Le président de l'Africa sport s'est exprimé, à l'occasion de la célébration des 20 ans de présidence de Me Roger Ouégnin à l'Asec, sur l'avenir de son club, la participation des Eléphants au prochain mondial.
Quel commentaire faites-vous de ces vingt années de Me Roger Ouégnin passées à la tête de l'Asec ?
Je crois que Roger Ouégnin a eu la longévité et surtout du succès. Le sport est d'abord le cadre où des êtres humains se rencontrent pour se réjouir autour d'un idéal sportif. Il a réussi. Je souhaite qu'il soit un exemple pour tout le monde, tous les ivoiriens, tous les dirigeants et surtout pour tout le sport. Parce que le sport doit apporter de la joie.
20 ans, qu'est-ce que cela représente dans la vie d'un club pour vous ?
C'est beaucoup. C'est vrai que ce n'est pas toute une vie. Mais c'est une bonne partie de la vie. Avoir réussi tout ce qu'il a fait en 20 ans, je crois qu'il mérite d'être félicité et encouragé.
Vous rêvez de faire 20 ans à la tête de l'Africa ?
Non. On rêve toujours de vivre plus longtemps. Maintenant, l'homme propose et Dieu dispose. Ce que l'on souhaite aujourd'hui, ce n'est pas tant la longévité au pouvoir. Mais c'est plutôt la longévité dans le succès d'une organisation qui est mise en place. Que l'Africa ait du succès demain. Mais pour les siècles à venir, Kuyo Téa serait peut être mort entre-temps. Ce que l'on souhaite, c'est le succès du club. Kuyo Téa sera peut-être déjà parti. Il faudrait qu'en partant, ceux qui restent gardent un bon souvenir du club et des actions posées. C'est tout ce que je souhaite.
Vous avez dit en vous adressant à Me Roger Ouégnin, “J'ai compris la leçon”. Qu'est-ce que vous entendez par cette déclaration ?
Je crois que c'est une belle leçon. On est dans un pays où les choses ne sont pas faciles à mettre en place. C'est le seul club en Côte d'Ivoire qui a été à même de mettre en place des structures. Ça veut dire que ce n'est pas facile. Me Roger Ouégnin l'a dit, l'Asec l'a fait dans les difficultés. Mais s'est accroché et a réussi à le faire. C'est pour cela je souhaite qu'il faut qu'on l'encourage. C'est une bonne leçon de combat, d'humilité et de courage. On ne peut réussir sans combattre, sans courage et sérieux. Ce n'est pas possible. C'est un message qu'il lance non seulement à ses supporters, mais aussi aux sportifs ivoiriens. A l'Africa, c'est un bel exemple que nous devons suivre. Pour dire qu'on ne construit pas un club en un jour. On construit dans le temps et la durée. Mais on construit également dans le calme et la sérénité. Mais quand les gens dès qu'ils ont un petit problème, pensent que c'est la fin du monde. Ce n'est pas une bonne chose. Et cette leçon, personnellement je l'ai retenue. Et je souhaiterais que la plupart des gens la retiennent également.
Vendredi dernier, il y a eu en Afrique du Sud, les tirages au sort des poules du mondial 2010. Que pensez-vous de la poule G, dans laquelle sont logés les Eléphants ?
Personnellement et contrairement à toutes les réactions, j'en suis le plus heureux. Premièrement parce que tous les joueurs qui vont se retrouver en coupe du monde, se connaissent tous. Parce qu'ils évoluent dans les mêmes championnats européens. La seule différence, ce sont les noms des pays qui changent. Sinon, les joueurs se connaissent tous. Ils ont les mêmes qualités, les mêmes valeurs. Deuxièmement, en tant que joueur de football, mon souhait serait de rencontrer le Brésil et leur démontrer que nous aussi, savons jouer au football. Et je pense qu'on peut les battre. Parce qu'on joue dans les mêmes championnats. On a tous deux pieds et deux mains. Il ne faut même pas s'affoler, il faut se battre. Troisièmement la Côte d'Ivoire a dégagé les moyens pour atteindre le niveau où notre équipe nationale est aujourd'hui. Il reste aux joueurs de jouer leur partition. Il faut qu'ils se battent pour arracher leur qualification. Aujourd'hui, l'Afrique a des chances de pouvoir faire bonne figure en coupe du monde. Et je le souhaite.
Pour finir, l'Africa 2010, ce sera quoi ?
Ah! je ne sais pas encore. On se bat pour que l'Africa soit encore meilleur. Vous savez, on est dans une phase où les choses ne sont pas encore bien mises. Nous sommes de petits bébés qui, apprenons à marcher. Quand un bébé apprend à marcher, il ne sait pas ce qu'il va faire après-demain. Donc, nous sommes en train d'apprendre à marcher. On souhaite qu'il n'y ait pas d'embûches devant nous pour nous faire tomber.
Réalisée par Frank Toti
Quel commentaire faites-vous de ces vingt années de Me Roger Ouégnin passées à la tête de l'Asec ?
Je crois que Roger Ouégnin a eu la longévité et surtout du succès. Le sport est d'abord le cadre où des êtres humains se rencontrent pour se réjouir autour d'un idéal sportif. Il a réussi. Je souhaite qu'il soit un exemple pour tout le monde, tous les ivoiriens, tous les dirigeants et surtout pour tout le sport. Parce que le sport doit apporter de la joie.
20 ans, qu'est-ce que cela représente dans la vie d'un club pour vous ?
C'est beaucoup. C'est vrai que ce n'est pas toute une vie. Mais c'est une bonne partie de la vie. Avoir réussi tout ce qu'il a fait en 20 ans, je crois qu'il mérite d'être félicité et encouragé.
Vous rêvez de faire 20 ans à la tête de l'Africa ?
Non. On rêve toujours de vivre plus longtemps. Maintenant, l'homme propose et Dieu dispose. Ce que l'on souhaite aujourd'hui, ce n'est pas tant la longévité au pouvoir. Mais c'est plutôt la longévité dans le succès d'une organisation qui est mise en place. Que l'Africa ait du succès demain. Mais pour les siècles à venir, Kuyo Téa serait peut être mort entre-temps. Ce que l'on souhaite, c'est le succès du club. Kuyo Téa sera peut-être déjà parti. Il faudrait qu'en partant, ceux qui restent gardent un bon souvenir du club et des actions posées. C'est tout ce que je souhaite.
Vous avez dit en vous adressant à Me Roger Ouégnin, “J'ai compris la leçon”. Qu'est-ce que vous entendez par cette déclaration ?
Je crois que c'est une belle leçon. On est dans un pays où les choses ne sont pas faciles à mettre en place. C'est le seul club en Côte d'Ivoire qui a été à même de mettre en place des structures. Ça veut dire que ce n'est pas facile. Me Roger Ouégnin l'a dit, l'Asec l'a fait dans les difficultés. Mais s'est accroché et a réussi à le faire. C'est pour cela je souhaite qu'il faut qu'on l'encourage. C'est une bonne leçon de combat, d'humilité et de courage. On ne peut réussir sans combattre, sans courage et sérieux. Ce n'est pas possible. C'est un message qu'il lance non seulement à ses supporters, mais aussi aux sportifs ivoiriens. A l'Africa, c'est un bel exemple que nous devons suivre. Pour dire qu'on ne construit pas un club en un jour. On construit dans le temps et la durée. Mais on construit également dans le calme et la sérénité. Mais quand les gens dès qu'ils ont un petit problème, pensent que c'est la fin du monde. Ce n'est pas une bonne chose. Et cette leçon, personnellement je l'ai retenue. Et je souhaiterais que la plupart des gens la retiennent également.
Vendredi dernier, il y a eu en Afrique du Sud, les tirages au sort des poules du mondial 2010. Que pensez-vous de la poule G, dans laquelle sont logés les Eléphants ?
Personnellement et contrairement à toutes les réactions, j'en suis le plus heureux. Premièrement parce que tous les joueurs qui vont se retrouver en coupe du monde, se connaissent tous. Parce qu'ils évoluent dans les mêmes championnats européens. La seule différence, ce sont les noms des pays qui changent. Sinon, les joueurs se connaissent tous. Ils ont les mêmes qualités, les mêmes valeurs. Deuxièmement, en tant que joueur de football, mon souhait serait de rencontrer le Brésil et leur démontrer que nous aussi, savons jouer au football. Et je pense qu'on peut les battre. Parce qu'on joue dans les mêmes championnats. On a tous deux pieds et deux mains. Il ne faut même pas s'affoler, il faut se battre. Troisièmement la Côte d'Ivoire a dégagé les moyens pour atteindre le niveau où notre équipe nationale est aujourd'hui. Il reste aux joueurs de jouer leur partition. Il faut qu'ils se battent pour arracher leur qualification. Aujourd'hui, l'Afrique a des chances de pouvoir faire bonne figure en coupe du monde. Et je le souhaite.
Pour finir, l'Africa 2010, ce sera quoi ?
Ah! je ne sais pas encore. On se bat pour que l'Africa soit encore meilleur. Vous savez, on est dans une phase où les choses ne sont pas encore bien mises. Nous sommes de petits bébés qui, apprenons à marcher. Quand un bébé apprend à marcher, il ne sait pas ce qu'il va faire après-demain. Donc, nous sommes en train d'apprendre à marcher. On souhaite qu'il n'y ait pas d'embûches devant nous pour nous faire tomber.
Réalisée par Frank Toti