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Afrique Publié le mercredi 9 décembre 2009 |

Guinée: Un proche de Moussa Dadis Camara contrôle le BASP

Crise en Guinée - Le Bataillon autonome de la sécurité présidentielle (BASP) est désormais sous le contrôle des hommes du général Sékouba Konaté, le ministre de la Défense et proche du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a confié mardi à la PANA, une source bien informée.

Le BASP était commandé par Mohamed "Beugré" Camara, interpellé récemment à Pamelape, non loin de la frontière avec la Sierra Léone, pour son implication dans la tentative d'assassinat, jeudi dernier contre le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara.

Surnommé «El Tigre», le général Konaté est à la fois respecté et craint au sein des forces armées pour "ses hauts faits de guerre" lors de la rébellion, en septembre 2000, qui avait éclaté dans le sud du pays.

Il doit aussi sa réputation à ses prouesses au sein de la Mission des Nations unis en Sierra Leone (UNAMSIL), où il avait combattu avec le général Dadis Camara.

D'ethnie malinké, le général Konaté est le deuxième vice-président du CNDD, au pouvoir depuis décembre 2008.

Selon la même source, les différents clans au sein des forces armées ont compris que le numéro trois du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) a pris les affaires en main depuis son retour de Beyrouth, au Liban, samedi dernier à l'aube, pour assurer l'intérim du président de la junte.

Le capitaine Camara a été évacué au Maroc pour subir des soins à la suite de la tentative d'assassinat dont il a été victime au quartier général du BASP de la part de son aide de camp, le lieutenant Aboubacar "Toumba" Diakité, toujours en cavale.

Les officiers malinké, qui constituaient la crème de l'armée guinéenne depuis les premières années de l'indépendance en 1958, ont perdu du terrain à partir de 1985, date à laquelle le défunt président Lansana Conté avait fait arrêter et exécuter plus de 200 parmi eux.

Ces exécutions faisaient suite au "putsch manqué" du colonel Diarra Traoré, un malinké, membre du Conseil militaire pour la réconciliation nationale (CMRN) qui a pris le pouvoir le 3 avril 1984 après le décès le 26 mars de la même année, du président Ahmed Sékou Touré.
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