Les supporters de l'Asec mimosas ont tenu à célébrer, hier dimanche 6 décembre, les vingt années de Me Roger Ouégnin à la tête de leur club.
Ambiance toute particulière, hier dimanche 6 décembre, dans l'antre du club jaune et noir cher aux actionnaires qui ont pris d'assaut Sol béni, pour être témoin de l'évènement à savoir la célébration des 20 ans du Pca de l'Asec mimosas, Me Roger Maurice Désiré Ouégnin, passé à la tête de ce club. Très tôt dans la matinée des centaines d'actionnaires, jeunes, moins jeunes et plus âgés se sont rués vers le temple mythique de Sol béni. Ajouté à cela tout le ballet de personnalités du monde sportif, politique et d'autres milieux qui sont venus soutenir le président du conseil d'administration du club, champion de Côte d'Ivoire 2009. Après la série de témoignages marqués par les interventions de l'amicale des anciens footballeurs et athlètes de l'Asec, Aly Kéïta, ex- secrétaire général de l'Asec mimosas, de Tata Avlessi, ex-président de la fédération togolaise de football et ça été celle très appréciée du président en exercice de l'Africa sport, Kouyo Téa Narcisse, lui-même en personne. Qui n'a pas manqué de dire sa fierté du parcours de Me Roger Ouégnin. " Je suis très fier de vous. Vous avez depuis longtemps démontré que c'est l'exemple à suivre. Vous avez montré le chemin et j'ai compris la leçon. Je vous félicite ", a déclaré le président de l'Africa sport dans un tonnerre d'applaudissements des nombreux invités. Maître Roger Ouégnin dans son adresse, a tenu à féliciter l'ensemble des actionnaires sans lesquels tout ce travail n'aurait pu aboutir. " Sans cette union autour de ma personne et des membres du conseil d'administration, on n'aurait pu rien faire ", a-t-il dit. Il a rendu un vibrant hommage à tous les disparus de l'Asec, depuis les supporters jusqu'aux dirigeants, en passant par les joueurs et entraîneurs. S'agissant de ses actions à la tête du club, il a déclaré qu'il n'est qu'à 20 % de l'évolution qu'il veut donner à l'Asec. Puisque nous devons aller plus loin, a-t-il signifié. " Il faut se remettre non seulement sur le toit de l'Afrique, mais également conquérir le monde ", a insisté le Pca de l'Asec. Aujourd'hui, note-t-il, avec le travail abattu, l'Asec est un club dynamique. L'Asec, c'est le club de la Côte d'Ivoire, c'est le peuple, fait-il remarquer. Selon lui, l'organisation est beaucoup plus importante que les résultats sportifs. " Parce que si vous êtes organisés, les résultats suivront à tous les coups ", a-t-il signifié. C'est pourquoi, dira-t-il à l'endroit des autres clubs, au lieu de penser tous les matins à être champion de Côte d'Ivoire à la place de l'Asec, ils doivent penser à l'organisation des clubs. Ils doivent penser à la construction de leurs clubs.
Le cas Guillou, les centres de formation “boutiques”
Tout le monde a joué sa partition dans la construction du club. Maintenant s'agissant du cas Jean-Marc Guillou. " Il a fait son boulot, c'est tout. Il n'est pas plu important dans mon environnement que qui que ce soit. Dès qu'il a dévié, je l'ai mis dehors ", a déclaré Me Roger Ouégnin. Selon lui, il n'y a pas plus d'honneur à faire à Guillou qu'à Zaré Mamadou ou Troussier. "Tant que je suis là en tant que président, c'est moi qui guide les actions et c'est moi qui définis les actions ", a-t-il dit. Il a, par ailleurs, déploré la floraison de centres de formations. Qui fait que l'environnement est malsain. " La détection des talents est devenue plus difficile à cause de l'environnement trop pollué. Nous allons nous battre pour que l'environnement soit assaini ", fait-il remarquer. Ceux qui s'occupent des centres de formations ne sont pas en réalité des formateurs. Ce sont de véritables boutiquiers qui n'attendent que les recettes de ventes des enfants. La cérémonie s'est achevée par un match de gala entre les pensionnaires de l'académie mimosifcom.
Frank Toti
Ambiance toute particulière, hier dimanche 6 décembre, dans l'antre du club jaune et noir cher aux actionnaires qui ont pris d'assaut Sol béni, pour être témoin de l'évènement à savoir la célébration des 20 ans du Pca de l'Asec mimosas, Me Roger Maurice Désiré Ouégnin, passé à la tête de ce club. Très tôt dans la matinée des centaines d'actionnaires, jeunes, moins jeunes et plus âgés se sont rués vers le temple mythique de Sol béni. Ajouté à cela tout le ballet de personnalités du monde sportif, politique et d'autres milieux qui sont venus soutenir le président du conseil d'administration du club, champion de Côte d'Ivoire 2009. Après la série de témoignages marqués par les interventions de l'amicale des anciens footballeurs et athlètes de l'Asec, Aly Kéïta, ex- secrétaire général de l'Asec mimosas, de Tata Avlessi, ex-président de la fédération togolaise de football et ça été celle très appréciée du président en exercice de l'Africa sport, Kouyo Téa Narcisse, lui-même en personne. Qui n'a pas manqué de dire sa fierté du parcours de Me Roger Ouégnin. " Je suis très fier de vous. Vous avez depuis longtemps démontré que c'est l'exemple à suivre. Vous avez montré le chemin et j'ai compris la leçon. Je vous félicite ", a déclaré le président de l'Africa sport dans un tonnerre d'applaudissements des nombreux invités. Maître Roger Ouégnin dans son adresse, a tenu à féliciter l'ensemble des actionnaires sans lesquels tout ce travail n'aurait pu aboutir. " Sans cette union autour de ma personne et des membres du conseil d'administration, on n'aurait pu rien faire ", a-t-il dit. Il a rendu un vibrant hommage à tous les disparus de l'Asec, depuis les supporters jusqu'aux dirigeants, en passant par les joueurs et entraîneurs. S'agissant de ses actions à la tête du club, il a déclaré qu'il n'est qu'à 20 % de l'évolution qu'il veut donner à l'Asec. Puisque nous devons aller plus loin, a-t-il signifié. " Il faut se remettre non seulement sur le toit de l'Afrique, mais également conquérir le monde ", a insisté le Pca de l'Asec. Aujourd'hui, note-t-il, avec le travail abattu, l'Asec est un club dynamique. L'Asec, c'est le club de la Côte d'Ivoire, c'est le peuple, fait-il remarquer. Selon lui, l'organisation est beaucoup plus importante que les résultats sportifs. " Parce que si vous êtes organisés, les résultats suivront à tous les coups ", a-t-il signifié. C'est pourquoi, dira-t-il à l'endroit des autres clubs, au lieu de penser tous les matins à être champion de Côte d'Ivoire à la place de l'Asec, ils doivent penser à l'organisation des clubs. Ils doivent penser à la construction de leurs clubs.
Le cas Guillou, les centres de formation “boutiques”
Tout le monde a joué sa partition dans la construction du club. Maintenant s'agissant du cas Jean-Marc Guillou. " Il a fait son boulot, c'est tout. Il n'est pas plu important dans mon environnement que qui que ce soit. Dès qu'il a dévié, je l'ai mis dehors ", a déclaré Me Roger Ouégnin. Selon lui, il n'y a pas plus d'honneur à faire à Guillou qu'à Zaré Mamadou ou Troussier. "Tant que je suis là en tant que président, c'est moi qui guide les actions et c'est moi qui définis les actions ", a-t-il dit. Il a, par ailleurs, déploré la floraison de centres de formations. Qui fait que l'environnement est malsain. " La détection des talents est devenue plus difficile à cause de l'environnement trop pollué. Nous allons nous battre pour que l'environnement soit assaini ", fait-il remarquer. Ceux qui s'occupent des centres de formations ne sont pas en réalité des formateurs. Ce sont de véritables boutiquiers qui n'attendent que les recettes de ventes des enfants. La cérémonie s'est achevée par un match de gala entre les pensionnaires de l'académie mimosifcom.
Frank Toti