Au cours de la célébration des 20 ans de Me Roger Ouégnin à la tête de l'ASEC, le président avocat a bien voulu livrer le secret de sa longévité à la tête du club le plus populaire de Côte d'Ivoire, tout en évoquant quelques aspects du club. Un entretien accordé à sportivoire.ci.
En 20 ans vous avez construit un véritable empire ASEC Mimosas. Quel est le secret de cette prospérité grandissante?
Le secret c'est l'union, contrairement aux apparences, assez rapidement on s'est fédéré autour d'un programme. J'arrive le 19 novembre mais je suis la depuis 1983. J'ai un acquis au niveau de la vision des choses. Nous avons responsabilisé l'ensemble des anciens responsables qui participent à la construction du club. L'unité est notre secret.
Quel est l'avenir de l'ASEC après 20 ans de gestion ?
Nous ne sommes pas à 20% de ce qui doit être une bonne appréciation de notre action. Mon rêve c'est qu'il y ait encore plus de cadres formés pour pérenniser l'œuvre de l'ASEC. Parce que malheureusement on perd plusieurs membres. Les résultats sportifs suivent l'organisation. Nous n'avons jamais fait d'année blanche depuis 20 ans. Et c'est l'organisation qui en est la base. Demain c'est une ASEC qui doit continuer son œuvre. La construction d'un club ne s'arrête jamais.
Au cours de votre adresse à vos supporters, vos remerciements ne sont pas allés également à Jean-Marc qui est sûrement un élément important dans l'essor de la marque ASEC. C'était un oubli ou voulu ?
Si je dois réellement à tous ceux qui m'ont apporté, je devrais parler de plusieurs personnes dont Philippe Troussier qui est l'élément premier du déclic de l'ASEC. Jean-Marc Guillou n'est pas plus important que tous les autres collaborateurs que j'ai connus. Jean-Marc a fait son travail qui a été payé comme tous ceux qui sont passés avant ou après lui. Mais un club a une vision et si vous déviez de cette vision, le système vous éjecte. Il a fait un travail important. Mais dès qu'il a dévié il est parti.
Lui accordez-vous une place importante pour le travail qu'il a fait et qui a produit des fruits pour l'ASEC et pour la Côte d'Ivoire ?
Jean-Marc Guillou est peut-être important pour vous, mais moi je suis le Président et je prends des décisions. Quelque fois, on me suit, mais quand on ne me suit pas je convaincs et parfois je pars au-delà et j'impose à la limite. Je n'ai pas plus de places à lui faire qu'à Troussier, qu'à Manglé, qu'à Zaré Mamadou... L'ASEC Mimosas n'a pas de cœur, elle avance et surtout, elle est éternelle. Un club est plus important qu'un homme. Et cela s'applique à tout le monde, même à moi. Car si je dévie du système qui est mis en place il m'éjectera également. Mais aussi, je ne suis pas prêt à me faire éjecter car comme je vous le dis tout le temps, j'en ai encore pour 50 ans à la tête de l'ASEC.
Pourquoi l'Académie ne produit plus des talents à la hauteur de ses première et deuxième promotions ?
Avant on nous apportait les meilleurs de tous les centres de formations. Parce qu'il n'y avait pas cette floraison de centres. Cette concentration de joueurs de qualité dans un même espace a fait la renommée de l'Académie auquel tout le monde apportait ses meilleurs joueurs. La force donc de l'Académie, c'était la concentration des meilleurs dans un même endroit. Aujourd'hui notre tâche est beaucoup plus difficile. Car nous devons détecter au même titre que des centres qui n'existent que de noms et que j'appelle "boutiques". Aujourd'hui, la multiplicité des centres de formation rend le travail très difficile. Soyez patients. Nous allons nous battre pour que l'environnement soit assaini. Et vous verrez l'Académie reproduira des génies. Mais ceux qui sont là ne sont pas mauvais, il faut leur donner du temps et vous verrez dans quelques temps.
Source ivoiresport.ci
En 20 ans vous avez construit un véritable empire ASEC Mimosas. Quel est le secret de cette prospérité grandissante?
Le secret c'est l'union, contrairement aux apparences, assez rapidement on s'est fédéré autour d'un programme. J'arrive le 19 novembre mais je suis la depuis 1983. J'ai un acquis au niveau de la vision des choses. Nous avons responsabilisé l'ensemble des anciens responsables qui participent à la construction du club. L'unité est notre secret.
Quel est l'avenir de l'ASEC après 20 ans de gestion ?
Nous ne sommes pas à 20% de ce qui doit être une bonne appréciation de notre action. Mon rêve c'est qu'il y ait encore plus de cadres formés pour pérenniser l'œuvre de l'ASEC. Parce que malheureusement on perd plusieurs membres. Les résultats sportifs suivent l'organisation. Nous n'avons jamais fait d'année blanche depuis 20 ans. Et c'est l'organisation qui en est la base. Demain c'est une ASEC qui doit continuer son œuvre. La construction d'un club ne s'arrête jamais.
Au cours de votre adresse à vos supporters, vos remerciements ne sont pas allés également à Jean-Marc qui est sûrement un élément important dans l'essor de la marque ASEC. C'était un oubli ou voulu ?
Si je dois réellement à tous ceux qui m'ont apporté, je devrais parler de plusieurs personnes dont Philippe Troussier qui est l'élément premier du déclic de l'ASEC. Jean-Marc Guillou n'est pas plus important que tous les autres collaborateurs que j'ai connus. Jean-Marc a fait son travail qui a été payé comme tous ceux qui sont passés avant ou après lui. Mais un club a une vision et si vous déviez de cette vision, le système vous éjecte. Il a fait un travail important. Mais dès qu'il a dévié il est parti.
Lui accordez-vous une place importante pour le travail qu'il a fait et qui a produit des fruits pour l'ASEC et pour la Côte d'Ivoire ?
Jean-Marc Guillou est peut-être important pour vous, mais moi je suis le Président et je prends des décisions. Quelque fois, on me suit, mais quand on ne me suit pas je convaincs et parfois je pars au-delà et j'impose à la limite. Je n'ai pas plus de places à lui faire qu'à Troussier, qu'à Manglé, qu'à Zaré Mamadou... L'ASEC Mimosas n'a pas de cœur, elle avance et surtout, elle est éternelle. Un club est plus important qu'un homme. Et cela s'applique à tout le monde, même à moi. Car si je dévie du système qui est mis en place il m'éjectera également. Mais aussi, je ne suis pas prêt à me faire éjecter car comme je vous le dis tout le temps, j'en ai encore pour 50 ans à la tête de l'ASEC.
Pourquoi l'Académie ne produit plus des talents à la hauteur de ses première et deuxième promotions ?
Avant on nous apportait les meilleurs de tous les centres de formations. Parce qu'il n'y avait pas cette floraison de centres. Cette concentration de joueurs de qualité dans un même espace a fait la renommée de l'Académie auquel tout le monde apportait ses meilleurs joueurs. La force donc de l'Académie, c'était la concentration des meilleurs dans un même endroit. Aujourd'hui notre tâche est beaucoup plus difficile. Car nous devons détecter au même titre que des centres qui n'existent que de noms et que j'appelle "boutiques". Aujourd'hui, la multiplicité des centres de formation rend le travail très difficile. Soyez patients. Nous allons nous battre pour que l'environnement soit assaini. Et vous verrez l'Académie reproduira des génies. Mais ceux qui sont là ne sont pas mauvais, il faut leur donner du temps et vous verrez dans quelques temps.
Source ivoiresport.ci