprochée, les ‘’bérets rouges’’ et des gendarmes, serait en fuite vers l’ile de Kassa (10 km au large de Conakry), en compagnie d’un groupe de soldats. Des éléments de la gendarmerie et de l’armée guinéenne sont lancés à leurs trousses, a expliqué une source. Par ailleurs des mouvements d’hélicoptères étaient constatés dans la capitale guinéenne. Des tirs nourris ont été entendus en début de soirée à Conakry, la capitale guinéenne. Ces tirs proviendraient du camp Koundara, dans la capitale, qui servait de base au bataillon autonome de la sécurité présidentielle (BASP), sous l’ancien régime. Selon des sources non confirmées, c’est l’aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara qui aurait effectué une descente musclée au PM3, garnison de la gendarmerie située en plein centre de Kaloum pour libérer des ‘’bérets rouges’’ qui y étaient détenus pour vol. Il y aurait alors eu des échanges de tirs entre les éléments de la BASP et les gendarmes. Le capitaine Moussa Dadis Camara se trouvait dans la capitale au moment des faits. Le secrétaire d`Etat guinéen, Moussa Tiegboro Camara, a annoncé jeudi soir à la radio d`Etat, l`arrestation du lieutenant Aboubacar Diakité dit Toumba, aide de camp du chef de la junte Moussa Dadis Camara, en refusant d`évoquer la raison de cette interpellation. "Le lieutenant Aboubacar Diakité a été arrêté", a annoncé le commandant Moussa Tiegboro Camara, en direct à la radio d`Etat. Le secrétaire d`Etat à la lutte contre le trafic de drogue et le grand banditisme, très proche du capitaine Camara, a refusé d`évoquer les raisons de cette interpellation, en évoquant un "secret d`Etat". Selon des informations sur place, des coups de feu ont été entendus dans la matinée dans les environs de l’aéroport de Conakry et certaines stations-services étaient restées fermées.
Olivier Dion