Une mission de haut niveau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de Guinée séjourne depuis quelques jours en Côte d’Ivoire. Conduite par son président Ben Sékou Sylla, cette mission est venue s’inspirer de l’expérience ivoirienne en termes d’affichage des listings électoraux. «Nous sommes à environ deux mois de l’affichage de la liste électorale provisoire en Guinée. Et face à cet impératif qui constitue le grand tournant du processus électoral des pays qui sortent de crise ou en voie de sortie de crise, la complexité de l’opération commande qu’on ait des listes électorales fiables qui soient acceptées par toutes les parties. Nous sommes donc venus voir comment se passe le système d’affichage de la liste électorale provisoire en Côte d’Ivoire», a indiqué M. Sylla, au cours d’un entretien jeudi, avec une équipe du Groupe Fraternité Matin. Le chef de la délégation guinéenne a ajouté que cette mission était nécessaire pour «comprendre comment sur le plan stratégique, le processus électoral est géré ici par la Commission électorale indépendante».
Selon le président de la Ceni, le choix de la Côte d’Ivoire pour ce voyage d’études se justifie pour au moins quatre raisons : la proximité géographique et socioculturelle des deux pays ; l’opérateur technique commun pour le recensement électoral (Sagem Sécurité) ; la sortie de crise en Côte d’Ivoire, au moment où la Guinée entre dans une phase de crise avec la transition ; le facilitateur commun pour la résolution de leurs crises, le Président burkinabé Blaise Compaoré.
La mission guinéenne a déjà rencontré les acteurs techniques du processus électoral ivoirien, notamment l’Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem, la division de l’assistance électorale de l’Onuci, le Pnud, etc. Elle a également visité quelques centres d’affichage d’Abidjan et de sa périphérie. Et entend rencontrer le président de la Cei, Robert Beugré Mambé.
A l’issue de toutes ces visites et de ces échanges, les remarques et observations faites sur les forces et les aspects à améliorer, notamment dans le dispositif d’affichage ivoirien, seront restituées au cours d’un séminaire avant l’affichage de la liste électorale provisoire en Guinée. S’agissant du processus électoral guinéen, Ben Sékou Sylla a annoncé que le recensement a donné environ 4 millions d’électeurs, dont 58 mille Guinéens de l’étranger, pour une population de 10 millions d’habitants. Il a révélé que le budget global du processus électoral, de l’enrôlement à l’organisation des élections présidentielle et législatives, est estimé à environ 33 millions de dollars Us (environ 16 milliards de F.Cfa). Mais, a rappelé le président de la Ceni, «les élections en Guinée dépendent de l’issue des négociations de Ouaga».
La délégation guinéenne, forte de six personnes, est composée, outre le président de la Ceni, de Telly Diallo, Pathé Dieng et Moustapha Diallo, respectivement trésorier, directeur des opérations et directeur adjoint du fichier électoral. Ainsi que de Lancéi Condé, secrétaire général du Matap, et de Bilé Bouah Matthieu, Ivoirien, conseiller technique principal du projet électoral du Pnud en Guinée.
Anassé Anassé
Selon le président de la Ceni, le choix de la Côte d’Ivoire pour ce voyage d’études se justifie pour au moins quatre raisons : la proximité géographique et socioculturelle des deux pays ; l’opérateur technique commun pour le recensement électoral (Sagem Sécurité) ; la sortie de crise en Côte d’Ivoire, au moment où la Guinée entre dans une phase de crise avec la transition ; le facilitateur commun pour la résolution de leurs crises, le Président burkinabé Blaise Compaoré.
La mission guinéenne a déjà rencontré les acteurs techniques du processus électoral ivoirien, notamment l’Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem, la division de l’assistance électorale de l’Onuci, le Pnud, etc. Elle a également visité quelques centres d’affichage d’Abidjan et de sa périphérie. Et entend rencontrer le président de la Cei, Robert Beugré Mambé.
A l’issue de toutes ces visites et de ces échanges, les remarques et observations faites sur les forces et les aspects à améliorer, notamment dans le dispositif d’affichage ivoirien, seront restituées au cours d’un séminaire avant l’affichage de la liste électorale provisoire en Guinée. S’agissant du processus électoral guinéen, Ben Sékou Sylla a annoncé que le recensement a donné environ 4 millions d’électeurs, dont 58 mille Guinéens de l’étranger, pour une population de 10 millions d’habitants. Il a révélé que le budget global du processus électoral, de l’enrôlement à l’organisation des élections présidentielle et législatives, est estimé à environ 33 millions de dollars Us (environ 16 milliards de F.Cfa). Mais, a rappelé le président de la Ceni, «les élections en Guinée dépendent de l’issue des négociations de Ouaga».
La délégation guinéenne, forte de six personnes, est composée, outre le président de la Ceni, de Telly Diallo, Pathé Dieng et Moustapha Diallo, respectivement trésorier, directeur des opérations et directeur adjoint du fichier électoral. Ainsi que de Lancéi Condé, secrétaire général du Matap, et de Bilé Bouah Matthieu, Ivoirien, conseiller technique principal du projet électoral du Pnud en Guinée.
Anassé Anassé
