Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), Mohamed Ibn Chambas, a proposé dimanche le "déploiement d'une force de protection des civils" en Guinée où selon lui, la situation sécuritaire était "préoccupante".
"Je propose un déploiement préventif d'une force de protection des civils et d'assistance humanitaire" afin de contribuer "à l'instauration d'un climat de sécurité pour la population guinéenne", a déclaré M. Chambas à l'ouverture de la 9è session du Groupe international de contact sur la Guinée.
La situation en Guinée est devenue "préoccupante". Elle "risque non seulement de déstabiliser à long terme ce pays" mais "compromettrait également tous nos efforts de consolidation de la paix dans les pays post-conflits que sont le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et la Côte d'Ivoire", a dit M. Chambas.
"Tous les ingrédients d'une situation explosive sont aujourd'hui réunis en Guinée", a-t-il ajouté.
Le Groupe international de contact sur la Guinée regroupe outre la Cédéao, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE, les Nations unies, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la France, les Etats-unis ou encore la Grande-Bretagne.
Il se réunit pour la première fois depuis la tentative d'assassinat le 3 décembre du chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, porté au pouvoir par un coup d'Etat fin 2008.
Le capitaine Camara a été blessé à la tête par son aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba qui a ouvert le feu sur lui, dans un camp militaire de Conakry. Il reste hospitalisé au Maroc.
Des exactions d'hommes en uniformes contre des civils ont été notées ces derniers jours en Guinée sous prétexte de rechercher Touba et des personnes qui lui sont proches, selon plusieurs sources à Conakry.
"Le Groupe de contact international sur la Guinée tient à rappeler la nécessité de mise en place rapide sur les bases de la médiation en cours à Ouagadougou, d'une nouvelle entité de la transition apaisée de courte durée devant conduire le pays à l'organisation d'élections démocratiques et transparentes", a poursuivi le président de la Commission de la Cédéao.
Selon le représentant de l'Union africaine (UA) Ibrahima Fall, coprésident de la rencontre, le Groupe de contact devait écouter les Forces vives de Guinée (opposition, syndicale, société civile) puis les délégués du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte) avant de rencontrer le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré dans son palais.
Le président Compaoré avait été nommé médiateur Cédéao après le massacre d'opposants par l'armée, le 28 septembre à Conakry.
"Je propose un déploiement préventif d'une force de protection des civils et d'assistance humanitaire" afin de contribuer "à l'instauration d'un climat de sécurité pour la population guinéenne", a déclaré M. Chambas à l'ouverture de la 9è session du Groupe international de contact sur la Guinée.
La situation en Guinée est devenue "préoccupante". Elle "risque non seulement de déstabiliser à long terme ce pays" mais "compromettrait également tous nos efforts de consolidation de la paix dans les pays post-conflits que sont le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et la Côte d'Ivoire", a dit M. Chambas.
"Tous les ingrédients d'une situation explosive sont aujourd'hui réunis en Guinée", a-t-il ajouté.
Le Groupe international de contact sur la Guinée regroupe outre la Cédéao, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE, les Nations unies, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la France, les Etats-unis ou encore la Grande-Bretagne.
Il se réunit pour la première fois depuis la tentative d'assassinat le 3 décembre du chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, porté au pouvoir par un coup d'Etat fin 2008.
Le capitaine Camara a été blessé à la tête par son aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba qui a ouvert le feu sur lui, dans un camp militaire de Conakry. Il reste hospitalisé au Maroc.
Des exactions d'hommes en uniformes contre des civils ont été notées ces derniers jours en Guinée sous prétexte de rechercher Touba et des personnes qui lui sont proches, selon plusieurs sources à Conakry.
"Le Groupe de contact international sur la Guinée tient à rappeler la nécessité de mise en place rapide sur les bases de la médiation en cours à Ouagadougou, d'une nouvelle entité de la transition apaisée de courte durée devant conduire le pays à l'organisation d'élections démocratiques et transparentes", a poursuivi le président de la Commission de la Cédéao.
Selon le représentant de l'Union africaine (UA) Ibrahima Fall, coprésident de la rencontre, le Groupe de contact devait écouter les Forces vives de Guinée (opposition, syndicale, société civile) puis les délégués du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte) avant de rencontrer le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré dans son palais.
Le président Compaoré avait été nommé médiateur Cédéao après le massacre d'opposants par l'armée, le 28 septembre à Conakry.