Guinée/Exclusif : Le commandant Gbagbo Zoumanigui serait de retour à Conakry

Guineenews.org - Selon des informations qui viennent de nous parvenir, le commandant Gbagbo Zoumanigui, l’un des cerveaux de la mutinerie des 2 et 3 février 1996, en compagnie d’un ami, lui aussi semble-t-il militaire en fuite, serait rentré ce dimanche 28 décembre à Conakry par le vol Air régulier Air Mali à 18h 45 minutes.

De source douanière, il aurait été reçu dès sa descente d’avion dans le bureau du commissaire Bangaly Kourouma, Commissaire spécial de l’aéroport International Conakry Gbessia. A noter que des dispositions particulières mais très discrètes auraient prises par les autorités de la sécurité de l’aéroport pour leur réserver un accueil à l’aéroport.

Habillé en tenue de ville (Abas-cos) à trois poches de couleur sombre et un chapeau sur la tête, il a été vivement embrassé par un individu dont l’identité ne nous a pas été revelée. Après les formalités d’usage discrètes dans le bureau de du commissaire Bangaly, le très célèbre ‘’fuyard’’ a quitté incognito l’aéroport…

Joint au téléphone par Guinéenews© notre source douanière a déclaré : « Je confirme effectivement que le commandant Gbago Zoumanigui est bel et bien arrivé cet après midi à Conakry. Je travaille à l’aéroport 24h sur 24h, je mesure donc la portée de mes mots…»

Faut-il rappeler que c’est après les événements des 2 et 3 février 1996 que le Commandant Gbagbo Zoumanigui a quitté la Guinée dans des conditions restées inexpliquées jusque là . Considéré dans le procès des mutins comme l’un des chefs de fil présumés du coup d’Etat manqué contre le Général Lansana Conté en 1996, le cas Gbagbo, une décennie plus tard, reste encore un fantasme au sein de la population guinéenne. Certains le disaient en fuite, par contre d’autres le portaient pour mort. Fiction
ou réalité, nos sources nous affirment avec une certaine sûreté, le retour de l’homme dont la disparition avait fait couler beaucoup d’encre et salive.

Une dépêche de Abdoulaye Youlaké Camara, de Youssouf Boundou Sylla et de Nouhou Baldé