En dehors du travail technique et tactique qu’il veut effectuer avec beaucoup plus de rigueur dans le programme de la préparation de la Can et du Mondial 2010, Vahid Halilhodzic, le sélectionneur national, compte aussi mettre un point d’honneur à la discipline individuelle et collectives de son groupe.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Une maxime dont le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, fait sienne pour attaquer les deux gros challenges du football ivoirien que sont la Coupe d’Afrique des nations en janvier en Angola, et la Coupe du monde, du 11 juin au 11 juillet en Afrique du Sud. Il a commencé cette démarche par établir une feuille de route pour ces deux compétitions, qui comporte le règlement intérieur avec un accent particulier sur la discipline du groupe et le code de bonne conduite. Le technicien franco-bosniaque veut, en effet, un groupe discipliné. Aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Et il l’a plusieurs fois répété, mais il est revenu sur ce sujet d’importance, hier, avec notre confrère Supersport. « Quand je suis arrivé à la tête de la sélection, des joueurs sont venus me voir pour me dire qu’il faut un peu plus de rigueur et de discipline dans le groupe. Je m’attelle donc à apporter cette rigueur-là au groupe », souligne Coach Vahid. En clair, il manquait une certaine rigueur et une discipline à l’intérieur de la sélection. Une situation signalée et touchée du doigt par les joueurs eux-mêmes. Mais l’ancien patron du banc du Paris Saint Germain ne s’arrête pas là. « Je suis très regardant sur certains détails. Je veux que mes règles soient appliquées avec beaucoup de rigueur. Je veux un groupe discipliné. J’ai été clair là-dessus en tenant un langage clair aux joueurs. Et ceux qui ne respecteront pas la feuille de route seront exclus de la Coupe d’Afrique des nations et de la Coupe du monde. C’est clair. Et je ne peux citer ceux que je ne compte pas convoquer en raison de leur comportement. Je ne citerai pas de nom pour le moment. Cette feuille de route rentre dans le cadre d’une discipline individuelle et de la discipline du groupe. L’hygiène de vie, la ponctualité au regroupement, à l’entraînement, l’engagement et la détermination durant les phases de préparation. La rigueur dans le travail et surtout la concentration. Voilà un peu résumée la feuille de route ». C’est donc établi. La rigueur et la discipline n’étaient donc pas les choses les mieux partagées à l’intérieur du groupe des Eléphants. Alors question. En quasiment un an, Vahid n’a pas pu instaurer cette discipline. La preuve, il y a eu pas mal d’écarts de comportement entre certains joueurs ces derniers temps. Ce qu’il n’a pas pu soigner en douze mois, pourra-t-il le guérir en un mois ? Il y a un seul mot d’ordre pour cette Can angolaise : la victoire finale. Et pour y parvenir, la Côte d’Ivoire devra être prête à tous les niveaux. Aussi bien sur le plan technique, physique, tactique, moral que psychologique.
Méité, Sanogo en danger?
Sur la quarantaine de joueurs listés par le sélectionneur national, seuls 23 seront retenus pour la Can. Et Vahid compte démarrer la préparation avec un groupe restreint de 25 joueurs maximum. Si certains joueurs sont sûrs d’être en Angola en raison de leur brillante forme du moment, ce n’est pas le cas pour Boubacar Sanogo, Méité Abdoulaye et bien d’autres. Sur ce cas précis, Vahid se prononce. « Sanogo, ce sera difficile mais soyons prudents à cause des cas de blessure ». Méité Abdoulaye n’est pas non plus dans une forme supersonique. Mais son ancienneté pourrait jouer en sa faveur. Les jeunes comme Kouamatien, Angouan Brou ne devraient pas être scandalisés de se voir recalés. Ils ont le temps de jouer en sélection. Mais si leur forme milite en leur faveur, il n’y a pas de raison qu’ils ne soient pas appelés.
Le cas Copa
Vahid ne cache pas son inquiétude après la blessure de Copa Barry. « Le cas Copa me donne des soucis. Je ne sais pas s’il sera prêt pour la Can. Il faut attendre pour voir. Tout le monde se plaint des gardiens de but, mais je sais comment préparer mon équipe ».
Six attaquants sur dix
Vahid dispose de dix attaquants de qualité sur la pointe de son équipe. Mais il ne s’embarrasse pas de fioritures. « J’ai une dizaine d’attaquants, mais je ne peux en prendre que six ». Au-dessus de la moyenne. Toujours par mesure de prudence. Sans citer de noms, on peut déjà voir Drogba, Kalou, Baky, Gervinho, les plus certains des six.
L’unique objectif
Le mot d’ordre donné par le président de la Fif reste le même : la victoire finale. Et Vahid ne s’en dérobe pas. « Je n’irai pas en Angola pour une promenade de santé. On fera tout pour ramener le trophée ». Comment transformer ce rêve en réalité ? Tout dépendra de la préparation, de la forme dans laquelle les athlètes arriveront en Angola, de l’ambiance qui va régner dans l’équipe et du soutien populaire. Un travail colossal doit être fait dans ce sens.
Par Tibet Kipré
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Une maxime dont le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, fait sienne pour attaquer les deux gros challenges du football ivoirien que sont la Coupe d’Afrique des nations en janvier en Angola, et la Coupe du monde, du 11 juin au 11 juillet en Afrique du Sud. Il a commencé cette démarche par établir une feuille de route pour ces deux compétitions, qui comporte le règlement intérieur avec un accent particulier sur la discipline du groupe et le code de bonne conduite. Le technicien franco-bosniaque veut, en effet, un groupe discipliné. Aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Et il l’a plusieurs fois répété, mais il est revenu sur ce sujet d’importance, hier, avec notre confrère Supersport. « Quand je suis arrivé à la tête de la sélection, des joueurs sont venus me voir pour me dire qu’il faut un peu plus de rigueur et de discipline dans le groupe. Je m’attelle donc à apporter cette rigueur-là au groupe », souligne Coach Vahid. En clair, il manquait une certaine rigueur et une discipline à l’intérieur de la sélection. Une situation signalée et touchée du doigt par les joueurs eux-mêmes. Mais l’ancien patron du banc du Paris Saint Germain ne s’arrête pas là. « Je suis très regardant sur certains détails. Je veux que mes règles soient appliquées avec beaucoup de rigueur. Je veux un groupe discipliné. J’ai été clair là-dessus en tenant un langage clair aux joueurs. Et ceux qui ne respecteront pas la feuille de route seront exclus de la Coupe d’Afrique des nations et de la Coupe du monde. C’est clair. Et je ne peux citer ceux que je ne compte pas convoquer en raison de leur comportement. Je ne citerai pas de nom pour le moment. Cette feuille de route rentre dans le cadre d’une discipline individuelle et de la discipline du groupe. L’hygiène de vie, la ponctualité au regroupement, à l’entraînement, l’engagement et la détermination durant les phases de préparation. La rigueur dans le travail et surtout la concentration. Voilà un peu résumée la feuille de route ». C’est donc établi. La rigueur et la discipline n’étaient donc pas les choses les mieux partagées à l’intérieur du groupe des Eléphants. Alors question. En quasiment un an, Vahid n’a pas pu instaurer cette discipline. La preuve, il y a eu pas mal d’écarts de comportement entre certains joueurs ces derniers temps. Ce qu’il n’a pas pu soigner en douze mois, pourra-t-il le guérir en un mois ? Il y a un seul mot d’ordre pour cette Can angolaise : la victoire finale. Et pour y parvenir, la Côte d’Ivoire devra être prête à tous les niveaux. Aussi bien sur le plan technique, physique, tactique, moral que psychologique.
Méité, Sanogo en danger?
Sur la quarantaine de joueurs listés par le sélectionneur national, seuls 23 seront retenus pour la Can. Et Vahid compte démarrer la préparation avec un groupe restreint de 25 joueurs maximum. Si certains joueurs sont sûrs d’être en Angola en raison de leur brillante forme du moment, ce n’est pas le cas pour Boubacar Sanogo, Méité Abdoulaye et bien d’autres. Sur ce cas précis, Vahid se prononce. « Sanogo, ce sera difficile mais soyons prudents à cause des cas de blessure ». Méité Abdoulaye n’est pas non plus dans une forme supersonique. Mais son ancienneté pourrait jouer en sa faveur. Les jeunes comme Kouamatien, Angouan Brou ne devraient pas être scandalisés de se voir recalés. Ils ont le temps de jouer en sélection. Mais si leur forme milite en leur faveur, il n’y a pas de raison qu’ils ne soient pas appelés.
Le cas Copa
Vahid ne cache pas son inquiétude après la blessure de Copa Barry. « Le cas Copa me donne des soucis. Je ne sais pas s’il sera prêt pour la Can. Il faut attendre pour voir. Tout le monde se plaint des gardiens de but, mais je sais comment préparer mon équipe ».
Six attaquants sur dix
Vahid dispose de dix attaquants de qualité sur la pointe de son équipe. Mais il ne s’embarrasse pas de fioritures. « J’ai une dizaine d’attaquants, mais je ne peux en prendre que six ». Au-dessus de la moyenne. Toujours par mesure de prudence. Sans citer de noms, on peut déjà voir Drogba, Kalou, Baky, Gervinho, les plus certains des six.
L’unique objectif
Le mot d’ordre donné par le président de la Fif reste le même : la victoire finale. Et Vahid ne s’en dérobe pas. « Je n’irai pas en Angola pour une promenade de santé. On fera tout pour ramener le trophée ». Comment transformer ce rêve en réalité ? Tout dépendra de la préparation, de la forme dans laquelle les athlètes arriveront en Angola, de l’ambiance qui va régner dans l’équipe et du soutien populaire. Un travail colossal doit être fait dans ce sens.
Par Tibet Kipré